bonjour, je vis avec un homme qui m'a avoué il y a quelques mois qu'il se droguer a la cocaine, mais qu'il se soigner depuis quelques semaines, mais il m'a tellement menti, souvent,,,, je ne sais pas si je peuc cette fois le croire, car il a l'air toujours en manque,il dit allez a l'hopital toutes les semaines pour des test de depistage et voir un spy, mais il a toujours des sortes de crises de manque. sueur son visage se crispe, il doit boire enormement d'eau parait il pour pallier a ces etats, il souffre psychiquement c'est une torture de le voir ainsi. A présent il ne se gratte plus et ne voir plus d'animaux qui l'attaque, enfin pas devant moi. Ce qui me parait etrange c'est que cela se passe régulierement c'est a dire au moins trois fois par semaine. Jaimerai tellement le croire cette fois!!! aidez moi dites moi si cela est possible que le sevrage dure huit semaines (env) et si ces etats de "manque" sont normal; il pleure aussi beaucoup, dit des gros mots mais n'est pas violent; je ne sais pas si c'est bien expliquer il m'a dit avoir fait deux cure de sevrage mais que le processus ensuite est long jusqu'au jour ou la douleur s'estompe, jusqu'a disparaitre, tel un interrupteur que l'on toucherai et cela voudrait annoncer la fin de ces semaines de sevrage dites moi s'il est sur la bonne voie, MERCI

Mise en ligne le 07/11/2011

Bonjour,

Il est très difficile, voire impossible, de répondre à votre question. Nous ne pouvons effectivement pas savoir si votre ami est "sur la bonne voie".

Sans remettre en doute ce que vous dit votre ami, parce que sur ce point également nous sommes comme vous et ne pouvons pas savoir s'il dit vrai, vous décrivez des choses très étonnantes et inhabituelles comme le fait de voir des animaux qui l'attaquent, de dire des gros mots...

L'arrêt de la cocaïne ne provoque pas ce genre de manifestations, ni habituellement de syndrôme de manque physique. L'accroche à ce produit peut être très forte mais du pont de vue psychologique, et il peut être très compliqué de s'en passer. Dans ce cas un accompagnement psychologique peut s'avérer très utile et d'après ce que vous dit votre ami, il a commencé une prise en charge.

Nous nous permettons d'attirer votre attention sur l'état psychique de votre ami, difficile de dire s'il est uniquement fragilisé du fait de l'arrêt de ses consommations, mais il semble traverser une pèriode très difficile. Il serait intéressant de discuter avec lui de cet accompagnement à l'hopital et avec ce psy, de mesurer ensemble si c'est suffisant.

Nous vous proposons de nous contacter au 0 800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe, 7/7, de 8h à 2h), il sera plus aisé de pouvoir échanger au téléphone sur la situation de votre ami.

Bien à vous.