THC,

tu es comme beaucoup de gens que j'ai connu dans ma vie: opportuniste. D'abord tu m'as charmé par ton originalité, ta différence avec les autres choses insipides que je connaissais, tu m'as apporté de la joie et de la beauté en illuminant tout ce qui m'entourait, tellement que j'aurai tout fait pour toi (et d'ailleurs, je l'ai fait!) mais je comprends aujourd'hui que tu ne voulais pas mon bonheur, ni le tient.
Des fois, tu m'agaçais et j'essayais de t'éloigner pour reprendre pieds mais à chaque fois tu revenais, tu te montrais à nouveau sous tes plus beaux attraits: tu me faisais rire, tu m'aidais à passer des bon moments puis je finissais par céder.
Mais soyons clair, tu n'es qu'un pervers narcissique. Tu n'en a rien à fiche de moi, ce que tu veux c'est gâcher ma vie pour compenser ta misérable existance et te sentir fort par ton emprise sur moi.
Car tu n'es rien!
Tu n'as pas la tendresse de la camomille, tu n'as pas le piquant du piment, tu n'as pas l'odeur de la rose, tu n'as pas la douceur du coton, tu n'as pas la beauté des orchidées, tu n'as pas les soins du saule blanc, tu n'as pas la résitance des cactées, tu n'as pas la hauteur du chèvrefeuille. Et même en sal**d, tu es mauvais. La datura stramonium se rit de toi et te fais passer pour un méchant de seconde zone. Tu es un doryphore déguisé en licorne.

Alors dégages de mon corps, dégages de ma vie car j'ai bien mieux à trouver, en mieux comme en pire.
Va trouver quelqu'un d'autre, tu n'auras pas de mal je le sais mais saches que tu ne rendras jamais personne heureux et que tu ne le seras jamais toi-même. Et pourtant, j'aurais voulu t'aider comme tu semblais m'aider, j'aurai voulu te comprendre comme tu semblais me comprendre, t'améliorer comme tu semblais m'améliorer.
Si je te dis tout ça c'est parce que, je l'espère, tu te rendras compte de ta toxicité et que c'est toi le problème, pas moi!
Je sais d'avance que tu vas essayer de revenir, me persécuter, chercher à me récupérer, encore, comme toujours.
Je ne suis pas plus fort qu'avant, tu m'as même rendu plus faible; mais tu ne m'y prendra plus. Sans toi, je deviendrai plus fort que ce que je suis aujourd'hui, plus fort qu'avant notre rencontre et je finirai, peut-être, par trouver ce qui m'apportera enfin le vrai bonheur.
A défaut de le trouver, je ne connaitrai plus ton malheur et ça, c'est déjà beaucoup.

Je suis méchant? Tu l'as cherché, ne t'en prends qu'à toi-même. Moi, j'abandonne, je n'en peux plus. Si il te reste un semblant d'âme, laisse moi vivre ma vie et essaye de changer la tienne. Je ne suis pas ce qu'il te fallait et tu es ce qu'il ne me fallait pas.