Profil supprimé - 16/11/2019 à 22h49

Bonsoir
Je reviens vers ce fil quelques mois après mon intervention où nous pensions être au fond du trou puisque notre fils voulait tout abandonner et séchait les cours pour fumer ses dizaines de joints par jour. Le lycée voulait l'exclure définitivement puis étrangement contre toute attente lors d'un conseil de discipline ils lui ont donné une chance supplémentaire pour qu'il puisse passer son bac de français. Nous étions en fin d'année, il n'a pas été pour autant en cours mais au moins il n'était pas exclu.
Nous envisagions même un redoublement mais par ailleurs comme nous savions que jouer les prolongations au lycée n'était pas une solution, nous ne savions pas quoi faire. Nous étions mon mari et moi en pilote automatique et nous avons juste essayé de garder le contact. Mon mari plus que moi car moi j'avoue j'avais trop de colère. sa chambre était une vraie porcherie et je ne voyais dans son comportement que de la provocation. Son comportement me hérissait les poils et nous avons décidé de l'envoyer chez sa grand mère à 350kms pour les révisons du bac. Cela a apporté un peu de srérénité. Il a passé l'écrit puis est retourné chez sa grand-mère pour réviser l'oral et là il a fait une tentative de suicide aux médicaments. A ce propos être vigilent par rapport à tous les médicaments que vous avez chez vous car ils arrivent à faire des mélanges subtils pour faire des expériences.
Il s'est retrouvé aux urgences et a été hospitalisé plusieurs jours et n'a pas pu passer son oral de français reporté en septembre. Mais du coup cela a été l'occasion d'une prise en charge par toute une équipe de psychiatre, psychologue et addictologue. Il a fallu faire de nombreux allers retours à 350 kms de chez nou mais cela a été le début d'un déclic qui a eu lieu quelques mois après. Il a passé son oral en septembre. Et a accepté d'aller en internat et n'a pas redoublé. les débuts ont été difficiles. Il fume toujours le week end quand il rentre. A refait des essais avec des médocs. Mais depuis 3 semaines transfomation totale. Il a toujours son suivi téléphonique avec l'équipe addicto-psycho. Mais je retrouve mon fils d'il y a deux ou 3 ans. Nous sommes passés par des moments très durs mais avons gardé le contact et puis cette équipe a été fabuleuse. Bon voilà je croise les doigts et mon conseil pour vous qui êtes dans le même cas c'est d'aller dans des centres pour ado qui regroupent plusieurs spécialistes et non pas aller voir un psy isolément qui ne nous ont rien apporté. Les CSAPA ou hôpitaux pour ado travaillent avec plusiu-eurs spécialistes donc plusieurs interlocuteurs et sont dispo jour et nuit pour votre enfant. Moi mon fils peut les contacter quand il se sent mal. Avec un psy en cabinet vous avez des rendez-vous tous les 2 mois et pas quand vous en avez besoin.
Voilà bon courage et je reste à votre disposition pour des questions.

Profil supprimé - 29/12/2019 à 15h07

Bonjour, merci à tous pour vos témoignages. Nous ne sommes qu'au début du combat contre le cannabis. Nos trois enfants (18, 16, 15 ans) sont dedans. une seule question tourne dans ma tête: comment a t-on pu en arriver là? Qu'est-ce-que j'ai raté?

Merci de revenir régulièrement faire part de vos avancées, ça aide beaucoup sur quoi faire ou pas.

Sosmaman - 01/03/2020 à 16h52

Un message aux parents..où en êtes-vous.?
Merci