j ai consommé de l heroine pendan 6an (sniff et fume g la phobi d seringu par chance)ca fai 5 an k g un traitemen sub mai seulemen 1an k j l pren serieusemen. la drogue ma isolé j ne voyai plu que des gen ki consommé et maintenan k g arreté j ne voi plu personne je broi du noir toute la journé je m di k j été moin malheureu qd j m défoncé

Mise en ligne le 01/02/2012

Bonjour,

Nous ne sommes pas sûrs de bien comprendre votre question. Si vous vous demandez si ça sert à quelque chose d'arrêter l'héroïne, il y aurait une multitude de réponses possibles, presque autant de réponses que d'usagers. 

De la même manière qu'une personne bien particulière devient dépendante d'une ou plusieurs drogues bien particulières, les "motivations" à vouloir arrêter cette drogue lui sont propres.

Vous dites que vous êtiez moins malheureux quand vous preniez de l'héroïne mais vous êtes vous questionné sur les raisons pour lesquelles vous avez été amené à consommer cette drogue pendant 6 ans. Peut-être n'étiez vous déjà pas très heureux.

L'arrêt de l'héroïne, le traitement au Subutex, ne peuvent pas suffir à régler cette question du mal être ou du malaise intérieur quand elle se pose. Au delà de la substitution, si ce n'est pas déjà le cas, peut-être pourriez vous mettre en place un accompagnement, un soutien psychologique. Dire ce que l'on éprouve, dire ce qui ne va pas, dire ce qui a été éprouvant ou compliqué dans le passé, ce qui l'est encore dans le présent est probablement tout aussi important que de se donner le "confort" de ne pas être en manque avec un traitement de substitution.

Tous les centres de soins en addictolgie proposent ce type de suivi sous forme de consultations individuelles, gratuites et confidentielles. Il est difficile de vous orienter puisque vous ne nous avez pas indiqué votre ville mais nous vous invitons à nous joindre au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, 7j/7, de 8h à 2h), d'abord pour que vous puissiez nous en dire plus sur votre situation, sur ce qui est si difficile pour vous, mais aussi, si vous le souhaitez, pour que l'on puisse vous orienter vers une consultation adaptée.

Bien à vous.