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Souffrir dans son couple à cause du cannabis

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111 réponses


Profil supprimé - 03/01/2017 à 12h36

Bonjour Aidzy,

j'ai vécu une situation similaire à la votre récemment, cela faisait 3 ans que j'étais en couple puis mon compagnon a commencé à changer. Nous vivions ensemble, il était fou amoureux et toujours très attentionné puis subitement il est devenu agressif, je ne pouvais plus rien lui dire sans être insultée et rabaissée. Il a commencé à fréquenter des nouveaux amis et il ne voulait pas que je les rencontre.
Avant qu'on se mette en couple il fumait énormément et était une personne complètement décalé de la réalité, quand il est tombé amoureux de moi il a arrêté et n'y a plus touché pendant 3 ans car c'était hors de question pour moi qu'il se drogue.
Au final quand je me suis aperçue de tous ses changements, sa perte de motivation, son agressivité, sa rechute, je me sentais démunie et j'ai essayé d'en parler à sa famille avec qui il avait coupé les ponts. A ce moment là je me suis rendue compte qu'il avait donné une mauvaise image de moi, qu'il mentait sur mes intentions et qu'il manipulait tout le monde.
Le résultat que j'escomptais n'a pas été celui attendu, dans un premier temps sa famille a été surprise, puis dans le déni puis ils ont pété un plomb contre lui et au final aujourd'hui ils font comme si de rien n'était, ils ignorent la situation et sont juste content d'avoir retrouver leur fils.
Il a également un frère, il le détestait car c'était un gros consommateur de drogue, il volait sa propre famille, mentait et mettait ses proche dans de mauvaises situations pour pouvoir se payer sa consommation. Ils ont presque le même âge et ont toujours été en rivalité, très peu de liens affectifs et beaucoup de rancoeur. Cependant maintenant qu'il est retombé là dedans il se comporte avec son frère comme si c'était son meilleur ami et ils sont également parti en voyage à Amsterdam.
Je ne le reconnais plus, il n'a plus aucune ambition, il a arrêté les études, il ne soigne plus son apparence. Il avait mis de l'argent de côté pour nos projets communs et a tout dépensé. Il repousse ses limites en prenant de l'ectasy, du LSD et des champignons hallucinogènes.
Il est trop faible pour pouvoir s'en sortir seul et a trop de fierté pour voir la réalité, pour se rendre compte qu'il a foutu en l'air tout ce qu'il avait de bien dans sa vie. Aujourd'hui il me voit comme son ennemi car j'ai été celle qui l'a empêché de consommer.

J'ai perdu l'appétit et le sommeil, je ne cesse de m'inquiéter pour lui, pour son avenir et sa santé mais j'ai également décidé de reconstruire ma vie ce qui va être compliqué. Quand on ne vit pas les choses c'est compliqué de comprendre et c'est surtout dur de tourner la page alors qu'on aime plus que tout la personne.

J'espère de tout coeur que vous arriverez à avancer et à vous reconstruire.

Amicalement

Profil supprimé - 03/01/2017 à 17h04

Bonjour Deebea,

Je suis choquée je vie exactement la même histoire, même rapport avec la famille, il m'a fait passé pour le monstre au prêt de sa famille aussi, j'ai fais l'erreur de les appeler à l'aide la 1ere fois ou je me suis sentie dépassée ... tout le monde fait comme si rien ne ce passait ...
Aujourd'hui j'ai pas eu le choix j'ai coupée définitivement et du faire les menaces pour une plainte si il continue ses menaces et harcèlement ( contre les coups de la dernière fois j'ai déposée une main courante), oui car quand Mr est en colère et qu'il voit qu'il perd le file il me menace, mais la vu que plus rien nous relis et avec le plainte qui court il peut pas venir me voir, alors de age il à appelé mes parents me traitant de voleuse ect ...
Enfin je vous laisse imaginer mon état, je mange pas , je dors pas je passe ma journée à pleurer c'est un enfer, j'ai l'impression de vivre un enfer je vous jure car malgrer tous ceci, je l'aime, je l'aime comme ce n'es pas possible car j'ai connu le vrai lui et c'est le plus dur, c'est pour sa que je l'a menacer pour pas le revoir et être sur de pas retombée dans ses bras car je sais que je résisterais pas.
Maintenant je dois avancer mais la mon dieu que c'est dur ... j'essaie de penser positif, je me dis que grâce à sa il ce fera soigner qu'il aura le déclic et qu'un jour on va ce croisé et il sera enfin gerris, c'est tout ce que je souhaite, rien de plus, rien de moi.

Courage à vous aussi je pense bien à vous tous qui vivent ou on vécu ceci aussi

Profil supprimé - 03/01/2017 à 17h48

personnellement ça me rend dingue de savoir qu'il se drogue avec des personnes de sa famille et que tout le monde minimise ça. J'ai l'impression que les familles pensent "c'est pas grave ça lui passera un jour" mais dans mon cas je sais que ce n'est pas possible. Sans une réelle motivation de sa part il ne pourra pas décrocher, il n'arrive pas à s'imposer un cadre et des limites lorsqu'il est en dehors de notre relation.
Il m'a également menacé de dire des choses à ma famille mais il ne l'a pas fait parce qu'il sait qu'ils ne l'auraient pas cru, du coup il s'est rabattu sur mes amis et a essayé de m'éloigner de tout le monde. J'ai mis énormément de temps à comprendre son attitude et encore aujourd'hui je ne suis pas sure de tout comprendre. Il a décidé de m'éloigner de lui parce qu'il voulait être libre, faire la fête et s'amuser, mais d'autre part il parle sur mon dos et détruis tout ce qu'on avait construit.
Je comprend quel enfer vous traverser, j'ai exactement le même comportement surtout que je ne peux pas m'empêcher de le surveiller de peur qu'il lui arrive quelque chose de grave.
J'aimerai énormément qu'il se rende compte de ses erreurs. Quand on s'est séparé il disait qu'il n'avait besoin de personne, pas besoin de contrainte, juste un toit pour vivre et de quoi manger et ça lui suffisait, il voulait profiter et s'amuser sans planifier un quelconque avenir. Pourtant maintenant il s'est tourné vers de mauvaises personnes, des gens qui justement le poussent à se dépasser, à tester de nouvelles choses et me faire passer pour une méchante et sa famille c'est le même cas, vu qu'il leur a dit de la merde sur moi il pense que suis juste une ex copine prête à tout pour le reconquérir. Alors qu'au fond je ne sais même pas comment je prendrai la situation s'il revenait, je ne sais pas si c'est possible de pardonner autant de souffrance, d'inquiétude, de nuit sans sommeil...
J'espère juste qu'il aura un déclic, comme vous l'espérez aussi, et qu'il avancera

Bon courage

Profil supprimé - 12/02/2017 à 18h40

Bonjour,

Je sors depuis 3 mois avec un garçon de 28 ans qui consomme régulièrement du cannabis (je dirais 2 à 3 fois par jour), et ce depuis l'âge de 17 ans. Il a un travail qui lui plait, il est sportif et engagé dans la compétition mais c'est aussi une personne anxieuse et selon moi avec quelques blocages : peur de notre société qui évolue, réticences à s'impliquer émotionnellement dans la relation, peur de tout changement dans sa vie. Il me dit que pour lui fumer est une "philosophie de vie" et que s'il arrêtait de fumer il devrait aller voir un psy. Je sais qu'il a déjà essayé d'arrêter pendant 1 mois puis a repris.

Est-ce que je ne fais pas une erreur à m'engager dans cette relation ? Quand je lis les témoignages d'épouses de fumeurs je me pose sérieusement la question. Si fumer est une façon de fuir des problèmes et des souffrances profondes, ne risquent-elles pas de resurgir plus tard ? Dois-je lui demander d'arrêter de fumer pour que l'on reste ensemble, ce qui je pense signifiera la fin de notre relation ?

J'ai des sentiments forts pour lui et je crois que lui également, mais je ne veux pas m'enferrer dans une relation problématique. J'aimerais pouvoir l'aider, mais je pense toutefois que notre lien n'est pas assez fort pour cela, vu la jeunesse de notre relation et son refus de s'y impliquer vraiment.

Qu'en pensez-vous ?

Profil supprimé - 30/06/2017 à 17h03

Bonjour à toutes et à tous.
Beaucoup de similitude entre vos témoignages et mon histoire. Particulièrement avec (DEEBEA) pour la famille. Alors moi c'est un peu particulier, je suis l'homme est la toxico c'est elle. Et si on enlève le côté drôle du fait que je sois "l'homme qui subit", ça n'a rien de rassurant les rôles dans ce sens. Bien que toutes nos histoires soient tristes et pour chacun peut être la pire de toutes, le fait que se soit madame qui consomme du cannabis apporte son lot de problème. Là où vos hommes (avec un petit h) vont se réfugier devant leur console comme des cas sociaux ou devant des films porno pour se masturber. Une femme paumée par les effets du cannabis (vulnérabilité, réalité des priorités et des conséquences erronés, insouciance, instabilité, etc) peu vite commettre l'irréparable dans un couple. La femme à la facilité du sexe et si heureusement vous êtes par nature sélectives et moralement concernées. Ce n'est plus le cas sous l'effet du cannabis, qui en plus de rendre insouciant sur le profil des personnes rencontrer, il augmente la libido et aide à "s'ouvrir" aux autres. Alors il n'est plus question de rapport désiré, protégée ou réfléchi mais d'une contrainte supplémentaire dut au cannabis. Sans parler de la facilité de se fournir en cannabis en donnant de sa personne, là où vos hommes vont liquider vos comptes bancaires, une femme manque de moyen trouvera toujours une solution qui plaira aux dealers...

Dans la limite de mes connaissances, là je spécule, bien qu'à plusieurs reprises j'ai éviter le pire en faisant tampon et en écoutant mes intuitions pour me retrouver au bon endroit au bon moment. Mais je vous le dis, se n'est pas une vie de réussir à échapper au pire parce qu'on est sur le ki vive tout le temps, parce que notre partenaire est instable à cause de substance de merde. On en arrive a se poser trop de questions, est ce que c'est le shit ou ses envies? On ne sait plus clarifier les discours de quand ils sont lucide ou défoncé, faire la part du vrai ou du faux. De savoir qui ils sont. Et ca nous retombe dessus parce que nous perdons confiance. Ca leur donne une raison supplémentaire de se droguer, parce que "on ne les comprend pas". Eux même ne se comprennent pas, ne se maîtrisent pas mais les fautif c'est nous. Le pire c'est qu'ils font de mauvais choix à cause de la fumette, ne les assument pas et pour le coup refument derrières pour oublier. Pendant que nous on n'oubli pas et qu'il faut se démerder avec tous nos esprit pour surmonter les nouveaux problèmes.

Côté violences, alors là aussi ça apporte ses variantes, bien évidemment madame est agressive et violente. D'ailleurs là pas question de retenue vu que je suis un homme, elle peu se lâcher. Du coup chacun à ses limites et j'ai à un moment répondu. Forcément comme je suis plus fort, se n'est pas beau et immoral. Du coup je vie avec ce tourment et m'en veux terriblement. Sans parler que c'est un sujet facile pour les reproches que madame use régulièrement pour se déculpabiliser d'avoir replonger. Oui car comme (DEEBEA) je n'ai jamais accepter qu'elle se drogue, du coup je suis par moment son sauveur et les moments de rechute son pire ennemi qui l’empêche de se faire plaiz avec un "petit" pétard.

Etre l'homme à ses contraintes, c'est sur l'homme que logiquement on s'appuie, sur qui on compte pour tout arranger dans la vie et le couple. Surtout quand cet homme est sein et amoureux. Ca madame ne l'a pas oublier et sait me demander à l'aide, de la soutenir, de ne pas l'abandonner sous aucun prétexte car je suis "son pilier" son "sauveur". Mais voilà, être un homme ne suffit pas je me suis rendu compte de mes limites, celles de mes droits et de mes moyens pour pouvoir l'aider. D'un côté elle me supplie de la sortir de ça et de l'autre c'est elle qui m'abandonne pour retrouver la drogue. Malgré toute mon énergie, mon amour et mon désir de l'aider, sans sa volonté je suis impuissant. Et pour un homme il n'y a rien de pire que l'impuissance...

Je pourrais écrire mon histoire aussi comme vous l'avez fait. Vous y trouverez des similitudes et quelques nouveautés. Comme par exemple, elle c'est avec toutes sa familles qu'elle fume sa mère alcoolique et droguée, frères, père, cousin. C'est d'ailleurs la maman qui fournit et c'est aussi dans son intérêt que sa fille n’arrête pas pour des raisons encore trop obscur pour moi. Alors autant dire que là je suis dans la merde, je ne peux attendre aucun soutien de sa famille, pire je suis la bête noir à chasser. Si on rajoute à ça les mauvaises choses qu'elle a pu dire sur moi et mes pétages de câble dut aux situations vécu autant dire que c'est la guerre.

Alors je me retrouve à lire des documents, des témoignages, des recherches sur le sujet.
Pour lui venir en aide de toutes les façons possible.
Je tombe ici, un peu de lecture d'autres expériences. D'un côté rassurant car je me retrouve dans vos récits et paradoxalement je suis effrayer. Effrayer de voir qu'il y a trop de gens victimes de ce fléau et qu'en 2017 il n'y a toujours pas de solution concrète.
On se sent seul face à ces situations démentes et limite dangereuses. Je me suis tourné vers des psy, des associations, la justice, etc. Qui quand on leur parle de ce qu'on vit, on a l'impression que c'est banal. Limite ils nous accusent d'avoir choisi de vivre avec un toxico, soit de pas l'aider de la bonne façon. Quand j'écoute leurs discours aux entourages des toxicomanes, je prend peur à l'idée d'imaginer qu'est ce que se doit être quand ils s'adressent aux droguer en question. Nous subissons un fléau et pas des moindres. Que nous soyons consommateur ou non nous en souffrons indéniablement. Cette merde qu'est le cannabis, tanto minimiser en terme de drogue "douce", tanto venter pour ses vertus. N'a de douce que sa façon vicieuse de séduire dans le temps. Car au vue de nos récits, de nos expériences nous sommes tous conscient que le cannabis créer les mêmes contraintes que n'importe qu'elle autres substances chimique. Le pire, comme c'est déjà le cas avec l'alcool, c'est que sa légalisation n'est qu'une question de temps. Que fait le service de la santé publique? La justice?

Est ce normal de laisser des gens malades nuire à autrui?
Les association d'aide au toxico n'en n'ont que pour les drogués et se soucis que très peu de l'entourage. En fait tout repose sur nous et notre devoir de lucidité. Mais on ne nous aide pas, on ne nous conseil pas sur comment ne pas péter un plomb avec tous ça. Comment réussir à avoir des résultats concret. Car nous avons aucun moyen.

Pendant que les drogués réclament leur droit à la liberté. C'est dans se sens qu'est vendu le cannabis "la zen attitude" "philosophie rastafari " "la plante de l'amour".
ce même droit de liberté nous est volé. Nous on nous impose les conséquences de la drogue alors qu'on a refusé d'être consommateur. Puis quel paradoxe une addiction est le contraire de la liberté. Et ils sont toujours aussi fier de revendiquer le vert jaune rouge... Chercher l'erreur.

Profil supprimé - 03/07/2017 à 20h41

Cher Greg 64,

J'ai posté dans ce forum il y a quelque temps. Aujourd'hui je suis séparée de "mon" toxico, malheureusement il a preféré son herbe à nos projets.
C'est dur, mais avec du recul je me rends compte que rien ne fait arreter qqn qui n'a pas envie d'arreter. Pourtant il m'avait dit et repété encore et encore qu'il voulait arreter. Malgré les belles paroles et promesses, restet vaines.
Alors chacun, ou dans ton cas chacune, est différente, mais rien ni personne ne pourras la forcer à arreter si elle n'en a pas envie. Surtout qu'effectivement c'est devenu tellement banal!!
Je suis peutêtre pessimiste mais c'est mon vécu, a part accepter et lui dire "si tu as besoin je suis là pour t'aider", je crois que tu ne peux rien faire.
Quand tu dis: Est ce normal de laisser des gens malades nuire à autrui? Tu es responsable aussi de ta propre vie et à toi de voir si tu accepte de vivre commme ça ou non. Je dis ça de manière froide, mais je sais bien à quel point ça crève le coeur de devoir se séparer de quelqu'un qu'on aime malgré tout, et qui sans cette m**** serait une personne extra.
Bref tout ça pour dire que je compatis à celles et ceux qui sont encore dans cette situation. Ne perdez pas toutes vos forces dans ce combat qui au final, n'est pas le votre. Et pensez à vous aussi.
Bon courage à toutes et à tous

Profil supprimé - 05/07/2017 à 15h02

Réponse à "Nyx"

Effectivement j'ai lu ton récit avant de posté le mien. Même s'il est clair que nos deux histoires sont un peu plus "soft" comme tu le dis, comparé à celles des autres avec des enfants, des grossesses et de longues années de mariage. Il n'empêche que je trouve ça dément qu'avec toutes les infos sur le sujet, les connaissances connues ou soupçonnées qu'encore des gens tombent dans ce piège qu'est la drogue!

Alors oui effectivement comme tu le dis "froidement" et je partage ton avis, on a notre part de responsabilité en acceptant de continuer une relation avec quelqu'un souffrant d'addiction.
Est ce un tord? Un pêché? Que de vouloir aimer et dans ce sens affronter les épreuves de l'autre. N'est ce pas justement ça le problème de notre époque? Que tout le monde soit égoïste et ne se soucis que de sa propre personne.
J'ai fais parti de cette génération qui au moindre soucis, la moindre contrariété je plaquer l'autre. Que même avant d'entamer une relation et de donner le temps de se connaitre j'étais déjà en vue de séparation.
Alors oui j'ai peut être perdu beaucoup de force dans "ce combat" contre la drogue. J'ai même perdu tout court, vu qu'elle a aussi choisi son shit plutôt que la vie à mes côtés. Mais j'ai gagner en humanité parce que pour une fois je ne me suis pas défiler devant l'épreuve. Je n'ai pas capitulé à ses délires et en ce sens j'ai choisi de me battre avec le risque de la perdre. Parce que là on parle bien d'amour, des souffrances aux couples liés à la drogue, n'est ce pas? Mais la drogue n'est qu'un problème parmi d'autres, celui de notre époque, comme le manque de travail, la maladie, etc. Nos aînés ont eux connus la guerre, n'est ce pas plus grave?
C'est clair aujourd’hui dans notre pays on te largue parce que tu n'as plus de boulot et ceux malgré le "je t'aime toujours" du départ. Et ce n'est à mon sens, surtout pas en s'isolant qu'on combat les problèmes d'un couple.
C'est autant de situation comme celle ci qui amène les gens à justement se droguer, parce qu'à un moment ils se sont retrouvé seul face à un problème qui n'ont pas su surmonter.

Après, c'est clair nous ne sommes pas dans le devoir de sauver tout le monde, nous sommes aussi libre d'abandonner la cause pour se sauver nous même d'une situation à l'issue que trop incertaine.
Moi j'ai insisté justement par "amour" et parce que je suis têtu, orgueilleux et que mon amour n'accepte pas qu'autre chose soit plus fort que lui.

Mais se n'est pas la drogue qui est trop forte pour les gens, se sont les gens qui lui donne ce pouvoir de tout détruire. Les gens se sous estime en tant qu'humain, c'est ce qui fait la pub de la drogue. Il se laissent influencer par leurs peurs et ça va aussi pour les proches des toxico. Soient ils leur tournent le dos, soit ils acceptent comme si ne rien n'était par peur de perdre soit leur tranquillité ou la personne en question.
C'est dans la peur que la drogue puise sa force. La drogue se n'est pas un phénomène magique c'est un bisness! Une création chimique de l'homme pour s'en mettre plein les poches à l'insu du bonheur des autres. Qui dit création de l'homme dit que nous pouvons en avoir le contrôle!

Profil supprimé - 05/07/2017 à 19h33

Entendons nous bien, je ne dis absolument pas qu'il faut laisser l'autre se débrouiller tout seul face à ses problèmes. Au contraire, je pense aussi qu'il est important d'aider sa moitiée à faire face à ses peurs, (je pense aussi que ce sont elles qui guident la conduites des addicts, fumer leur donne un échappatoire). Je ne suis pas égoiste, j'ai d'ailleurs essayé de l'aider pendant des mois et des mois... Et pour info c'est lui qui à décidé de partir, certes j'étais à bout de forces, mais ce n'ai pas moi qui ai pris la décision d'arreter de me battre pour lui. C'est lui qui à fait son choix. Je peux dire que j'en ai encore gros sur la patate. Choix qu'il avait déjà fait avec son ex. Je voulais juste dire que pour moi le combat était perdu d'avance parce qu'en fait il ne voulait pas arreter de fumer, malgrés ses dires. Et c'est contre ça qu'il est inutile de lutter. Contre quelqu'un qui n'a pas envie d'arreter.

Profil supprimé - 10/07/2017 à 11h39

Bonjour à tous,
Je me rajoute à la liste des conjointes de fumeur de cannabis. Je vis et supporte exactement la même chose et par moment regrette franchement ma naïveté sur ce sujet...
Je me suis mise en couple avec mon conjoint il y a 10 ans en arrière après 4 années passées à profiter de la vie ensemble... Et puis, à l'arrivée de notre premier enfant, suite à un aller-retour aux urgences à 23h pour notre fils de 18 mois j'ai pris conscience du problème. Nous étions tous les 2 avec une tête qui en disait long. Cela a été le déclic pour moi. Je n'ai quasiment jamais re-fumé sauf rares occasions. Pour mon conjoint, c'est une autre histoire... "J'arrête quand je veux !!!" J'entends ça depuis 14 ans... et il fume depuis 24 ans environ.
Et comme toutes et tous qui êtes des conjoints, je vis le même calvaire : saute d'humeur, insociabilité, paranoïa, violence psychologique. A côté de ça, c'est quelqu'un de très courageux et très ambitieux qui se donne à fonds dans le boulot et qui aime que le résultat soit parfait. Et c'est ça qui le mène à sa perte... 1.82 m pour 63 kilos... il fume du cannabis pour se donner du courage et l'aider à réfléchir à ses projets. Il maigri à vu d’œil, à des gros symptômes liés à la fatigue et personne n'arrive à le raisonner. Il s'enferme sur lui-même, est agressif avec moi, oubli certaines de ses paroles blessantes parfois envers nos enfants, me dis que je le manipule et que j'essaie de lui faire croire des choses. Les gens de notre entourage me sollicite pour savoir comment nous allons car son comportement commence récemment à déborder sur les autres mais personne n'ose se mesurer à lui à part moi.
Jusque là, je pensais réussir à le sortir de cette m...., mais je m'aperçois aujourd'hui que nous sommes entrain de tout perdre.
J'ai énormément de sentiments pour lui, je l'ai dans la peau et espère encore pouvoir avoir cet idéal de vie tout les 4, dans notre maison à la campagne... On a tout de ce dont on peut rêver avoir mais avec ce foutu cannabis.
Je suis quelqu'un de très positif dans la vie, il y a une solution à tout mais je m'épuise à absorber son comportement pour qu'il passe au mieux auprès des autres, je m'épuise a accepter la souffrance psychologique sans excuses aucunes depuis toutes ces années et j'ai peur pour mes enfants qui pour le plus grand commence à comprendre certaines choses "Je sais quand papa et de bonne ou de mauvaise humeur !!!" et adopte le même comportement que papa : "c'est normal de parler à sa maman comme à son chien, de toute façon, maman ne fait rien dans la maison"...
Quel aide puis-je trouver alors qu'il refuse de réaliser ce qu'il se passe ? Quels mots puis-je employer pour le faire réagir ? Je ne sais plus quoi faire...

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