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On m'a poussé à consommer de la coke.

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Bonjour, il y a 6 mois, lors du nouvel an, on m'a proposé, voir même incité à consommer de la coke.

Nous étions 6 convives, une très bonne amie et sa copine qui nous ont accueillies pour l'occasion, un couple, un homme seul, et moi-même.

Tout c'était pourtant très bien déroulé, de l'alcool fut consommé par tout le monde modérément disons, ce fut festif, joyeux, lorsque l'homme seul, sort un sachet de coke pour en consommer avec deux convives, dont le second homme et mon amie.

C'est là que mon amie me propose de la coke, en compagnie de ses deux amis consommateurs.
J'ai refusé et je n'étais pas du tout consentant dans tout les cas.
Mais, je ne m'attendais absolument pas à cela.
Elle savait pourtant que je ne consomme pas ce genre de chose et que j'ai eu des soucis de santé par le passé (grand bébé prématuré, gardant des séquelles, dont l'asthme). De plus, je suis anti-drogue.
Pourtant, on m'incite a en prendre, et vint cette phrase lancée par mon amie à la personne en possession de coke : «Laisse en un peu à Lou ! Je contrôle, je contrôle !», tout sourire, en me regardant et en me préparant un petit rail de coke… Bien entendu, je ne suis pas dupe, je ne me suis pas laissé faire, je refuse à nouveau, sans monter dans les tours.
Je n'ai pas du tout saisi un tel comportement venant sa part. Encore aujourd'hui, d'ailleurs.
Seule, la copine de mon amie me dissuade d'en prendre, en me regardant et en hochant la tête.
Je n'ai pas eu souvenir de la moindre réaction de la compagne du deuxième homme, ayant joué dans ce jeu malveillant.
J'ai ressenti un gros malaise à partir du moment où l'on ma proposé et incité de consommer de la coke et j'ai vraiment regretté de ne pas être rentré chez moi.

Peu de temps après, mon amie est devenue virulente, voir insultante devant toute l'assemblée, en l'égard de sa copine. Juste après ce comportement, je lui ai juste lancé qu'elle m'a également fait du mal.
Elle l'a extrêmement mal pris. Je suis partie plusieurs minutes, furax me calmer…
J'en ai eu tellement ras le bol de cette situation pesante, que j'ai failli lâché prise devant sa copine, juste avant d'aller me coucher.

Suite à cette soirée du nouvel an, j'ai écris une lettre à destination de mon amie et des convives en étant à la fois honnête et bienveillant, bien qu'il m'est arrivé de manquer de tact, sous le coup de la colère.
En guise de réponse, on me supprime des réseaux sociaux et aucunes excuses de sa part, ni de ses deux protagonistes… Le déni ? La culpabilité ? La honte ?
Et… plus de nouvelles de sa copine pour la même occasion, alors que peu après les faits, en toute bienveillance et lucidité nous avons abordé le sujet de cette soirée affreuse.
Enfin, la troisième femme est venu me voir à mon domicile afin d'avoir une «conversation» où elle a reconnu quand même que son conjoint, mon amie et le troisième larron possédant la coke, ont tous dépasser les bornes, mais elle fut pour autant agressive en mon égard et dans le jugement..

J'ai toujours connu mon amie dépendante à l'alcool, sauf que je n'ai jamais osé aborder le sujet avec elle, de peur qu'elle soit dans le déni et qu'elle se braque.
Viendra ensuite le poppers que j'ai découvert grâce à elle, j'en ai déjà consommé par la passé à de précédentes soirées, sans doute pour «l'expérience». Mais j'apprendrais que bien plus tard, que ce produit, bien que légal, n'est pas sans danger, et déconseillé pour les asthmatiques. J'ignore depuis quand elle en consomme et la quantité.
Elle m'en avait proposé au nouvel an, j'ai gentiment refusé, et me lancera en retour que :
«Je ne suis pas drôle». Il semble que mon amie est également asthmatique

Elle n'a jamais consommé de coke, quand nous nous sommes connu 3 ans auparavant.
Mais j'ai bien peur qu'elle se face entraîné par de mauvaises personnes, au point qu'elle pousse les autres a faire de telles âneries. J'ignore aussi la quantité qu'elle consomme.

Avant le nouvel an, j'ai trouvé mon amie changée, il est vrai.
Elle a perdu, un très bon copain l'année dernière, elle y repensait très fort au nouvel an, d'ailleurs.
Dès que nous avons appris la nouvelle, sa copine et moi-même avions été les premiers a l'avoir soutenu, dans ce moment douloureux.
Elle ne me cachait pas quelques petits larcins qu'elle faisait aussi, par vantardise sans doute, où a m'entrainer dans un de ses larcins justement, auquel j'ai eu honte.
Elle commençait a ne pas être très correct par moment, ni avec moi, ni avec sa copine ou nous nous prenions des réflexions.
Elle avait des propos guère cohérents aussi, à d'autres moments, bien que je ne les ai jamais relevés, j'étais quand-même assez dubitatif.
Je sais que mon amie n'avait pas du tout un mauvais fond, bien au contraire.
Sans faire d'amalgame, est-ce que tout cela à un lien avec la drogue et l'alcool ?
Je sais que ces âneries peuvent mener a mentir, beaucoup, à soi-même, aux amis. On se fait du mal, on fait mal à celles et ceux qui nous entoure que l'on aime. On est agressif et impulsif aussi…
Le fait de consommer de la coke et de l'alcool lui permet aussi de faire le deuil de son ami pour oublier ?
La veille du nouvel an, déjà, elle me contact si il était possible que je lui achète de l'alcool fort, deux bouteilles, alors que seul un pack de bière artisanale m'animait, afin d'offrir en quantité modéré et ne pas venir les mains vides. Ma carte bleue s'en souvient encore, ce n'était pas donné… J'ai cédé et je le regrette, vraiment, j'aurais dû refusé et suivre mon intuition. Je me sens quelques part fautif de sa dépendance à l'alcool…
Jamais je ne lui en ai reparler de cet épisode.

Aujourd'hui, je suis assez préoccupé par cet épisode douloureux du nouvel an et c'est difficile ne pas y songer.
ll y a des hauts et il y a des bas. On m'a fait du mal
J'ai du mal a réaliser que mes deux amies que je considérais comme mes grandes sœurs, je ne les reverrais sans doute plus. Deux chouettes femmes avec qui j'ai partagé de joyeuses choses, avec qui nous avions beaucoup rigolé, partagé, échangé, qui m'ont été du grande bienveillance en mon égard, où nous nous sommes aidé et soutenu au besoin, peuvent-elles côtoyer des gens si insipides.
Je suis très triste par rapport à cette situation, en colère, incompris et mis de côté…
Si cette coke ne serait pas rentré au domicile de mes amies, on n'en serait peut-être pas à là aujourd'hui…
Et ça fait 6 mois…

Quand j'entends parler de trafic de drogues, par ici et trafic de drogues par là, ça me met en colère. Alors qu'avant, je m'en moquais complétement.

Je réalise aussi que nous sommes tous des cibles potentielles, qu'importe l'âge, en se laissant entrainer par des personnes néfastes, et j'en ai pris conscience …
Que la drogue est partout, même là où on ne s'attend pas et à des occasions que l'on ne s'attend pas…
Qu'il n'y a pas de «vrais» drogués ou «occasionnels», mais qu'il y a des drogués, point…

Merci de m'avoir lu. Lou.

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