311015 - 25/01/2023 à 07h56

Eugénie2004 je suis tout à fait d'accord avec vous et malheureusement les médecins ne sont pas du tout de bon conseil sur les drogues ça a toujours été malheureusement ils veulent pas écouter les consommateurs ils croivent que leurs études fait tout le reste malheureusement les drogues ne font pas les mêmes effets et réactions chez les gens chacun a ses propres effets et réactions mais après au final malheureusement au bout d'un moment on en arrive tous au même poids on est accro et on arrive plus à s'en sortir mais les médecins à part de l'aide des médicaments c'est tout ce qu'ils savent faire mais honnêtement je vois pas à quoi ça va servir d'arrêter une drogue pour se mettre dans les cachets car c'est tout autant addictif.

Eugenie2004 - 28/01/2023 à 02h32

Bonjour a toutes, bonjour 311015, drôle de pseudo mais j'aime bien.
Cela faisait un moment que je n'étais pas venue sur le fil. Merci d'avoir apporté votre témoignage.
Si chacun se disait, chaque parent, médecin, avocat,...que cela pouvait lui arriver, comme c est arrivé à votre mère et aux meres que nous sommes, si le président de la République réalisait que si une personne ne réussit pas socialement sa vie ce n'est pas forcément de sa faute, si chacun comprenait que le manque de force de caractère (qui selon moi contribue a mener a la drogue) n'est pas forcément une lâcheté, si chacun s'avouait que la société s'organise a son avantage au détriment de ceux qui vrillent, elle a besoin de parquer ce 1%, pour mieux se développer, et de se dire qu'il ne tient qu'à lui de s'en sortir, en prétendant que ça ne dépend que de sa volonté, la société se dedouanne, et c'est ainsi que personne ne nous aide, nous parents, et que personne ne vous aide, vous nos enfants, les 1%. Comment pourrait elle se repenser, cette société ? Je pense que mon enfant a manqué d'insouciance et de bonheurs a l'école en tout cas au collège et au lycée, que la compétition et les sciences sociales apprises trop tôt, le management des 18 ans, l'entrepreneuriat promu des le post bac, avoir un plan de carrière des 17 ans, ne pas faire de sport ni avoir un loisir ou une activité chère a son coeur, ça l'a casse. Il n'avait pas assez de courage et d'ambition pour se donner de la volonté d'aller où il aurait dû aller sur le chemin de la réussite, et il regardait du coin de l'oeil les clochards, et les jeunes SDF, avec plus d'intérêt que ses cours académiques. Je peux comprendre on rejet. Mais depuis mon dernier message quelque chose chez moi a évolué, je développe des complexes énormes, on ne peut pas vraiment parler de honte, de je pas avoir su créér a la maison un climat de bonheur, des energies positives, des discussions et des jeux, des fêtes, du temps passe ensemble, et e cadre qui devait transformer tout cela en confiance dans la vie. Il rejette le monde de l'entreprise et les études a présent, hait les étudiants et les profs, mis pour autant il execre aussi l'idée de faire de l'humanitaire ou du social. Quand il regarde le clochard ce n'est pas pour l'aider à s'en sortir mais plus pour approuver sa vie. Difficile a redresser, ça ressemble à un choix de vie. Ceci dit il est nourri loge et compte bien faire de la PS et regarder des animes toute la sainte journee, alors on a aussi crée un enfant trop gâté, en l'aimant mal.
311015 moi mon truc ce serait de me battre et de donner tort a ceux qui me tirent vers le bas, alors faites tout, donnez tout, pour arrêter la drogue, suivez les conseils des pro pour le faire progressivement ou trouver des t ucs de substitution au depart, mais ne reculez jamais, lancez vous des défis "si j'arrive à faire ceci cela alors tel voeu (amour, argent, travaii, voyagel...,) se réalisera". Venez rejoindre les 99% qui ne sont pas tombés, et les rendre moins égoïstes et ignorants de ces dangers et de leur propre responsabilité

mam789 - 05/02/2023 à 21h28

Bonjour à tous,

Je viens à mon tour témoigner de ma situation.
Je suis mère célibataire de 2 enfants, mon fils qui a 17 ans et ma fille de 15 ans.
Je suis divorcée depuis 12 ans de mon ex mari qui était alcoolique.
J ai un compagnon depuis 7 ans, nous ne vivons pas ensemble mais il est très souvent a la maison.

Mon fils a commencé à fumer du cannabis l été dernier comme beaucoup d ados, en soirées et avec des potes.
Mais depuis décembre 2021, il est déscolarisé. Il venait de rentrer au lycée dans un bac pro qui lui plaisait.
Il a commencé à avoir du mal à se lever le matin, puis disait qu il avait des maux de ventre et des insomnies. Il a finit par manquer 2 semaines de cours avant de m avouer qu il fumait du cannabis et que tout l argent que je lui avait donner pour faire des sorties, il avait acheté a fumer avec. Il l a dit tout cela en pleurant en me disant qu il n avait pas d amis, pas de famille etc... j etais dépitée et désemparée devant son mal-être.

Il a donc commencé à fumer régulièrement, seul dans sa chambre.
Il a vu un addictologue 2 fois, un éducateur 2 - 3 fois. De mon côté je suis allée voir une assistante sociale au CSAPA, une psychologue pour avoir des conseils, etc.
J ai vraiment fait pleins de démarches mais aucune ne m a aidé.

Au mois de juin, il a été convoqué au lycée du fait de sa déscolarisation. Le proviseur a fait un signalement suite au rdv. Nous avons donc eu une enquête sociale qui s est terminée au mois d octobre avec pour bilan que mon fils va avoir un suivi éducatif et des séjours de rupture si besoin. Mais comme mon ex mari n a pas répondu à l enquête, nous attendons de passer devant le juge pour enfants pour qu il valide la décision.
Ma crainte s est qu il aura 18 ans en décembre et que le suivi éducatif s arrête à 18 ans. Et cela sera t il utile ? Voir un éducateur une fois par semaine ?? Je doute que cela change quelque chose.

Il voit un psychologue une fois par semaine depuis environ 5 mois mais je ne vois pas de changement.
Mon rapport avec mon fils est très compliqué. Tres peu d échanges, on ne partage plus rien. Il vit la nuit, se lève à 15h et passe son temps sur son PC et ne sors jamais.
Si je lui parle de sa consommation ou de son avenir il s'énerve donc je ne lui en parle plus par peur qu il soit violent.
C est aussi une façon de protéger sa sœur même si elle connait la situation de son frère.
Il partage quand même les repas avec nous, me parle de ses jeux ou des vidéos intéressantes qu il a vu.

J ai l impression qu il fume de plus en plus et ça m inquiète. Je ne sais plus quoi faire pour l aider et lui faire comprendre qu'il faut qu il arrete.

J en suis a me demander si un placement l aiderait même si ca me fait peur de le savoir sans un foyer ou en famille d accueil, peur que cela l enfonce encore plus.
Ou dois je attendre de voir l l'éducateur ? Avec cette épée de Damoclès que cela s arretera fin 2023 ?

Car que vais je faire quand il sera majeur ? Le mettre au pied du mur en lui disant que si il n arrête pas de fumer et qu il fasse une formation ou cherche du travail je le mettrai dehors ? Je ne sais pas si j en aurais le courage.
Et j ai aussi peur pour moi car j ai de plus en plus d idées noires même si je m accroche pour ma fille et aussi pour mon fils que je veux sauver.

Gab77 - 06/02/2023 à 13h45

Bonjour Mam789,
Je ne sais quoi vous dire tellement je vous comprends.
Il serait bien effectivement de vous faire aider pendant qu il est mineur si cela est possible et je vous souhaite de tomber sur les bonnes personnes.
Mon fils a 19 ans et demi, descolarisé depuis ses 17 ans, pas de diplômes...
On vit l enfer et comme vous j ai les idées plus que noires et je voudrais que ça cesse. Je me demande comment je tiens debout! Je viens de payer aujourd'hui 150 euros d amende (la 5eme) pour usage de stupefiant car comme il est "malin" il fume dans la rue... forcément il se fait régulièrement controlé. On ne se parle plus, j ai tout essayé les heures de dialogue, la fermeté, la menace et la menace de le mettre dehors a été l erreur, depuis il ne mange plus du tout avec nous et le dialogue est totalement rompu. Quelle vie de merde... mais pour en revenir à vous, nous on a jamais rencontré les bonnes personnes alors que c est vraiment un énorme problème à l heure actuelle! Je ne rejette la pierre sur personne mais il faudrait vraiment que les politiques se bougent pour essayer de faire quelque chose de concret même si je suis bien d accord que nos enfants choisissent de s entourer des mauvaises personnes!
Je vous souhaite beaucoup de courage et j espère que votre fils va réagir, pas comme le mien qui me paraît perdu même si ce n est pas un mauvais gamin, j en suis convaincue mais ce côté très obscur gâche tout et surtout les voir se détruire, il n y a rien de pire.
Tenez nous au courant, et surtout pensez à vous même si je sais que ce n est pas facile et qu on a vite fait de sombrer avec eux

Eugenie2004 - 06/02/2023 à 14h00

Bonjour a toutes
Ou sont les pères ? On l'a déjà dit mais c est beaucoup cela me problème !! Deuxième problème on a on l a dit n aussi la société relégué ces enfant en les comptant finalement en perte et profit (fataliste quoi).
Pères pas courageux et mères courage, voilà
Or un ado garçon c'est son père qui peut le plus l'influencer, un psy me l'a dit.. ceci dit de mon côté ce que le père entreprend du bout des doigts ne va pas, il refuse de lui parler et reparler de la drogue et selon moi il cautionne' en édulcorant le sujet de la drogue.

Mam789 je vous conseillerais peut être de rappeler les dangers du cannabis a votre fils car le mien est dans le déni total de ces dangers. Conseil qui applique a mon cas n a pas marché mais lui expliquer quand même.

A bientôt et bon courage, pareil chez moi, rien ne s'arrange, Aucune activité autre que jeux et pétards et nuits a 2;ou 3 en marge des autres jeunes qui avancent.

Gab77 - 06/02/2023 à 17h05

Eugenie2004 bonjour,
Pour ma part, mon mari est présent et l a toujours été mais aujourd'hui effectivement il abandonne!
La scène qui a eu lieu chez nous le 17 décembre où mon fils a failli lui taper dessus si je ne m étais pas interposée a brisé tous liens... et je comprends mon mari car moi non plus je ne digére pas.
Mon mari s en est toujours occupé (je travaille en horaires décalés), il a toujours bien géré, les bains, les histoires le soir, les devoirs, l éducation, l emmener au tennis le samedi... bref le rôle de bons parents ce qui n empêche le résultat aujourd'hui.
Encore hier mon mari me disait qu il en avait ras le bol, on subit c est tout, on voit très peu de monde et de toute façon vu le moral, on n a même pas envie!
Évidemment que lui comme moi ne sommes pas parfaits mais le père est là. Après il fallait qu il fasse quoi? Qu il le tabasse, ce n est pas le genre et vu l état de furie de mon fils ce jour là, je pense que ça aurait très mal fini.
Bien sûr qu un homme ne prend sûrement pas autant les choses à cœur que nous les mamans mais le mien est là et malgré tout on se soutient comme on peut.
Bon courage à toutes et tous

311015 - 06/02/2023 à 17h46

Eugenie2004, bonjour je crois comprendre que ça s'arrange pas pour votre fils j'en suis désolée mais après malheureusement et ils s'en sortira que s'il le décide pour ma part j'ai une enfant très chaotique j'ai toujours eu ce besoins d'autodestruction pour oublier je pense et malheureusement je suis très excessive j'ai toujours un peu fumer des Bedos quand j'étais jeune mais ça m'a jamais empêché de vivre ma vie mais malheureusement à 17 ans j'ai touché à l'héroïne et là c'était vraiment l'erreur et quand on s'entoure des mauvaises personnes qui vous font croire que c'est pas grave qu'il y a aucun risque ça aide pas après pour ma part ma mère était très méchante quand on était petit et a énormément changé quand on a grandi mais du coup elle culpabilisait tellement que du coup elle osait jamais rien me dire et ça m'a vraiment pas aidé mais après j'ai toujours gardé en tête et il le faut que j'arriverai un jour à m'en sortir en plus j'ai un enfant qui a 14 ans qui est génial je sais même pas comment j'ai fait mais ma plus grande peur c'est qu'il est la même vie que moi. Comme vous dites ça peut arriver à tout le monde faut arrêter de croire que ça arrive à certaines familles et pas d'autres c'est vraiment un poison qui s'incruste partout et le problème c'est quand qu'on commence à consommer on s'entoure automatiquement des gens qui nous ressemblent et moi je le remarque vraiment avec les années c'est hallucinant comment à chaque fois que je rencontre des personnes elle consomme de la drogue. Ça fait des années que j'essaie de m'en sortir j'arrive toujours à me dire que j'y arriverai être positive c'est le plus important après moi avec les années je sais que c'est un poison que ça fait du mal je conseille beaucoup de personnes autour de moi et surtout je ne mettrai jamais quelqu'un dans la même situation que moi je souhaite ça à personne. Mais vous êtes vraiment courageuse c'est très dur de vivre avec des personnes comme nous en plus vous vous intéressez vraiment à essayer de savoir comment l'aider mais bon comme je vous dis s'il ne veut pas il s'en sortira pas.

311015 - 06/02/2023 à 17h57

Bonjour à toutes je suis tellement désolé pour vous en lisant vos témoignages moi ça fait 17 ans que je suis dans la drogue dure et ça va peut-être pas vous plaire mais ma mère culpabilisait énormément pour l'enfance qu'on a eu et du coup elle n'osait rien me dire et honnêtement ça m'a pas du tout aidé et la voiture dites-vous que si il arrive quelque chose vous allez vous en vouloir et surtout que si il veut une voiture il faut qu'il se débrouille car le fait de céder à ses caprices je vais dire ça comme ça c'est pas bon ni pour vous ni pour lui. Et même si il s'énerve dites-vous que c'est moins grave que si il arrive quelque chose

Eugenie2004 - 06/02/2023 à 18h27

Merci 311015
Cet éclairage m'est très utile, vous avez eu raison de me répondre. Je cherche des coupables. Alors que le jeune adulte fait aussi ses choix et a plus ou moins envie de se dépasser ou au contraire de choisir la facilité. Au départ je pense que c était pour vaincre une timidité net quelques complexes (dont on est en partie responsables mais l'entourage aussi, réactions des autres enfants et ados face a un enfant un peu d cale en tout cas étourdi).

Encore aujourd'hui une collègue et aussi au sein de ma famille, me disait 'cela ne vient pas de nulle part' en invoquant notre éducation. Au lieu d'acquiescer j aurais dû leur demander de prendre une seconde le temps d'en douter . Est ce que a circonstances égales d autres enfants auraient dépassé certaines souffrances ? Surement ?