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Par Profil supprimé

Bonjour et bienvenue dans ce forum.

Nous proposons ici aux proches d'usagers de drogue ou d'alcool de partager leurs expériences.

Nous comptons sur vous pour raconter ce qui se passe pour vous, mais aussi pour lire les contributions des autres et y répondre si votre expérience le permet.

Nous espérons aussi que ce forum deviendra un espace de solidarité et de soutien mutuel pour les proches d'usagers de drogues ou d'alcooliques.

Nous vous rappelons que si vous voulez poser une question à Drogues Info Service, c'est alors dans la rubrique "Vos Questions - nos réponses" qu'il faut aller. Vous pouvez aussi juste déposer un témoignage dans... "Témoignages".

Cordialement.

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10 réponses


Profil supprimé - 06/03/2010 à 00h52

je me rend sur ce forum ce soir pour porter un énorme coup de gueule sutr l'hypocrisie autour de la prise en charge médicale proposée et j'insiste sur le proposée aux consommateurs ....c'est une honte
nous sommes dans l'ère du tout psychologique, de la totale came légale...
mon mari a fait 5 sevrages ...5 echecs !
pas étonnant
bowling, pétanque, équithérapie, café thérapeutique, assistante sociale et j'en passe .....
mais non de dieu ça ne sert à rien
la seule solution c'est le milieu fermé !
pas de contacts extérieurs, pas d'argent, isolement total ...jusqu'a ce que la drogue quitte l'organisme et après ok on peut proposer un travail
je dénonce ici l'unité jp pot sur l'HP de rouen une parodie de soins qui coute une somme faramineuse à la société avec 0 pourcent de réussite honteux
une vie brisée une famille déchirée des medecins qui deviennent des epiciers a coup de métha, thercian, valium, antidépresseur , ah bah que du bénéf pour les labos !!mais ou est le résultat
des hommes et des femmes shootés au légal qui revende leur traitement pour redilirer ?
mais ou va t'on, qu'est ce que les pouvoirs publiques attendent pour réagir
la drogue n'est pas une maladie c'est un fléau, arreter de dire messieurs les personnels de santé aux familles : nous vous rendons votre malade"
non et non il nous rende un tox et vous vous continuer dans la spirale infernale de culpabilisation qu'ils ont mis autour de vous, que ce soit le système médical ou les consommateurs ...
tout ceci est très destructeur, tout ceci est rageant , il existe des solutions mais personne ne veux les prendre ...je me répète le milieu totalement fermé et je vous en pris pas 8 jours comme en ce moment, ça ça ne sert à rien ....
je voudrais que les personnes concernées, le corps médical prennent conscience de la gravité de ce qu'il font d'une prise en charge aussi abbérante et inutile, je prie pour que ça arrive ....un jour peut etre

Profil supprimé - 26/03/2010 à 01h37

je lis votre message avec surprise , je vis en moselle , a metz plus précisement, et ici l'acceuil au point de vue médical, les équipes de soins, les deux centres de soins, et l'equipe psy, tout est fait pour encadrer au mieux un usager de drogue dure qui souhaite vraiment décrocher..Tout est mis en place pour une ecoute et une prise en charge du tonnerre! d'ailleurs plusieurs centres existent qui proposent differentes solutions, dont le milieu fermé d'ailleur, et ce n'est pas celui qui obtient le plus de réussite..
sincèrement les seules rechutes que j'ai vues au sein du centre qui m'a sauvé la vie ( et encore le mot est faible) c'était des gens qui n'avaient aucune envie réelle de décrocher..
je suis désolée de la dureté de mes propos, mais je ne suis même pas partie une demi journée...! je n'ai jamais fait la moindre cure en milieu fermé..!.
j'avais envie d'en sortir, j'ai trouvé un traitement de substitution, et ensuite je me suis cloitée chez moi, seule, sans personne pour me surveiller, et j'ai décroché..
je pense qu'obliger quelq"un a rester enfermé en milieu fermé n'est pas une solution, cette personne si elle ne se sent pas prète rechutera dès sa sortie , tout comme je pense que quelqu'un qui veut réellement en sortir n'a pas besoin du milieu fermé.
ce n'est pas l'endroit qui a de l'importance, mais notre conviction qu'on est sur un mauvais chemin et qu'on va crever.!!!
et croyez moi, je ne parle pas a la légère , en petite toxico qui ne sait pas de quoi elle parle.Je ne sais que trop bien de quoi je parle et je n'en suis pas fière!
je consommais quatres grammes d'héro par jours,et autant de coke.. tout les jours,..., pendant des années, la dernière années je n'avais plus de vie sociale , j'allais chez mon dealer, de là je rentrais chez moi, et de midi a sept heure du lendemain je me pintais sans relache, shoot après shoot.
j'ai tout perdu dans la came, ma maison, mes gamins, mon boulot( et j'avais mon entreprise) tout....!
Quelques overdoses, une septicémie et une gangrène plus loins, je pesais l'an passé 35 kilos pour 1m7O !
et bien pourtant, malgrès cette immense addiction, j'y suis parvenue, avec le soutient d'une equipe médicale , et sans partir en cure...
le millieu fermé dont vous parler fera que la drogue quitte son organisme, certe, mais que faites vous de ses envies , et elle sont souvent irréprésibles. les envies qui vous torturent le cerveau ne disparaissent pas avec le manque physique! la seule facon de les vaincre est la volonté, et ca le milieu n'a rien a faire là dedans.
je vous prie de bien vouloir comprendre la dureté de certains de mes propos, ils ne sont que le reflet de ma franchise copicate...

et si je peux ajouter quelque chose, bowling , petanque, et quithérapie, valent mieux qu'ètre seul dans sa tète a ne rien foutre....et a ruminer son besoin d'un shoot .
difficile de se faire un fixe au grand galop....tout comme en général on ne trouve pas de stéribox au club de pétanque....

Profil supprimé - 14/04/2010 à 18h53

Bonjour,
simplement ces quelques mots, je vous félicite pour avoir eu le déclic un jour de comprendre que vous alliez mourir, chose que mon fils n'a pas compris et elle est mort d'une surdose à 27 ans ! me laissant seule sur la route après un combat de 9 ans. Durant tout ce temps je n'ai rien compris à a souffrance, je l'ai mal aidé je le comprends trop tard et surtout en lisant vos propos. Je sais maintenant que lorsque le produit ne fait plus effet, le corps souffre atrocement à cause du manque et qu'il faut faire quelque chose à ce moment là pour aider le corps et l'esprit. Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Je suis heureuse de voir que tous les toxicomanes ne mourront pas...
bien à vous
Micheline

Profil supprimé - 17/04/2010 à 12h24

merci Micheline, votre message me vas droit au coeur ...
je ne trouve pas mes mots pour vous dire a quel point votre témoignage me désempare , quelle tristesse de vous lire , ....
Je pense par contre que vous devez absolument cesser de vous dire que vous avez " mal aidé" votre fils.. la drogue est un chemin que l'on DéCIDE d'emprunter , rien ne nous y oblige , et les proches ne peuvent rien contre cet immense envie ( besoin) j'étais trèss entourée , j'ai deux enfants merveilleux que j'aime plus que tout , et pourtant le drogue m'avait fait perdre de vue tout cet amour et tout le reste .. elle nous coupe tellement de la réalité et annihile tant nos sentiments que rien ni personne ne peut y faire .
Vous ne pouviez pas savoir ce que le manque de drogue peut faire, surtout n'en culpabilisez pas Micheline,un non-toxicomane ne peut pas le savoir , ni même le comprendre parfois. en 1990 j'ai perdu mon compagnon d'une overdose d'héroïne volontaire ( ne trouvant plus la sortie il a décidé de faire le grand voyage une dernière fois..) a l'époque je ne prenais pas la moindre drogue, et bien je n'ai rien vu , rien compris, au contraire, je m'agacais quand il était en manque, je pensais qu'il n'avait pas assez de volonté ( mon Dieu que j'etais dans l'erreur moi aussi , et comme il me manque chaque jour que je traverse...)
Je suis de tout coeur avec vous Micheline dans cette affreuse épreuve que vous traversez..je ne sais quoi vous dire si ce n'est que je vous serre fort dans mes bras en pensée..
The Thistle

Profil supprimé - 05/05/2010 à 07h35

Merci the thistle pour ton message qui nous ouvre les portes de l'espoir et qui nous prouve que la Vie peut être au bout du chemin...
Merci de me redonner la force , ce jour, de continuer à marcher aux côté de mon fils , car j'avoue qu'entre espoir et desespoir à chaque rechutte c'est souvent la peur et l'angoisse de la mort qui domine !!!Et que certains jours je finis par ne plus y croire ...
Pourrais tu me, nous, donner quelques bases pour me, nous, aider dans notre accompagnement car effectivement nous ne savons pas et ne pouvons comprendre , il faut le vivre pour le comprendre et il est évidement hors de question de tenter cette expérience...Mais que faire, que dire, comment l'accompagner sans ajouter de la souffrance à la souffrance ???
Je suis perdue ....
Je te souhaite très sincèrement d'être heureux .

Profil supprimé - 05/05/2010 à 07h43

Copicate
Je peux comprendre ta détresse et ton desespoir mais je trouve tes propos très durs !!!
Nous , non comsommateurs, ne pouvons savoir ce que vit un toxicomane et s'il existait une solution miracle je pense qu'elle serait connue!!
J'espère que tu as lu ou liras le témoignage poignant de the listhle , qui lui sait de quoi il parle ...
Je te souhaite bon courage

Profil supprimé - 05/05/2010 à 20h04

bonjour

merci pour votre coup de gueule votre vision des choses es tellement vrai evidente je suis completement de votre avis merci a vous de votre message il faudrai que cette societe comprenne enfin le probleme au lieu de faire semblant...un vrai suivi en isolement mais pas 3 semaines...es ce que quelqu un comprendra vraiment la gravite de la chose un jour merci merci

Profil supprimé - 19/10/2010 à 01h55

Bonjour,
Je m'exprime sur ce forum sans savoir si c'est réellement le bon endroit. Cependant j'ai besoin de rechercher des informations et des avis de plusieurs cotés.

L'un de mes frères -plus jeune de 4 ans- est confronté depuis au minimum 8 ans à un problème de toxicomanie.
Lorsque j'avais 18 ans je consommais de l'alcool tous les weekend et quotidiennement du cannabis. C'est pourquoi je ne me suis pas formalisé et encore moins posé en moralisateur quand j'ai vu mon frère suivre ma trace (si je puis m'exprimer ainsi).
Progressivement il s'est éloigné de plusieurs de ses plus proches amis pour se diriger vers d'autres personnes plus adeptes des défonces régulières à l'alcool. Pour ma part, rien de cela ne m'alarmait du fait de mon jeune age et de mon parcours similaire bien que plus raisonné et plus fidèle envers mes relations. durant cette période, il a stoppé la pratique de tous sports, beaucoup souffert sentimentalement, et évité autant que possible les rassemblements familiaux. J'ai progressivement constaté une augmentation d'agressivité dans son comportement et une radicalité dans ses propos.

Sont ensuite apparus les "sacro-saints" technivals que, pour le jeune mélomane que j'étais, je considérais comme une insulte à la jeunesse et à la musique. Mon frère en est vite devenu adepte. Ces rassemblements n'ayant d'intérêt qu'a la condition d'une consommation de produits, J'ai constaté que sa prise des drogues qui circulent dans ses endroits était très fréquente.Il lui arrivait même de s'en venter. C'est à ce moment que j'ai tenté de le raisonner et l'inciter à "calmer le jeu". Je m'y suis mal pris, mon aversion pour ce comportement et ce milieu a rendu mes propos trop moralisateur à ses yeux. Quelques temps plus tard, à son initiative il m'avouait parfois fumer de l'héroïne pour faciliter la "descente". Sur le coup, je suis resté sans voix malheureusement. Ce n'est que quelques jours plus tard que j'ai souhaité revenir sur ses propos avec émotion mais il a choisi de me parler d'expérience plutôt que d'habitude et j'ai choisi de le croire. J'étais d'autant plus confiant que parallèlement, il était promu dans son travail et faisait l'acquisition d'un logement. Dans les années qui ont suivies, je l'ai vu se séparer de son principal "pote de came", progresser dans son travail, construire une relation avec une personne avec qui il vit toujours, acheter une maison etc...
Pourtant je le trouvais en mauvais état physiquement et toujours très extrême dans sa consommation de cannabis et d'alcool mais je pensais que si il y avait vraiment un problème d'addiction, il ne pouvait mener de front une vie sentimentale et professionnelle. Je lui ai plusieurs fois fait des remarques sur ses consommations mais il bottait en touche en disant que c'était moi qui me faisait des idées et que je devais lui faire confiance. Bien sur, bien qu'il fasse preuve d'une énergie étonnante dans ses activités, le reste de ma famille s'inquiétait de son délabrement physique (1m80 mais pas beaucoup plus de 60 kg). Je me suis retrouvé pris en sandwich entre lui et mes parents (c'est toujours le cas aujourd'hui). J'ai finalement été obligé d'avouer à mes parents qu'il y avait "peut être" un problème d'alcoolisme. Cette simple affirmation les a beaucoup affecté et j'ai donc soigneusement évité de parler du reste. Ceci dit, j'ai réussi à nous réunir tous les quatre pour discuter exclusivement de son alcoolémie. Il a passé son temps à tisser des mensonges si convaincants que j'ai failli y croire et que je pense il croyait lui même. Il a réussi à rassurer nos parents mais j'ai alors pris conscience que sa situation était très préoccupante. Il refusait complètement d'admettre les faits devant ses proches et repoussait toutes confrontations à ses problèmes. J'ai choisi de me rapprocher de lui par le biais de quelques uns de ses amis que je fréquente également. Ce qui m'a fait le voir plus souvent. J'ai constaté plusieurs choses dans son comportement mais lorsque l'on cherche un défaut, on le trouve donc je ne voulais pas tirer de conclusion hâtive. Les somnolences étaient quand même très fréquentes. Finalement, un de ses amis m'a avoué il y a peu sa dépendance à la came qu'il fume ou inhale (pas d'injection à priori). Ceci à l'insu de sa compagne (???) et de son entourage professionnel. C'est pour cette raison que j'ai écris ce post interminable. Sans doute parce que ça me fait du bien aussi. Je dois absolument agir. Pour lui bien sur en priorité mais pour moi aussi. Je ne me vois pas en cas de problèmes d'overdose ou de justice devoir dire à mes parents que c'est une conséquence d'un processus dont je savais qu'il était engagé depuis plus de dix ans. Je pense que je vais avoir une discussion avec lui et lui dire en premier lieu tout l'amour que je lui porte mais également qu'il doit s'investir dans une recherche de solution pour se sortir de ce bourbier auquel cas il aura mon soutien. Dans le cas contraire, je cesserai mes relations avec lui parce que je ne supporte plus qu'il me mente. Cette deuxième option est très certainement idiote et mauvaise mais elle aura pour bénéfice de mettre le reste de ma famille dans le coup et de percer un abcès que j'ai.
Je suis conscient que certains proches de toxicomanes vivent des situations bien pires encore. J'ai lu les témoignages de violence, de vols et autres mais si quelqu'un voit que la situation n'est pas désespérée, je veux bien être conseillé.

bon courage à tous.

Profil supprimé - 15/12/2010 à 20h47

Cela fait 7 mois que je frequente un homme qui prend de lheroine.Il nen a pris "que" 2 fois il s'accroche et veut sen sortir sans aide de professionnels.je lui en veux de ne pas pouvoir laider.nous savons tout les 2 quil va recraquer que le chemin va etre long.Bqps reconnaitront mon parcours passant par la déception la colere la crainte la tristesse le desaroire le bonheur la joie mais que faire quand les sentiments sont presents.Au debut jai etais comprehensible ouverte consilliante jusquau jour bien sur il a craquer.Jai vu la voiture seloingner et je nai pas courru apres.Aujourdhui jai du mal a reprendre ce chemin de confiance qui implique lapaissement le reflechi et le soutien.Il faut que je lui réouvre mes bras pour quil puisse ce reposer.Aujourdhui il faut que je me remette en question pour ne pas le faire fuir.

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