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Vos questions / nos réponsesBonjour,
Je me permets d’écrire parce que je suis à bout.
Je sors de deux ans et demi de relation avec une personne addict au crack depuis 20 ans.
Nos débuts étaient tellement beaux, j’étais son « déclic » pour arrêter, il n’a jamais tenu longtemps sans cocaine, et chaque petite accalmie était un pur bonheur, il était mon idéal, gentil, doux, sportif, génial avec mes enfants, courageux, travailleur… Je l’ai aimé comme je n’avais jamais aimé aucun homme dans ma vie ( et je continue malgré tout le mal fait à l’aimer encore, je n’arrive pas à ne plus l’aimer).
On m’a parlé de perversion de sa part, parce que le crack le rend violent, menteur, manipulateur. C’est devenu depuis 7 mois des insultes quotidiennes, des menaces, du chantage. Il me terrorise au point où j’ai du faire un signalement et une plainte la semaine dernière en gendarmerie. Tant je n’en pouvais plus. J’en suis arrivée, avec toute la violence subie, à ne plus avoir envie de continuer à vivre, mais j’ai mes enfants que jamais je ne laisserai sans maman.
Je suis à bout, épuisée. J’ai dénoncé ses dealers, j’ai tout raconté aux gendarmes. Je me sens comme une espèce de « balance », mais je n’en pouvais plus, et j’espère au fond de moi que la justice sera son déclic ( le juge demandera sûrement une injonction de soin, et là où ça me fait mal, c’est qu’ils veulent l’interdire de me contacter… même si c’est pour mon bien, c’est très dur à accepter).
Voilà. Je me sens monstrueuse, et en même temps cette plainte, c’était un appel à l’aide désespéré parce que je sombre avec lui, à travers lui, et que depuis deux ans il ne voit pas la souffrance que sa dépendance inflige aux autres aussi.
Bonjour,
Je comprend ton geste, ton désespoir, et l'idée de la dénonciation a traversé mon esprit une fois aussi, alors que je ne suis vraiment pas du genre à réagir comme ça normalement. Dans mon cas ça ne fait "pas si longtemps" que ça qu'il consomme. Mais petit à petit je me rends compte que ses paroles sont remplies de mensonges et qu'il est capable de me regarder droit dans les yeux, sans ciller, en me jurant que je me trompe. Je n'ai pas vécu ce que tu as vécu, et il faut avouer que mon esprit (ou mon cœur) n'arrive pas à assimiler la vérité, alors j'ai décidé de ne pas agir de cette façon.
Par contre, j'ai fait un autre choix et jeté un œil à une de ses conversations téléphoniques, même si je déteste l'idée et que je lui ai avoué ça assez rapidement après. Ça a été le moyen pour moi de vérifier qu'il me ment, et au moins, je sais, plus de doutes possibles.
On fait ce qu'on pense être le meilleur choix. Personne ne peut dire si c'est le bon, et personne n'a le droit de te juger. J'espère que tu te pardonnera et surtout qu'un meilleur futur vous attends. Mais le plus important, tu le sais ce sont tes enfants. Et toi.
Donc pour l'instant, essaye de prendre soin d'eux, et de toi avant tout. Courage.
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