Laetitia38959 - 29/11/2022 à 15h36

J'ai rechuter malheureusement et je n'ai jamais réussi à retenter l arrêt... Aucun traitement ne M aide, je pense qu'il faudrait être hospitalisé, sortir du quotidien. Pour le moment je ne compte pas retenter l arrêt, beaucoup trop impactant

SkyNerd - 11/02/2023 à 20h42

Bonjour, je tiens à rester Anonyme, j’ai 21 ans, mais je vais vous expliquez mon cas. Cela faisait maintenant 6 ans que je fumais tout les jours, 2 à 3 joints par jour. Notamment celui du soir qui était inévitable peu importe si j’étais en sortis, chez de la famille etc… Je commençais à sombrer peu à peu dans ce que je pensais être une dépression, mes journées se ressemblaient toutes, j’ai décroché au niveau scolaire en ratant mes études supérieures. Je vous passes les détails barbant mais j’étais persuadé que j’avais touché le fond et que je n’arriverais pas à me sortir de cette « addiction » paradoxalement je n’en avais pas l’envie non plus. Cela m’a rendu inactif, le plus gros glandeur imaginable. Mes journées se résumaient à fumer, glander, fumer et dormir puis rebelotte. Je vis encore chez mes parents et mes relations avec eux se déconstruisaient, je devenais en plus d’être insociable un véritable cadavre dans mon lit, je sombrais dans mes pensées et tout les soirs, évidemment juste après avoir fumé je refaisais ma vie tout en m’imaginant capable d’arrêter cette merde. Mais vous le devinez le lendemain je reprenais cette fâcheuse manie… Récemment j’ai trouvé un travail qui me plaît particulièrement, ça a rendu fier mes parents et je ne me voyais pas les décevoir. J’ai déjà perdu un travail car j’ai dû me défiler avant une visite médical qui ne tolère pas la présence de THC dans l’urine. J’ai oublié de précisé qu’en plus d’être devenu un branleur professionnel, j’ai rompu contact avec tout mes amis, mon entourage et presque ma famille proche, je m’étais enfermé dans cette chambre, dans mes pensées(aussi sombre qu’elle pouvait l’être.) Je ressentais ce besoin incessant d’arrêter car je me sentais couler. Revenons-en au travail que j’ai trouvé, celui ci implique une visite médical dans les mois à venir, il faut à peut près 90j pour éradiquer le thc de mon urine et cette envie de garder ce travail de rendre fier mes parents. Et du jour au lendemain j’ai décidé d’arrêter, ça commence par jeter sa marchandise et faire un trait dessus. J’ai décidé de m’armer de 2g de CBD sous les conseils de mes amis et pour mon cas j’ai réussi à m’en défaire du jour au lendemain, casiment sans effet secondaires si ce n’est des rêves et incessant qui sont plus des cauchemards mais sûrement relatif à la personne. Je pense que la volonté est la clé pour arrêter cette merde, trouvez vous une raison d’arrêter qui vous tient à cœur, essayez le cbd comme substitut (qui n’est pas obligatoire) et essayez d’arrêter, tout se passe dans la tête je vous jure que c’est beaucoup plus facile qu’on ne le pense, j’étais persuadé de jamais en sortir et aujourd’hui je regrette juste de pas m’y être prit plus tôt. Ayez confiance en vous, vous êtes la solution de vos problèmes! (J’ai commencé One piece [+1000episodes] et cela m’aide à ne pas y penser). Quand vraiment j’y pensais trop je me roulais un petit joint de cbd avant de dormir. Mais quand j’y pensais ça me rendait plutôt fiere, fiere d’avoir pu surmonter ca, et hésitez pas à clamer vos exploits à votre entourage. Merci de la lecture . Ça fait ojd plus de 2 semaines que je suis sevré et je n’arrête pas de m’en venter. Bon courage je souhaite à tout le monde de s’en sortir aussi facilement que moi, tout se passe dans la tête.

Luciano143 - 09/03/2023 à 14h55

Bonjour
Je vous parle de mon cas ...
Je fumé une dizaine de joint par jour avec une tendance a me lever 2heure avant mon boulot pour en fumé 2 depuis mes 13ans ,j en est 40.
Le declique c fait il y as 10jours ,je vient d apprendre que je vais devenir papa d un petit garçon.
10jours déjà et j y pense tout les jours ,je ne pense que as ça.
Je ne voulais pas de traitement je n utilse que de l huile cbd 30%au réveil .
Alors oui je ne fume plus, oui j ai tout arrêté mais je me sent malade ,je suis colérique,tendu ,irritable et je ressemble à tout ce que je ne voulais pas ressemblé.
Malgré le sevrage nous serons toujours des fumeurs,abstinent peu être mais des fumeurs qd même.
Je lis que certain on su arrêté 3semaine et ressentir encore le besoin ,je vous comprend tellement, avant mon bb la weed été l amour de ma vie.
J arrive à rentré chez moi (c été pas gagné j avais peur de mon canapé et des mauvaise s habitude qui lui est associée)
Donc mon conseil est simple.
Remplacer votre addiction par une autre et le sport me semble être la meilleur façon de combattre notre mauvaise habitude.
Rentré chez vous épuisé, en aillant faim...
Ne rentré pas chez vous tant que vous n été pas fatigué voir épuisé.
Je fait 30 km par jour à pied ,après 7j,je me refait à faire 3repas par jour(ca ne m arrivé plus depuis mes 25ans)
J espère pouvoir revenir vers vous dans 10jours pour vous dire où j en suis.
La vie est belle je me le répète 20fois par jour, l addiction est une prison mais nous somme plus fort quelle.

Laetitia38959 - 09/03/2023 à 15h54

Je te souhaite d'y arriver, quelle belle motivation la paternité j avais réussi à arrêter pour mon fils aussi pendant ma grossesse, mon arrêt le plus long. J espère avoir de belles nouvelles de toi, c'est pas une étape facile physiquement et psychologiquement, courage !

mmae - 11/03/2023 à 15h06

Bonjour,

J'ai besoin de vous parlez de ma situation. J'ai 24 ans, et je fume des joints tous les soirs depuis maintenant 5 ans. J'aime cette sensation d'être défoncé le soir et de regarder des séries ou d'être dehors seule dans mes pensées. Mais malheureusement depuis 2 mois j'ai dû arrêter du jour au lendemain à cause de bad trip très violent ... maintenant à chaque fois que j'essaye de fumer je pars en crises d'angoisses, c'est très étrange je pars très long dans mon esprit en me posant des questions très existentiel du genre "à quoi sert la vie si on meurt tous à la fin ?" "quel est le sens de la vie ? " etc ... depuis je reste bloquée sur ces questions et je n'arrive plus à profiter du moment présent.

De plus, depuis que j'ai arrêté de fumer je m’ennuie profondément le soir .. je tourne en rond et je n'arrive plus à profiter des choses que j'aimais avant .. je n'arrive plus à lire, à regarder de film à faire tous ce que j'aimais avant .. et je n'arrive également à plus à être seule. Je pense que je fais une grosse dépréssion .. et ça me fait peur .. J'ai peur de ne plus jamais retrouver ma joie de vivre, j'ai peur d'être bloqué sur ces pensées intrusives du sens de la vie .. j'espère que des personnes sont passé par là et pourront me communiquer leur expériences. Je vous remercie pour votre écoute.. bonne journée à vous.

Madmoud - 23/03/2023 à 14h18

Salut all bandes de faibles (humour noir, je m’auto insulte mdr) j’écris joint à la main car je suis un faible shiteu depuis l’adolescence, période où j’ai perdu mon grand frère qui était lui aussi accroc à un peu tout. Grâce à lui, déjà, je me félicite de ne jamais avoir tapé une seule ligne même si j’avais des milliers d’occasions d’essayer cette m.
Je vous lis du haut de mes 40 ans atteints depuis qq jours et je remercie tt le monde de s’exprimer c’est vraiment d’une grande aide.
Tout les matins depuis 15 ans, je sais que je dois arrêter et je me le dis mais ça ne suffit pas. Ça fait même super mal. Mais Comment vivre sans partir sans fonsdé sans se degluinguer la tête sans calmer ce moulin à pensées avant de dormir…?Mon Medecin m’avais prescris des trucs pour dormir il y a qq années et j’avais réussi à arrêter 1,5 mois en buvant de l’alcool très souvent et en fumant un bon paquet de clopes pr jour (du grand n’importe quoi). J’ai repris en fumant sur un oinj lors d’une partie de poker (c un de mes metiers, croupier et organisateur)
J’ai quitté un travail qui me permettait de ne pas fumer du matin a la fin de journée mais une pensée m’obsédait après le déjeuner:
Faut que je me dépêche pour fumer quitte à se mentir à soit même en se disant « je vais fumer et après je reviens au bureau jusqu’à 20h ». Je crois qu’en 6 ans dans cette boîte je ne l’ai jamais fait mdr. Comment ais je fais pour tenir dans ce monde du travail et dans ce monde tout court pour accomplir tout ça ? Comment ais je fait pour dissimuler à une partie de mon entourage mon addiction ? Ma réponse est simple « Bravo » mais regardons le truc depuis le début… J’aurai pu faire de grandes choses. Aujourd’hui c’est le 1re jour du ramadan et au lieu de gérer une entreprise ou une famille ou une équipe… aujourd’hui je n’ai rien. Pas d’enfants, pas de perspectives motivantes dans le travail et toujours la procrastination qui parallise ma vie et qui m’enflamme quand le sac est trop plein. Le ramadan qui est une période magnifique de fête en famille et entre amis ne sera cette annee comme dab qu’une souffrance de plus, de culpabilité, de mensonge et lol de mal de ventre: Clopes, café, joint…
Je dois commencer ou recommencer un sevrage et comme m’avait dit mon Medecin, arrêtez et si vous reprenez, ne vous blâmez pas et osez recommencer car si il faut le refaire 5 fois, un jour ça fonctionnera.
Ça fait du bien d’écrire et de se relire. Je vous remercie d’avance, je vous lirai et réécrirai j’espère pour parler des étapes de mon sevrage qui Jspr sera plus « logique » que la dernière fois.
La biz

Laetitia38959 - 23/03/2023 à 16h19

Bonjour à tous, pour mmae, je te souhaite de retrouver un équilibre, je t encourage à t accrocher, mm si ça sonne un peu hypocrite parce que moi même mes essais ont été des échecs, mais chaque année je me force à essayer d arrêter, chaque jour sans fumer c est un jour de pris dans ma vie. Tu as du mal à profiter de ces moments comme avant car ton cerveau a associé, ces moments de détente au cannabis, il a du mal à dissocier et ça fait très mal. Je n'ai jamais vécu de "bad trip" avec le cannabis mais je crois que c'est un mal pour un bien, c'est comme un signal de toi à toi. La vie est bien plus belle sans ça, il suffit que ton corps s en rappel, et si tu peux t accrocher fait le, fait toi accompagner, psychiatre médecin et dialogue ici, ça fait presque 20 ans que je fume et je garde espoir dans le fond de me retrouver un jour, tu es jeune encore, je te souhaite de te retrouver sans cette merde. Prends soin de toi et hésite pas à vider ton sac ici mm tous les jours si besoin


Et madmood ton témoignage fait mal, je ressens ce que tu dis, la souffrance et tout les à côté que la fum appprte... je sais pas vraiment par où commencer, tu es très difficile avec toi, dans le jugement de toi même dans cte dépendances. C'est déjà assez douloureux sans te lyncher toi même... Peut être que cette période te fera du bien...tu peux peut être te fixer de petits objectifs. Personnellement je fais carême, et j'y suis encore jusqu'à Pâques, je voulais arrêter durant cette période, mais c'est pas le moment pour moi, je suis déjà fière de ne pas avoir touché à l alcool... C'est une petite victoire mais je me concentre dessus, il y a eu 2/3 journées où j ai réussi à tenir avec un seul joint le soir, et c est une "petite" victoire encore mais c'est énorme pour moi. Y en a pour qui c'est débile ou pas assez, peu importe, chaque pas chaque avancée est propre à chacun et je pense qu il Y a clairement un cheminement psychologique... Je crois que ta vie a pas été facile non plus apparemment, marquée par des trauma, je pense qu un travail de parole est nécessaire parce que ça comble beaucoup de failles cette merde ça tasse les choses qui doivent émerger. Je te souhaite un bon ramadan, je te souhaite de te retrouver, de t aimer, et de te pardonner peut être aussi. Force et honneur les copains

Olivier 54150 - 28/03/2023 à 17h37

Bonjour Laetitia, bonjour tous.

Dans mon expérience, rechuter ma beaucoup démotivé.
Après 15 ans de consommation intensive, jusqu'à 15 joints par jour et plus, j'ai arrêté avec un traitement de choc mais efficace c'était en 2015.
Un arrêt presque facile, au bout de trois mois j'arrêtais tout mon traitement pour revenir enfin à une vie sereine et équilibré.

3 ans après, apparemment bien dans ma peau et plein de projets, la dépendance au thc oublié, j'ai refumé un joint dans une situation émotionnelle inédite pour pour moi c'était en août 2018.
Quelle bêtise.
Les quatre années qui on suivie fut une galère de tentations de gérer, arrêté, rechuté...

Là ça fait un ans que je n'y ai pas touché.

Pour résumer j'ai mis quelques mois la première fois pour arrêter et me sentir bien et quatre années la deuxième fois.

Je ne viens pas ici crier victoire, loin de là.
Je viens pour ne pas oublier, partager et encourager.
Je suis abstinent à l'alcool depuis 1998, lutter contre les addictions semble être... mon truc.

Chacun est différent mais voilà ce que j'ai appris et qui me semble assez général.
A l'arrêt du thc, au dernier joint écrasé, c'est trois mois de galère derrière. Trois mois pour dire qu'on ne pense plus trop au produit.
L'environnement est important, pouvoir s'exprimer et se faire pardonner de son humeur parfois exécrable.
La motivation, le souhait de lever le voile et de voir des vérités pas toujours très agréable, faire la part des choses, trié, se réaffirmer.
À l'arrêt, on ne supporte plus rien mais avec le temps ça s'arrange. Il faut redéfinir toutes ses zones de tolérance pour retrouver un équilibre.

Arrêter de sous estimer le côté délétère et addictifs du thc. Ce truc est une vrai prison.

Il n'y à pas de vérité dans ce que je dis, c'est juste un partage.
Je connais des gens qui fume depuis 40 ans et qui le vivent très bien...en apparence, et que l'idée d'arrêter ne leurs viendrai même pas à l'esprit...la prison est doré comme on dit, alors pourquoi vouloir en sortir.
Mais vous, vous êtes là

Oliv

Alexthealien - 29/03/2023 à 10h53

Bonjour a tous,

Je viens apporter ma petite pierre à l'édifice.
Je fume depuis mes 15 ans et j'en ai 24 ça fait donc presque une décennie et pendant la plupart de ces années j'ai fumé entre 5 et 15 grosses battes par jour (surtout du shit).

J'aimais vraiment beaucoup ça, je me sentais heureuse sans le bruit dans ma tête, mais j'ai du arrêter parce que le bruit revenait, parce que j'ai ruiné pas mal de relations humaines a cause de ma colère, et parce que je voyais mes capacités décliner.

Aujourd'hui ça fait presque 2 mois que j'ai arrêté, bizarrement j'ai pas trop envie de refumer et les capacités sont pas mal revenues mais le bruit est toujours aussi fort, j'ai l'impression de devenir folle, et la colère ne s'en va pas non plus. Je me demande si je me suis pas trop droguée pour être une bonne personne, une personne heureuse et équilibrée (j'ai pris un peu de drogue dure aussi mais jamais régulièrement. Mais du coup, je connais le faux bonheur, est-ce que le vrai est innateignable ?)

J'ai des anxiolytiques mais a force ça commence à me faire des symptômes de dépendance donc je vais devoir arrêter.

La seule chose qui va bien est le sommeil (j'ai juste eu une semaine de cauchemars intenses mais maintenant je rêve normalement c'est plutôt sympa), Laetitia je m'adresse à toi particulièrement, quand tu voudras arrêter de nouveau pense à la melatonine (novanuit, etc) je sais que ça paraît ridicule pour quelqu'un qui prend du valium mais justement j'ai eu mon sommeil détruit par une période de somnifères et il n'y a que ça qui me fait dormir, sinon impossible de fermer l'oeil.

Enfin voilà, je vous partage tout ça parce que je rejoins beaucoup le témoignage de ceux qui se sentent vides, pas plus joyeux qu'avant, pas plus intéressés par faire des choses, juste un peu moins conne pour ma part. Je sais pas combien de temps ca va durer et j'ai peur de rechuter non pas par envie mais par besoin de ressentir à nouveau quelque chose de positif.