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Sevrage de cocaine / violence

Par Md95

Bonjour
Dans l'attente de mon rendez vous psy, j'ai besoin de parler...et pour une fois d'être écoutée.
Mon mari consomme environ 4g de cocaine hebdo depuis 5 ans, avec tout ce que cela implique : violence, hallucinations, paranoia, agressivité, problémes financiers et meme absence de vie sexuelle.
Cet été j'ai eu le courage de dire stop et j'ai quitté la maison avec mon fils. Ce fut comme un electrochoc pout lui et il a accepté la cure. Le 8 aout, il a fait son rendez vous de préadmission et il etait dans l'attente d'une place. Motivé, une alliance therapeutique avec le psychiatre qui l'a reçu : le reve ! Je lui ai redonné une chance pour le soutenir dans sa démarche de soin.
Durant tout le mois d'aout il a eté abstinent. Physiquement cela a été compliqué : spasme musculaire, tremblement, boulimie alimentaire, envie de reconsommer. Il s'est aidé du CBD pour retrouver un rythme de sommeil et ca a marché.

Le 10 septembre, il a eu sa place en cure, mais il n'a pas donné suite. Il me l'a caché. Lorsque je l'ai appris en appelant la clinique et en ai parlé avec lui il m'a dit ne plus en avoir besoin car il etait guéri.

Depuis je suis en colere, et lui s'est remis à adopter des comprtements proches du maniaco depressive avec des phases amorphes et des moments d'agressivité et de paranoia. Il a commencé à me repprocher de lui lancer des "pffff" puis de le denigrer, de le regarder de travers. Cette paranoia "hallucinatoire" engendre envers moi de la violence verbale reccurente, comme lotsqu'il consommait. Dernierement il m'a accusé d'avoir traité sa mére de connasse alors que je n'avais rien dit. Il m'a craché au visage devant notre enfant de 10 ans. Aucun regret, aicun remord il m'a dit "oui tu le merites".
Je retrouve le meme monstre que lorsqu il consommait or j'ai vraiment tendance à croire que depuis le 25 juillet il n'a rien pris.

Son agressivité, les injures, les humiliations ont repris depuis 15 jours. Aujourd'hui j'ai peur de lui. Je ne sais plus quoi faire si ce n'est saisir en urgence le JAF.

A-t-il reconsommé ? Est-ce les sequelles sur son cerveau ? La seule chose que je sais c'est qu'il est dans le déni et dans le refus de soin

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3 réponses


Pepite - 01/10/2025 à 13h18

Bonjour,

Je suis désolée de vous savoir dans un telle situation.
Je sais à quel point c'est épuisant.

Sa conduite vous insécurise et nuit à votre santé mentale tout comme à celle de votre enfant.

Je pense que vous êtes perdue parce que vous avez du coeur et certainement des liens d'attachement. Quels sont ils ?

Vous aviez pris la bonne décision.
Le reste lui appartient.

Protégez vous.
Prenez soin de vous.




Jok66 - 01/10/2025 à 13h44

Salut MD

Je ne pense pas qu'il est repris mais ça c'est difficile à dire, ce que je sais c'est que le manque et le sevrage peuvent provoquer se genre de comportement, je l'ai vécu aussi à moindre dose.

Généralement qu'on est pas en manque et qu'on est sous produit l'on est bien.

C'est très dur de vivre avec une personne ayant cette maladie, votre alliez sera le temps, avec le temps tout redevient relativement normale mais ça peut paraître interminable et sans issue aussi bien d'un côté comme de l'autre.

Une seule chose que je ne tolérerais pas ou très très peu seront les rechutes
Pour moi bien que beaucoup disent le contraire elles ne doivent pas faire partit du processus de guérison. Si une personne peut et veut ( car certaines ne peuvent pas malheureusement je crois ) elles préféreraient endurer toute les souffrances que le sevrage peut provoquer en s'accrochant et en sachant qu'avec le temps tout redeviendra plus facile, que de succomber au bonheur éphémère et l'enfer que cela entretient et entraîne dans notre vie.

Je vous souhaite le meilleurs. Très dur de ressentir des sentiments pour une personne dans cette situation.

J'ai été consommateur de cocaïne basé.
Et en couple avec une femme formidable mais transformé par cette chose.

Jok66 - 01/10/2025 à 16h33

Pour les rechutes je parle qu'on on a entamer un réel parcours de soîn, commencer une thérapie, mettre sa famille au courant ou commencer a prendre rdv avec des professionnels.

A partie de la on nest censé n'être plus dans le deni.

Ha moins que ces démarches ne soit faite pour faire "plaisir" a l'autre

Si ces démarches sont vraiment sincère je pense qu'il vaut mieux éviter de se dire que l'on peut rechuter car trop difficile.

J'ai pas mal rechuter aussi, mais dès lors que j'ai tout avoué à ma famille et commencé mon parcours de soin j'en ai eu très envie mais me le suis formellement interdit

Après en me relisant j'avoue peut-être que certains auront sûrement des chemins de guérison différent.

Mais ce donner le droit de rechuter et une porte ouverte à double tranchant je pense.

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