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Ma descente dans la drogue.

Par Oxgal

118 réponses


Oxgal - 25/03/2022 à 15h17

Ce serait une bonne idée le sport, ou la kiné, ou alors je n'avais pas mal au dos, parce que j'étais courbé et que depuis que j'ai fait des exercices, pour m'affirmer avec un chien, je me suis redresser. Effectivement, j'ai des problèmes pour m'exprimer, des gens en ont profité pour me harceler de la primaire au lycée.

Je suis allé voir la chef des moniteurs à la fin de la matinée, comme on ne travaille qu'une demi journée le vendredi, et on devrait voir ça lundi. J'espère que je pourrais m'exprimer sur le fait que j'avais envie d'arrêter, parce que la personne m'ayant insulté a été mise en bas à une place assise, donc j'ai pas franchement envie d'être avec l'autre personne à nouveau, en étant assit en bas avec elle, étant donné qu'il parait qu'on ne peut pas être en haut et être assit.

J'ai dit que je raconterais ma vie, alors je vais le faire. Alors, je m'appelle Oxgal, j'ai récemment eu 30 ans le 17 mars. Quand j'étais petit, il paraît que j'ai arrêté de parler quand je devais rentrer à l'école pour la première fois, et que ma soeur est arrivée. Je me serais cramponné à la porte de l'école en pleurant parce que je n'aurais pas eu envie d'y aller raconte ma mère. Quand j'entendais une ambulance, j'avais peur que ça soit pour ma mère, alors je me mettais à pleurer. Je me suis fait harceler à la primaire, même si des gens étaient réceptif, d'autres disaient que je cache bien mon jeux, ou ironisaient en disant que ça serait dramatique sans le penser. Il est vrai que lassé de me faire harceler, j'ai fini par lancer à l'autre que c'était un morveux, et répété à la maitresse elle ne me croyait pas innocent.

J'ai aussi vu le mari de ma mère, se gaver de médicaments donc quand on était en train de jouer aux jeux vidéos, on avait entendu un grand boum, et on avait vu le mari de ma mère inconscient. Le mari de ma mère avait aussi fait des fuites, c'est-à-dire qu'il s'était enfui de la maison. J'étais inquiet, de ne pas savoir où il était, comment il était.

On m'a dit que j'étais débile après avoir fait des tests. J'ai été suivi par des psychologues, des psychiatres, des psychomotriciennes. Ce qui n'a pas plu à ma mère, à son mari qui m'a engueulé.

J'ai vu plusieurs fois le mari de ma mère bourré, au mariage de ma tante, et quand on est allé voir les parents de ma mère. J'ai entendu mon frère vomir après avoir trop bu qui vomissait et ma mère lui demandait pourquoi il vomissait.

Si en primaire, j'ai osé aller voir ma mère, je n'ai rien osé dire au collège, au lycée.

Au collège j'ai essuyé des remarques comme :

- "Baisse les yeux !"


- "Je veux pas que tu traînes avec x"
- "T'es moche"


Plus tard, le groupe qui dit que je serais un débile mental, et ne veut plus traîner avec moi. Le seul moyen que j'ai trouvé c'est m'évader de la réalité dans les jeux vidéos.

Au lycée, j'ai eu le droit à des remarques comme : "On se sent intelligent à côté d'Oxgal", "Oxgal il joue un rôle"
"Ça se saurait si t'étai intelligent."


Au travail, une personne m'a insulté de saloperie, et après a nié avoir dit ça. Même si j'allais me plaindre à un supérieur, la personne disait que j'étais chiante à dire que je racontais n'importe quoi. Certes, j'avais bu du vin rouge au mariage d'une cousine, mais ça ne m'a pas empêché de reboire plus tard, lorsque je me suis fait viré du pôle administratif après diverses bêtises. J'ai l'impression que ça été le déclencheur de la prise d'alcool, étant donné qu'avant je prenais des solvants. Ou alors j'ai commencé l'alcool, parce que les solvants risquent une mort subite. C'est comme si j'avais trouvé une manière de me rendre plus euphorique que les moyens d'avants. Une fois que j'ai regardé la vidéo des deux personnes qui se shootaient à la bombe dépoussiérante, c'est comme si c'était mieux que les autres choses que j'avais utilisé avant.

Pepite - 25/03/2022 à 16h53

Je vous souhaite un bel anniversaire Oxgal. 30 ans !
Profitez de votre jeunesse.

Il m'est arrivé de fêter l'anniversaire de mes enfants pendant plusieurs jours. Grand on s'amuse moins parce qu'on oublie cette magie de s'émerveiller de la vie.
Et vous, qu'avez-vous fait ?

Racontez moi la maternité de votre maman, votre père. Votre vie de bébé.
Si vous voulez bien.

Oxgal - 25/03/2022 à 18h07

Merci pour mon anniversaire, je sais pas pour la maternité de ma maman, du mari de ma mère, de ma vie de bébé

Oxgal - 25/03/2022 à 18h35

J'ai profité du jour de ma paye, et que ma mère n'a pas enlevé mes sous sur mon compte, pour aller chercher deux flasques, j'en ai bu une avant de retourner à la maison, et l'autre pendant que mon frère est allé promener mon chien. J'ai fait l'erreur d'aller acheter une autre flasque avec une bouteille de coca, et ma mère a dû me voir en prenant le bus, parce que je me suis fait grillé, résultat elle m'a confisqué ma carte bancaire.

Oxgal - 26/03/2022 à 12h43

Bonjour, j'ai remarqué que mon message n'est pas passé, je sais pas trop ce qui s'est passé, après avoir eu vodka dans la tête. Je disais que je ne me rappelle pas la maternité de ma mère, de son mari, de ma vie de bébé. Ma mère disait que j'acceptais d'aller dans les bras de ma mère, mais quand son mari voulait me prendre, je me mettais à pleurer.

J'avais dit que j'avais commencé ma toute première fois avec l'alcool au mariage de ma cousine, mais en fait, à la fin d'année, au nouvel an, ma mère ramenait du cidre, une fois ma mère a ramené de la vodka vers 17 ans, mais ma mère voulait qu'on ne prenne qu'un seul verre ! Même un verre, ça m'a pas empêché de faire des bêtises, du genre aller sur mon ordinateur, sur la DS pour aller insulter des gens. Après au mariage de ma cousine, on était à une table tout seul sans les parents, donc la serveuse me servait du vin rouge, je le buvais, elle m'en resservait, je le buvais sans avoir pu dire que j'en voulais plus. Quand je ne me sentais pas bien, je me suis levé de ma table, et je suis allé voir ma mère, pour lui dire que je ne me sentais pas bien, elle a su que j'avais trop bu de vin rouge, ça a dû se voir sur mon visage ou je sais pas. Du coup, on m'a mis au lit, mais je me suis relevé, j'ai déclenché l'alarme incendie, et j'ai trébuché dans les escaliers, du coup on m'a ramené dans la chambre d'hôtel.

Aussi, il y avait le mari de ma mère qui avait trop bu lors du mariage de la sœur de ma mère. Comme j'avais dit il s'était enfui de la maison, j'étais inquiet de pas savoir où il était, inquiet qu'il lui arrive quelque chose. J'avais peur quand lorsqu'on jouait sur l'ordinateur, on a entendu un grand boom, et qu'on a vu le mari de ma mère par terre inconscient après avoir pris trop de médicaments.

J'avais été une fois réveillé par mon frère, qui vomissait après avoir trop bu d'alcool et que ma mère lui parlait. À l'époque, il y avait de l'alcool à la maison, mais depuis il y en a plus, ou alors ils le cachent mieux. J'avais l'impression d'être un mauvais frère, quand ma mère s'est rendu compte qu'il se mutilait, mais que moi je n'avais rien remarqué.

Sinon au lycée après avoir redoublé ma terminale, les gens avaient décidé de sécher les cours de comptabilité, mais comme moi je n'ai pas été d'accord, et que j'y suis allé tout seul en cours, c'est là que a commencé les insultes, me traitant de lèche-cul, d'abrutis. J'ai l'impression que le harcèlement que j'ai subi m'affecte toujours, vu que quand la police est venue au foyer pour parler des cyber menaces, j'ai fondu en larme, lorsque le harcèlement a été évoqué, que ce soit le harcèlement scolaire, le cyberharcèlement. Pour le cyberharcèlement, vu que c'était par écrit, j'osais plus répondre, mais j'avais l'impression que ça ne servait à rien, parce que ça continuait quand même. Alors je suis retourné sur mon ancien mode de fonctionnement : Bloquer la personne, à un moment j'avais pensé à signaler la personne, mais j'avais l'impression que ça ne servait à rien, alors j'ai continué à bloquer la personne, en attendant que ça passe.

J'ai été suivi par des psychologues, un psychiatre qui m'avait prescrit du prozac, de l'atarax, puis de l'effexor. Quand on m'avait redonné du Zoloft, qui d'après ma mère avait fait en sorte de résoudre mes tocs, je n'avais plus envie de boire, cependant je me suis mis à fondre en larme, je ne sais pas si c'est parce que ma mère a essayé d'arrêter brutalement l'effexor pour le remplacer par le Zoloft, tout ce que je sais est que ma mère réduit petit à petit l'effexor en attendant de pouvoir m'en passer pour passer à du Zoloft. En règle général, à part une institutrice qui disait que je cachais bien mon jeu, et que c'était limite ma faute si je me faisais harceler, en règle générale on m'a cru et essayé de faire quelque chose. Voyant que ça continuait, on a fini par renvoyer les personnes en 6ième. Parce qu'en 6ième je me faisait insulter, moqué, frapper par la même personne, et j'osais aller le dire, alors qu'au lycée je sais pas pourquoi je n'ai rien osé dire. En primaire, je me souviens d'une personne qui me barrait le passage des vestiaires des garçons en disant que c'était le vestiaire des garçons, comme si je n'en étais pas un. On m'avait provoqué en primaire, et voulant me défendre en frappant la personne qui m'a frappé, j'ai frappé la personne derrière, comme l'autre personne avait esquivé.

On m'avait envoyé une boulette de papier en classe, et en jetant un morceau de gomme, l'institutrice m'a vu, et je me suis fait disputé, sans oser dire qu'on m'avait envoyé une boulette de papier. D'ailleurs, je sais pas si ça aurait justifié que j'envoie un bout de gomme, après avoir reçu une boulette de papier sur moi. Au bout d'un moment, après qu'on arrête pas de m'appeler par un surnom que je déteste, j'ai fini par traiter une personne de morveux, l'institutrice l'a entendu et je me suis fait disputer. Surnom que le mari de ma mère n'arrête pas de me donner malgré le fait que je lui ai dit plusieurs fois que je n'aimais pas ce surnom.

Sinon, je sais pas trop quoi dire de plus, depuis que ma psychologue a dit que je gardais tout en moi, j'essaie de laisser sortir ce que je garde depuis longtemps par l'écriture. J'ai fait des ateliers conte.

Oxgal - 26/03/2022 à 13h11

J'oubliais merci de me souhaiter mes 30 ans, étant donné que j'ai commencé la percussion chant, avec des djembés on m'a offert un djembé.

Comme mon message d'hier n'est pas passé, je dois redire que quand j'étais sur le chemin de retour du foyer à la maison, je suis allé m'acheter deux flasques de vodka avec deux bouteilles de coca, je suis ressortie pour aller en chercher une troisième étant donné que je n'ai pas réussi à ne pas boire la deuxième qui était censé être pour aujourd'hui, mais manque de bol, ma mère m'a vu à travers du bus, et cette fois je comprends pas au lieu de m'engueuler comme avant on m'a parlé gentiment. Ce qui me donne envie de tout avouer à ma mère :

- Que j'ai commencé à picoler avant d'aller au travail en 2020
- Comme je risquais de me faire chopper par son mari j'ai commencé à aller à un autre endroit que la gare, et du coup j'achetais 3 flasques pour que ça dure toute la journée, pour échapper à la lassitude, que ça passe plus vite au travail
- Que comme elle ne prend pas ses anti-douleurs, j'ai commencé à les prendre pour me défoncer avec

Mais en même temps, j'ai peur de me faire engueuler. J'ai souvenir que j'avais pris la plaquette de la dernière boîte des anti-douleurs de ma mère, mais pendant la nuit quand mon frère est finalement allé se coucher parce qu'il veille tard, je suis allé remettre les cachets dans la boîte. J'imagine que c'est une bonne chose. J'avais peur de me faire chopper si je ramenais la bouteille de coca vodka une fois que ma mère m'a grillé à travers le bus, alors je l'ai laissée dans un parc avant de rentrer à la maison. Je me dis que j'ai bien fait, étant donné que mon frère et ma mère m'attendait sur le parking, et que ça ne l'aurait pas fait si j'étais rentré avec une bouteille de coca où j'avais rajouté de la vodka dedans. Ayant peur qu'on me vole ma bouteille j'avais envie de m'enfuir de la maison pendant la nuit pour aller la récupérer et la ramener à la maison, mais j'avais peur de me faire chopper. En effet, en seconde, plusieurs fois je suis sortie en douce la nuit et j'ai fini par me faire chopper et puni. Lorsqu'il y avait un feu d'artifice le soir, et que ma mère ne voulait pas qu'on aille le voir, je suis sortie en douce, et je me suis fait chopper, cette fois sans me faire punir.

Aujourd'hui j'avais envie d'aller promener mon chien, afin d'aller récupérer la bouteille et la boire, parce que j'avais peur d'avoir acheté une bouteille de coca, et une flasque de vodka pour rien, si je ne la retrouvais pas, mais comme ma mère est allé en course avec mon frère, j'en ai profité pour sortir pour la boire et m'en débarrasser dans le parc, comme ça ma mère ne pourra pas tomber sur une bouteille de coca, et en respirant dedans se rendre compte qu'il y a de la vodka dedans. Avant d'aller me coucher hier, j'ai bu une bouteille entière d'eau afin d'éviter la veisalgie, et j'ai l'impression que ça a bien fonctionné, plus que je me réveille sans mal de tête. Mon frère était impressionné, prétend que j'aurais un estomac d'acier pour ne pas vomir. À force de vomir en prenant une flasque à 17h en sortant du travail, et en en prenant une autre à 17h30, j'ai fini par me dire qu'il fallait que j'attende au moins une heure pour ne pas vomir, et en effet, une heure ça suffit afin de ne pas vomir. À part cette précaution, il me fallait trois ou quatre flasques pour me sentir mal, vomir. En fait, j'ai appris mes limites pour ne pas vomir j'ai l'impression.

Sinon, j'avais souvenir que ma mère avait dit qu'elle me prendrait ma carte, et quand je me lève en vérifiant dans ma valise, dans mon manteau, effectivement je me retrouve sans carte. Donc je me suis bien rappelé. Ce qui fait que je ne peux plus boire, même si j'ai encore de l'argent sur mon compte. Je sais que c'est pour mon bien, parce que l'alcool est mauvais pour la santé, mais une partie de moi en veux à ma mère de me priver de l'alcool. Une partie de moi en veux à la chef de service du foyer de me priver d'alcool en m'emmenant matin et soir en navette. Quoi que quand j'avais encore ma carte, quand j'avais de l'argent, je suis sortie en douce pour aller acheter trois flasques de gin et une flasque de whisky. Le whisky bu avant de revenir au foyer, le gin bu le lendemain dès le réveil à 6h du matin avant de prendre mon petit déjeuner, puis bu à 8h 10h dans les toilettes du travail. Mais je me suis choppé et d'ailleurs, je suis toujours en attende de savoir si je vais me faire sanctionner ou pas.

La psychologue au CSAPA souhaite que je rencontre le médecin pour peut-être me prescrire des médicaments pour réduire les envies de boire de l'alcool. Ou qu'il change l'effexor par quelque chose de plus approprié, étant donné que je ne me sens pas moins stressé, moins timide avec la venlafaxine. D'ailleurs, en parlant d'alcool, je ne sais pas pourquoi à chaque fois que je me fait chopper, je me mets à pleurer. Est-ce que je serais triste de me faire chopper ?

Pour mon anniversaire, on a fait ou acheté un gâteau au chocolat meringue sinon c'est tout. Je sais qu'on ne demande pas l'âge aux dames mais est-ce que je peux vous demander quel âge avez-vous Pépite ?

Pepite - 28/03/2022 à 10h45

Bonjour OXGAL,

J'ai 51 ans, je suis donc dans ma 52ème année.

Depuis mon anniversaire une chanson paillarde entendue dans ma jeunesse se réactive dans mon esprit dès qu'on me demande mon âge :
"51 je t'aime, j'en boirais des tonneaux, à me rouler par terre, sur des noix de coco, si toi tu m'abandonnes, moi je m'empoisonne..."
C'est surprenant qu'elle vienne systématiquement, cela pour deux raisons : d'abord je ne connais pas la "source" exacte de cette mémorisation mais aussi parce que mon père a eu une dépendance à l'alcool anisé. Deux sentiments se déclenchent; celle de la joie parce que j'ai un vague souvenir d'entendre des copains la chanter avec le sourire (moment heureux) et l'autre du désespoir parce que l'alcool est associé à la fête alors que pour moi c'est un malheur. Il a pris toute la place dans ma famille.

Je vous remercie de me permettre de m'exprimer sur ce point et j'en parlerai avec mon psy.

OXGAL, j'ai l'impression que votre environnement familial a favorisé (favorise) la consommation d'alcool.
Lorsque je vous lis depuis le début, j'ai l'impression qu'il y a une distance affective avec votre mère.
Quelle est votre relation (proximité) avec elle ? Depuis votre enfance ?

Pépite

Oxgal - 28/03/2022 à 18h10

Bonjour Pépite, ça va vous êtes jeunes encore ! Est-ce indiscret de vous demander quand est-ce que vous aurez 52 ans ? Moi, si je ne l'ai pas dit j'ai eu 30 ans le 17 mars 1992. Sinon, je suis surpris que vous disiez qu'il y ai une distance affective avec ma mère. Depuis ma naissance, j'ai toujours était très proche de ma mère, et j'ai l'impression que c'est dur de me détacher d'elle, vu que ça a été dur pour le déménagement au foyer, ça a été dur pendant le stage pour savoir si je me sentais bien au foyer, en restant même la fin de semaine.

En effet, j'ai l'impression que ça a favorisé l'alcool, par le mari de ma mère, mon frère, la vodka à Noël ou autres. En parlant d'alcool, je me suis rendu compte que la respiration profonde je ne la fais pas, parce que je me sens souvent gonflé. Les vidéos de relaxation, ça a l'air de faire comme I-doser, et que ça ne dure que le temps qu'on écoute, après ça s'estompe petit à petit, ça me relaxe bien comme l'euphytose-stress/zen, mais c'est comme si je sentais qu'il me manquait quelque chose, que je retrouverais avec l'alcool, ou c'est l'alcool qui me manquerait. D'ailleurs, depuis confiscation de la carte, je me sens triste, et je ne comprends pas pourquoi je ne peux même pas boire une flasque de vodka tranquille, alors que c'est que 20cl contrairement aux grandes bouteilles. Je trouve aussi que c'est pas juste qu'elle me prive d'alcool, alors qu'elle fume, ce qui est aussi dangereux non ?

Ça me fait penser aussi que quand j'avais parlé que je pensais que ma mère voulait me protéger qu'à force de m'intoxiquer, j'allais mourir, mais comme vous aviez dit que la mort fait partie du chemin de tous, je ne comprends plus de quoi elle voudrait me protéger. David avait parlé de la dépendance qui deviendrait physique avec des symptômes de manques : tremblements, delirium tremens, les risques cardio-vasculaires, cancer, cirrhose, troubles cogniftifs, à moins qu'elle veuille me protéger des symptômes que j'ai décris plus haut.

En parlant de David, pourquoi il a supprimé son compte ? Il avait aussi parlé de thé, mais j'en buvais tous les matins avant, et j'avais pas l'impression que ça me déstressait.

J'avais dit que normalement, c'était la dernière journée vendredi là où je travaillais, mais malheureusement, aujourd'hui on y est retourné. Quand je demande combien de temps on va y aller, on me répond qu'ils ne savent pas. J'avais demandé à un responsable si je pouvais arrêter, qu'on verrait ça lundi, résultat : rien ou alors la réponse est non. Dans la voiture pour y aller, je me suis demandé si la personne qui m'avait insulté avant, n'avait pas recommencé, mais comme elle marmonne souvent je ne sais pas trop. J'ai demandé ce qu'elle avait dit, et elle a prétendu ne plus savoir. Soi elle disait "Ouvre, ouvre faignant !" "Ouvre, ouvre devant !" Je sais pas trop.

Pour ma tristesse, je n'ai rien trouvé pour me consoler, autre qu'écouter des vidéos de relaxation, des vidéos contenant de l'I-doser, de l'euphytoZen,Stress (plus que même en l'écrivant sur un cahier qui fait office de journal intime, et en ayant pleuré, je reste triste). J'ai peur quand même qu'écouter des vidéos relaxantes, des vidéos contenant de l'i-doser, de l'euphytoZen/stress, même en l'ayant exprimé sur papier, ça consiste à refouler ma tristesse ou c'est autre chose de refouler ses émotions ?

Oxgal - 02/04/2022 à 13h19

Bonjour, je reviens aux nouvelles même s'il n'y a pas de réponses ici.

Lundi soir après avoir été triste la journée, j'ai respiré du gaz de briquet, qui m'a rendu euphorique, mais le soir j'ai eu un gros mal de tête.
Mardi, j'étais encore triste mais je n'ai rien pris de la journée, mais le soir je suis allé écouté des sons binauraux pour me sentir heureux, et je planais un peu.
Mercredi, à mon plus grand bonheur, il n'y avait qu'une seule éducatrice au foyer, donc elle ne pouvait pas partir faire la navette, et laisser les autres tout seuls, elle a appelé le chef de service d'un autre foyer pour pouvoir nous amener, mais comme on était en retard, du coup je ne suis pas allé à mon nouveau travail, ce qui a fait que j'ai pu me reposer en m'asseyant toute la journée. Comme je me sentais triste encore, j'ai essayé la respiration, malheureusement avec le masque ou je sais pas quoi j'avais l'impression d'étouffer, et j'ai somnolé.

Jeudi, je me suis senti bof, mais j'avais pas envie de prendre quoi que ce soit parce que j'avais rendez-vous avec la psychologue du foyer, donc je voulais éviter de dire que j'allais bien, juste parce que je me sentais euphorique en ayant pris quelque chose. Malheureusement, quand je retourne dans ma chambre, je vois que les femmes de ménage ont oublié un produit nettoyant dans ma salle de bain. Ni une ni deux, j'enlève le bouchon pour le sniffer. (Moi qui croyait avant que j'étais définitivement débarrassé de l'inhalation des solvants, en fait non, plus que je m'étais récemment défoncé au gaz de briquet, maintenant avec le produit ménager oublié dans ma chambre.)

Résultat, j'ai eu l'impression d'un léger flottement, sans euphorie. Après avoir rendu le produit, je me suis dis que j'aurais dû en respirer plus, pour avoir plus d'effets. -.-
Le rendez-vous avec la psychologue s'est bien passé, on a fait de la réalité virtuelle, pour essayer d'évaluer mon envie de boire de l'alcool, en ayant comme image le rayon alcool d'un supermarché. Après lui avoir dit que j'étais à 6 en voyant les bouteilles, que j'avais très envie de les prendre, elle m'a fait faire de la cohérence cardiaque, pour faire baisser l'envie. Ensuite, elle m'a fait faire une ballade virtuelle dans une forêt, et dans une forêt enchantée avec une voix qui devait me donner confiance en moi, avec un guide pour bien respirer. À la fin de la séance, je me suis senti détendu et heureux. J'étais déjà au courant de cette technique de respiration, mais me sentant gonflé, je la faisais pas.
J'aimerais rajouter aussi qu'aujourd'hui, alors que j'étais en plein travail, je me suis dit "Et si vendredi je prenais de l'opium ? (C'est-à-dire les anti-douleurs de ma mère à base de paracétamol et d'opium)

Hier (vendredi), je me suis encore senti bof, mais j'ai toujours pas pris d'euphytostress, d'euphytoZen, mais en revenant à la maison ma mère et mon frère étaient occupés, alors j'ai pris des anti-douleurs, et aussi aujourd'hui.

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