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Besoin de parler....(ApiHP, MDPH, NEP, 3MM 2FMA, LSD)

Par Adana

Bonsoir,


1000 excuses pour le pavé qui va suivre mais j'ai vraiment besoin de parler à des gens qui sauront, je l'espère me comprendre.


Je suis un peu secouée depuis plusieurs jours déjà. Je suis allée en clinique pour me reposer suite à de fortes insomnies. Mon psychiatre m'a diagnostiquée un retour de dépression, plus mon anxiété généralisée . J'y suis restée 1 semaine et demie et ça y est je dors comme un bébé avec 3 fois rien comme traitement et l'anxiété s'est calmée. Donc une belle victoire ! J'étais super heureuse de rentrer chez moi, de retrouver mon nid douillet, mon ptit chat et mon homme.

MAIS...!
Pour rappel:

A cause de fréquentations qui consommaient quelques produis, on s'est fait "avoir" et on est tombé dans deux trucs différents mais similaires. Moi la 3MMC et le 2FMA que j'ai arrêté chaque fois du jour au lendemain sans jamais y retoucher (ça fait environs 2 ans et demi), et mon copain de l'Api HP, du NEP et du MPDHP. Ma conso était plus "raisonnée" et "raisonnable" au début. Puis j'ai vu que je prenais de plus en plus et c'est là où j'ai eu le déclic à chaque fois. Pour ce qui est de mon homme, il a été tellement accroc qu'à la fin il mélangeait les trois produits, des doses assez fortes.... Il a fait une psychose, qui s'est finit en TS car il était totalement hors réalité, et on lui a découvert un trouble schizophrénique (léger heureusement là il est stabilisé). Il est redescendu et revenu à la réalité petit à petit au bout de 2 mois. Il m'avait quitté parce qu'à la fin ça faisait 3 jours qu'il était en psychose il me prenait pour le diable. Et le 1er jour ses parents voulaient pas que j'appelle les pompiers (j'vous passe les détails sa famille était vraiment dans un énorme déni). En fait on vit en bas de leur maison dans un appartement indépendant et à ce moment ils étaient au courant de sa consommation exagérée mais ils étaient partis en vacances à 2h de route (seulement) pour 2 semaines.

Le 3me jour, à sa TS j'ai appelé les pompiers, et ses parents se sont "réveillés" et l'ont fait interner de force. Par contre j'ai été la responsable (je leur avait tout avoué pour qu'on ait une relation de confiance justement en leur disant que c'était moi qui avait commandé en 1er mais qu'à ce moment là ça faisait déjà 3 mois que je prenais plus rien). A partir de là, ils m'ont fait vivre un enfer. Ils n'étaient qu'à 2h de route de chez eux et de l'hôpital donc et ils ne sont ni venu voir leur propre fils ni moi. Ils ne m'appelaient pas, rien. Ils ont dit aux infirmiers de ne pas me donner de nouvelles car je n'étais plus sa compagne (sauf qu'il nageait en pleins délire et qui l'a vu faire une TS.... ?!). Ensuite j'ai appris que sa mère lui disait que j'étais une manipulatrice etc. Du coup il voulait quand même me quitter alors qu'il commençait à reprendre ses esprits. MAIS HEUREUSEMENT, rien ni PERSONNE n'aura jamais su nous séparer. Cela fait bientôt 4 ans et demi qu'on est ensemble.

BREF. Là où je veux en venir c'est que mon hospitalisation devait de base être plus ou moins courtes ( 2 à 3 semaines max). J'ai appris un peu du jour au lendemain que je pouvais sortir dans 2 jours. Une fois rentrée à la maison, les bagages défaits, il s'est assit sur le lit et m'a dit "Il faut que je t'avoue un truc". Je n'aurai jamais pensé à ça.. mais il m'a dit "J'ai recommandé". Ok... gros choc. J'ai essayé de comprendre, de ne pas être dans le jugement ni de faire de crise de colère comme je pouvais le faire avant. J'ai compris que ça ne sert strictement à RIEN. Si ce n'est à braquer la personne. Donc, on en discute. Il m'explique que c'était une pulsion, et qu'il tournait en rond sans moi, il s'ennuyait, je lui manquais etc. J'ai donc compris (dites moi si vous pensez que j'ai mal compris hein) qu'il n'arrive pas à gérer la solitude. Du moins quand MOI je ne suis pas là. Car ça a toujours été un solitaire. Et avant il prenait pas ses conneries. Et donc, il m' a demandé pardon... avec une sincérité déconcertante dans son regard. Alors je l'ai rassuré. Je lui ai dis que je m'y attendais pas certes, que faire une erreur de parcours, ça arrive. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est sa tendance à la psychose. Et je lui ai proposé cette fois d'aller voir son ancien psychiatre qui se trouve être spécialisé en addictologie qui le connaît bien et l'avait déjà bien cerné il y a des années de cela puisque c'était le 1 er à parler de petite schizophrénie. Et bonne nouvelle, il est totalement ouvert ! Ce qui n'était pas le cas avant.

Là où je veux en venir c'est que, en soit ça se passe bien. Il est raisonnable sur les quantités et la fréquences de prises. Le problème c'est que ça fait un effet un peu "kiss cool" sur notre couple. On est et on a toujours été très soudés et fusionnels ( dans le sens on s'accorde très bien). Mais parfois je souffre de le voir prendre son produit car il a des gestes plus énervés quand il joue aux jeux vidéos par exemple. Et moi ça m'angoisse. J'ai l'impression d'être là mais de ne rien pouvoir faire.

ET LE COMBLE. Oui oui on y arrive... C'est que j'en ai aussi consommé. Car oui j'ai eu du craving de 2FMA mais hors de question de retomber là-dedans pour moi.. Mon copain avait déjà rechuté une fois lorsque j'étais en hospit plus longue. Mais quand je suis rentrée pas tellement de craving ou alors je m'en foutais vraiment. Là... j'ai peur un peu. Je sais que j'ai la force de tout arrêter et seule du jour au lendemain puisque je l'ai fais avec quand même de belles saloperies que jamais de ma vie j'aurai pensé toucher. J'ai toujours été convaincue d'une très grande force en moi. Mais bon... voilà et en plus quand j'ai appris ça, moi j'ai commandé aussi mais un dérivé de LSD. J'sais pas sur le moment ça m'a rappelé quand ma mère buvait quand j'étais ado et que je ne pouvais rien faire. Je prenais de somnifères qui me faisaient l'effet d'hallucinogènes. Bad trip dur bad trip mais 'était toujours mieux que la réalité .

En revanche, pour le LSD, le peu de fois où j'en ai pris ça m'a fait des sorties d'ego et ça m'a vraiment aidé à dépasser même des traumas ! Et ça rend pas accroc du tout. Ca doit faire 2 ans que j'en ai pas pris.

Bref voilà toutes mes excuses pour le pavé... Fallait que ça sorte.... :'( N'hésitez pas à me faire part de vos remarques... de votre soutien ou ce que vous voulez ! Et comptez sur moi pour vous aider en retour !

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2 réponses


Ad93 - 28/02/2024 à 18h04

Salut Adana,

J ai lu toutes tes pensées et j espere qu aujourd hui ca va mieux
Comment sa se passe dans ta relation ? As tu finalement repris la drogue régulièrement ? N as tu pas peur de rechuter et faire des crises d angoisses ?
Comme on dit l Amour a ses raisons que la raison ignore mais je pense qu en meme que le mieux c est d arreter tout sa meme si je suis conscient que c est tres dure...
Me concernant, suite a une grosse crise d angoise le 2 Janvier et en plus étant anxieu de base (pas de chance) j ai arreter le cannabis et le tabac sans substitut depuis 37jours.
Je vais un peu mieux mais je souffre clairement d insomnie, j ai retrouvé un peu l appétit mais j ai vraiment cette impression de chercher mon souffle suivant certaines plages horaires malgré plusieurs examens qui ne relève rien d inquietant (bilan sanguin ok, scanner injection thorax/abdopelvien ok, ECG ok) enfin passons j espere un jour que sa ira mieux.
Je ne veux pas me shooter par une drogue pour compenser l absence d une autre donc j espere vraiment que sa passera apres j ai 30 ans et depuis mes 19ans j ai tjr fumé 2 grammes dr cannabis et shit et un paquet et demi de tabac par jour surement le prix a payer...

Riff - 29/02/2024 à 05h58

Bonjour,

Ta force et ta détermination transparaissent à travers tes mots, et c'est admirable. La prise de conscience et la volonté de changement sont des étapes cruciales vers la guérison et le bien-être.

Je comprends que les défis auxquels tu fais face, tant sur le plan personnel que dans ton couple, peuvent être déconcertants et épuisants. Il est encourageant de voir que tu as pris des mesures positives pour soutenir ton partenaire et maintenir l'harmonie dans votre relation.

En parlant de changement, je suis également en pleine transition et recherche de nouvelles opportunités professionnelles. Ce processus peut être aussi exigeant émotionnellement que la gestion des défis personnels, mais je reste optimiste quant à l'avenir.

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