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Vos questions / nos réponsesAlors que depuis le 17 juillet les médicaments à base de codéine sont disponibles uniquement sur ordonnance, les personnes dépendantes à ce médicament se retrouvent confrontées à la délicate question du sevrage. Drogues info service fait le point et donne des repères aux usagers de ces médicaments.
Que se passe-t-il lorsqu’on arrête la codéine ?
La codéine est un médicament opiacé et son arrêt entraîne un syndrome de sevrage dont les symptômes sont :
L’intensité de ces symptômes varie d’une personne à l’autre. Ils débutent généralement 24h après l’arrêt et durent jusqu’à 10 jours, atteignant un pic autour de 48 à 72 heures. Ils peuvent être suivis d’une période de malaise psychologique avec de fortes envies d’en reprendre, des phases d’énergie suivies d’abattement.
Vers qui se tourner pour se faire aider ?
Si l’arrêt est difficile, il est possible de se faire aider ; il existe des lieux spécialisés, les Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa). Le soutien de professionnels des addictions permet de soulager les symptômes du sevrage mais aussi les dimensions psychologiques qui accompagnent l’arrêt de la codéine. Si le sevrage n’est pas possible, un traitement de substitution aux opiacés peut être proposé.
Drogues info service propose l’annuaire national des Csapa continuellement mis à jour et disponible en appelant la ligne d’écoute au 0 800 23 13 13 ou en utilisant la rubrique adresses utiles de ce site.
Pour les personnes isolées ou qui préfèrent cette solution le médecin généraliste est l’interlocuteur de proximité à privilégier.
Comment peut se faire le sevrage ?
Il est conseillé de privilégier la diminution par paliers plutôt que l’arrêt brutal. La codéine restant disponible sur prescription il est possible de se tourner vers son médecin pour organiser avec lui cette diminution progressive. Le principe de la diminution par paliers est de diminuer plus rapidement au début qu’à la fin. En effet, ce sont les derniers paliers qui sont les plus difficiles à franchir et pour lesquels il vaut mieux aller plus lentement, prendre son temps pas à pas.
Bonjour. Je suis un monsieur de 62 ans accoutumé à la codeine depuis 25 ans. Je vivais très bien comme cela, avais trouvé mon équilibre, et menais mon petit bonhomme de chemin pépère sans faire de mal à personne. Aujourd'hui, la codeine est sous ordonnance et on ne veut plus m'en donner. Dans l'article sur la codeïne, je lis: "Si l’arrêt est difficile, il est possible de se faire aider". J'aimerais savoir par qui car j'ai contacté 2 ou 3 addictologues proches qui m'ont tous répondu qu'ils ne s'occupaient pas des opiacés mais uniquement de l'alcool ou du tabac. A l'hopital Manhes à Fleury on m'a même dit qu'on ne s'occupait que de l'alcool, à condition d'être sevré ! On se demande à quoi peut servir un addictologue. Je me suis tourné ver le CSAPA le plus proche, Fleury, ils ne s'occupent que des gens incarcérés ! Désolé, je suis honnête et n'ai jamais été en prison ! Quand aux autres, ils ne s'occupent que des jeunes. Que dois-je faire avec mes 62 ans ? C'est un parcours du combattant. Mon généraliste, qui n'y connait pas grand chose, m'a fait (avec réticence), une ordonnance de codeine le temps que je vois un spécialiste. Mais le problème c'est que je n'en trouve pas qui ne soient pas trop loin, et je ne suis pas certain qu'il me refera une ordonnance. Je trouve SCANDALEUX que le gouvernement ait pris cette mesure à la va-vite sans tenir compte des milliers de gens qui doivent en souffrir, et sans avoir préparé les généralistes à gérer cette situation, dans la mesure ou il y a trop peu de spécialistes. Je ne me sens absolument pas coupable, dans la mesure ou la codeine est en vente libre depuis 30 ans. Me faire aider, trouver un interlocuteur, je ne demande que ça, mais si je dois faire 30 km pour aller à Paris, c'est impossible. Si les choses avaient été bien faites, il aurait dû être possible de se faire aider aussi facilement que d'acheter de la codeine, et c'est loin d'être le cas. Conclusion, débrouillez-vous, ce n'est pas notre problème ! A quoi je ne peux que répondre: "Pas bravo ! Apparemment les statistiques comptent plus que l'action sociale". Cordialement.
Bonjour Freddy, Il n'est en effet pas toujours facile de trouver le bon spécialiste. Pour essayer de vous aider nous avons fait une recherche de notre côté. Nous comprenons que vous résidez à ou proche de Fleury-Mérogis. Nous avons trouvé que le CSAPA "Essonne Accueil" d'Evry prenait en charge toutes les addictions, y compris donc celles aux opiacés. CSAPA "Essonne Accueil" à Evry : 01 60 78 06 44 (sur rendez-vous). Si cette recherche n'aboutissait pas ou si vous aviez besoin de plus de renseignements, n'hésitez pas à appeler notre ligne d'écoute au 0 800 23 13 13 (gratuit, tous les jours de 8h à 2h). Cordialement, le modérateur.
Bonjour Modérateur. Merci pour votre réponse et pour avoir fait une recherche de votre côté car trouver un interlocuteur est pratiquement impossible. Ce qui met bien en évidence la légèreté avec laquelle ce décret concernant la codeine a été instauré. Mes recherches m'ont amené à la même conclusion que vous: le CSAPA d'Evry (Oppelia), que j'ai déjà contacté. Ils sont surbookés, le médecin ne vient que 3 fois par semaine, et j'ai RDV...le 21 novembre ! Ce qui m'ennuie, dans cette histoire, c'est que je ne suis même pas un gros consommateur, je prends moins de 100mg par jour, une petite dose qui me permet de vivre heureux car je suis un grand stressé, et qui est plus efficace et moins nocive que de nombreux anxiolytiques. Je ne vois pas l'intérêt de m'en passer dans la mesure ou ça me convient depuis 25 ans, (calcul bénéfice/risque), mais avec ce décret, mon RDV au CSAPA risque fort de déboucher sur une mise sous Subutex (Buprénorphine) qui, j'en ai peur, va me faire passer un cran au dessus; tout cela est-il bien raisonnable ? Les spécialistes dans ce domaine étant rares, et les médecins généralistes étant partout, je pense qu'une bonne politique serait d'impliquer ces derniers dans la gestion de ce problème, juste en leur donnant un peu d'informations pour les sensibiliser, et en leur demandant de ne pas être trop sévères car on ne passe pas de 30 ans de vente libre à "rien" d'un claquement de doigts. Ceci aurait dû être préparé "avant". Cordialement.
Bonjour fredy, J'ai quelques questions à vous poser : Cela fait 1 mois que vous avez publié votre témoignage. Tout d'abord pourai je savoir ou vous en êtes avec votre consommation de codeine. Si vous avez réussi à arrêter ou non . Je suis consommateur de codeine , je n arrive pas à arrêter. Comme pour vous la codeine me rend joyeux pour vivre. J espère avoir votre réponse. Recevez mes sincères salutations.
Bonjour Gauthier. J'ai en effet parcouru un peu de chemin depuis. Je suis finalement allé voir un médecin spécialisé dans un CSAPA pour lui demander conseil sur ce que je devais faire. J'ai de la chance car il y en a un à 7 km de chez moi. En fonction de mon parcours, il m'a conseillé d'essayer la Buprénorphine, je m'en doutais, j'ai finalement accepté, et je ne prend plus de codeine. Et je ne regrette pas. J'ai presqu'envie de dire: c'est une renaissance, car je prend un cachet qui dure 24h, je suis bien, et je ne pense plus à rien jusqu'au lendemain. Adieu les montées et descentes de codeine 3 ou 4 fois par jour. L'effet est constant sur 24h, (rend un peu moins euphorique que la codeine, toutefois, mais c'est pas bien méchant). Et il n'y a pas d'effets secondaires. Plus de constipation (si si). C'est encore un peu récent mais je crois que la libido revient. Donc que des avantages. Par contre, il faut savoir qu'il n'y a pas d'effet récréatif, ou très peu. Il faut aussi savoir qu'on ne peut pas prendre de la codeine en plus car ça ne fera aucun effet, c'est soit l'un, soit l'autre. Mais moi, ça me va, j'ai l'impression d'avoir retrouvé une vie normale. Je recommande. On a cherché le dosage idéal, ça a pris 3 semaines, et finalement je suis stabilisé à 1mg (je prenais 100mg de codeine/j). Le seul problème, c'est qu'une prescription ne peut pas dépasser 28 jours, donc tous les 28 j, il faut retourner voir le médecin. Mais pour l'instant, ça me va. Voilà ou j'en suis. Cette solution est la mienne, peut-être ne vous conviendra-t-elle pas, mais si vous ne savez plus quoi faire, je vous encourage à l'essayer, ça peut déjà vous permettre de souffler un peu. D'aucuns diront qu'ensuite il faudra se sevrer de la Buprénorphine, mais mon médecin m'a dit qu'on pouvait très bien prendre ce médicament toute sa vie. Cela dépend de chacun. Mais je n'en suis pas encore là. Cordialement.
Bonjour fredy, j aimerai réagir sur l évolution de votre addiction et la direction prise par votre médecin avec ce traitement de substitution. Ayant moi même consommé de la codéine a très forte dose ( 6 g par jour a force d'adapter mon organisme a la substance) durant dix ans, pour ma part l arrêt a était brutal puisque du jour au lendemain je me suis retrouvé sans rien, mon docteur refusant obstinément son aide. J'ai souffert durant deux moi avec des idée noir en tête, je sait qu'il n'y avait plus le côté euphoriques du médicaments pour m apporter cette illusion de bien être, car nous nous y trompons pas ce n est qu'un bien être artificielle qui cache notre mal être a une addiction. Aujourd'hui sa fait 10 mois que je suis clean et je suis super fier de moi. Un substitue n est en aucun cas une solution, je ne sait pas du depuis la dernière fois que vous avez poster un message vous continué avec ce substitue ou si votre médecin avec un peu de bon sens a arrêter progressivement votre addiction ? Toutes mes salutations.
Bonjour, je voit que je ne suis pas le seul à être dans cette situation J'ai pris de la codeine pendant plus de 15 ans Avant, je pouvais en avoir facilement J'en prenais jusqu'à 6 à 8 par jour, pour m'aider à tenir le coup Car , j'ai un dos très douloureux Je travail en industrie depuis 42 ans, avec des conditions parfois difficile Aujourd'hui, je suis en arrêt depuis 1 mois, Ne pouvant plus avoir de codeine , même sur ordonnance J'ai arrête brutalement, sans connaître les conséquences J'ai des vertiges régulièrement, j'ai l'impression d'être bourré Au depart, j'ai eu des accouphènes, Le medecin ORL, suspectais la maladie de ménière Après avoir passer des examens, et après lui avoir déclarer Que j'avais arrêter la codeine,et après avoir expliquer les symptômes Il pense que c'est suite à l'arrêt de la codeine J'aimerais avoir votre avis, ou des témoignages, car je suis inquiet Lerci à l'avance Michel
Coucou mimi j’ai été hospitalisée car j’ai arrêté aussi brutalement il y a deux jours de cela j’en prenais une 15aine par jour depuis 3 ans enfin au début juste 2 ou trois puis l’effet disparaissait et à la base c était pour un mal de dos puis comme je suis timide et All dans ma peau effectivement ça aide on se sent vraiment fort et cool mais ce sont de faux semblants car derrière cela j’étais agressive dès que l’effet s arrêtait et puis j’avais mal partout encore pire bref j’ai arrêté net car comme vous tous les docs ne voulaient plus... mais ne faites jamais ça je vous en supplie vous allez trop souffrir physiquement... on a du venir me chercher en urgence (15) car j’ ai eu des douleurs abdominales insoutenables limite comme un accouchement et une diarrhée très aiguë et vomissements bref j’ai lutté pour qu’ils viennent me chercher car ils ne se déplacent pas facilement faut le dire j’avais beau supplier ... j’ai appelé 3fois c est honteux j’ai cru mourir et puis après cela j’ai passé 11h à l’hôpital et faut dire que j’ai souffert très longtemps car ils étaient très occupé et surtout leur médoc à la perfusion ne changeait rien... donc j’ai fini à la morphine. Et le lendemain le doc de l’hôpital m’a prescrit de la codéine pour que je fasse mon sevrage voilà je vais enfin revivre et retrouver le sourire donc en l’espace de 3jours je ne suis plus qu à 6 comprîmes et je baisse de 2 toutes les 48h voilà je suis enfin sauvée alors ne prenez pas le sevrage à la légère c’est une torture atroce votre corps se venge et c est insoutenable. Prenez le temps d’arreter et surtout le courage mais il faut diminuer et surtout par palier . Voilà je vous souhaite plein de courage à tous et toutes et franchement la vie est plus jolie dans ces merde ! Parole de moi !;)
Je vous raconte mon histoire aussi. J’ai actuellement 21 ans et suit dépendante du klipal autrement dit de codéine depuis 1 an à peu près, au départ j’en prenais 2 Maximum puis j’ai commencé à augmenter les doses car ça me faisait me sentir mieux y avait tout le temps ce côté euphorique dès que le médicament agissait, j’étais heureuse excitée, mais dès que l’effet passe j’me sentais fatiguée, désagréable et énervée. Passé 2 mois j’ai commencé à en prendre 4 matin et soir et puis 4 matin midi et soir jusqu’à aujourd’hui. Sauf que aujourd’hui je pense à mon foi, ma santé et je me dis que ça ne peut pas durer sinon je risque d’augmenter plus et finir par faire une overdose, cas classique. Je vais essayer de diminuer à 3, 2, 1. Mais le problème c’est que si je prends ce médicaments c’était à cause de mes migraines, j’en suis victime depuis l’âge de 6 ans et elles sont puissantes j’en ai tous les jours. Donc quand je prend pas de codéine les douleurs sont multipliés par 2. Quand j’ai 0 codéine dans le métabolisme j’si l’impression d’être un zombie j’ai mal partout, j’ai des idées noires aussi, mes migraines deviennent pires et j’ai du mal respirer. J’espère m’en sortir vraiment bonne chance à moi et à vous !
Bonjour !! Je viens juste écrire un petit truc pour tout ceux qui sont dans la codéine ! Oui toi qui regarde tout ces forums en te disant que tu vas arrêter, que t'es pas accroc, mais qui finit par fermer la page et prendre tes pills. C'est ce que je faisais aussi t'inquiètes pas. J'ai commencé la codéine à cause de douleurs dentaire, (Klipal 600/50mg) j'en prenais quand j'avais mal, sauf que je n'ai rien fait pour mes douleurs, donc j'augmentais les doses. Implants dentaires posés, plus de douleurs, j'ai continué pour le plaisir. Jusqu'à prendre 2 boîtes d'un coup par jour voir 2 fois par jour, en se fournissant d'une manière ou d'une autre (on connaît ) , car c'est plus en vente libre, mais tant pis, t'es dans le mouv, tu veux ton truc et rien d'autre donc tant pis. Entre temps, tu touche à d'autre trucs, benzo etc... à t'en claquer le crâne. Je me suis rendu compte que j'étais hors la loi en faisant ça pour en avoir, que je me defoncais le bide à prendre 14g de paracetamol d'un coup. Après plusieurs réflections, j'ai décidé, je vais arrêter. J'ai arrêté brut, sans rien. J'ai pris rendez-vous dans un Csapa, ou j'ai pu parler à quelqu'un, et voir un médecin. Très très très (et j'insiste) sympa, aucun jugement, ni arrières pensées. Médecin compréhensif, mais par peur pour mon foie, ne m'a rien prescrit à part une prise de sang en urgence car pour lui mon foie était claqué. Quand il m'a dit concrètement que des gens ont eu des greffes de foies pour moins que ça, j'ai percuté, je veux pas mourir demain moi, je veux juste m'éclater. Prise de sang faites, alléluia, elle était parfaite. INCROYABLE après en tout 5 ans d'addiction, et surtout 1 an à prendre 2 boîte d'un coup par jour voir 2 fois par jour. Alors OK, les symptômes de manques sont horribles... Crampe, diarrhée, impatience des jambes, nez qui coule continuellement, sensation de vide, sueurs froides à en être trempé, maux de têtes, qu'il te manque un truc, les bras qui tirent, une fatigue perpétuelle, mais la vie est mieux que tout ça. Ça a duré 15 jours complet, mais après ça, c'est uniquement dans la tête. A toi de t'occuper, de courrir, de manger, d'aller t'acheter une paire de shoes, une veste, fait ce que tu veux mais occupe toi, et évite les pensées négatives car elle feront que s'amplifier. Réapprend à vivre normalement, et tu réussira à trouver du plaisir dans ce que tu fais SANS ta codéine. Après tellement de choses que j'ai faites et prises, j'en passe beaucoup de l'histoire, mais.... Je voulais juste dire que c'est possible d'arrêter. Ça parrait insurmontable, mais c'est qu'une étape de 15 jours de douleurs, de mal être, après c'est un combat avec ta tête. Mais en arrêtant une chose pareille, je peux te garantir que tu te sentira fort, rien que de faire ça je te le jure. Ton combat et ta fierté sera le fait d'être clean. Si t'a réussi à arrêter une chose comme ça, tu peux faire tellement plus ! Ouvre les yeux, sort de chez toi, revois des gens CLEAN, et tu revivras normalement ! Bon courage à vous tous, qui sont en plein dedans, qui vont arrêter, qui arrêtes, ou qui ont arrêté. Si tu as besoin de soutiens, de parler, ou n'importe, n'hésite pas, que ça soit ici ou à quelqu'un extérieur, fais le.
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