Bonsoir J’ai rencontré mon conjoint il y a peu de temps à peine 4 mois et tout juste avant de le connaître je lui avais fait part de mon point de vue sur le cannabis (contre). À ce moment là il me disait ne pas en fumer du tout. Le temps passe et forcément nous passons du temps ensemble. Il me dit fumer du CBD. Or, un jour je tombe sur un sachet qui ressemblait étrangement à du cannabis j’ai d’ailleurs été très déçue. J’ai vite compris qu’il me mentait et qu’il s’agissait bien de la drogue de la vraie et pas du CBD. D ailleurs ses yeux rouges en témoignaient. Il se cache pour rouler son joint et sa consommation aussi est caché mais j’ai évidemment tout découvert. Je lui ai dis que ça ne servait à rien de se cacher car j’ai horreur des mensonges. Ça doit faire plusieurs années qu’il fume cette substance et il en paie un peu les conséquences. Sueur la nuit, irritable la journée, sommeil coupé en deux la nuit pour aller fumer, anorexie manque d’appétit, il parle tout seul, trou de mémoire, se renferme etc Je pensais qu’il fumait un seul joint par jour le soir, mais là depuis qu’il est au chômage ça fais une semaine j’ai l’impression qui s’enfile 3 joints par jours minimum. En lisant les autres forum j’ai très peur de subir cette dépendance. Il me dit vouloir arrêter le « CBD » mais aussi la cigarette. Certes, mais comment ça va se passer après ? Le comportement sera t il le même ? Je n’ai rien à lui reprocher ont est heureux et ont s’aime comme des fous. La seule ombre au tableau n’est que cet horrible drogue pourtant légal chez nos voisins… Merci de m’avoir lue et j’espère pouvoir vous lire. Elo

Mise en ligne le 11/03/2024

Bonjour,

A la lecture de votre texte, il semble que vous souhaitiez peut-être poster votre message dans nos forums de discussions. Si tel est le cas, vous trouverez en bas de réponse un lien vers ces rubriques.

Nous nous permettons de réagir à votre situation qui vous inquiète légitimement. Il n'est pas rare qu'un consommateur soit une personne en souffrance, cherchant une forme d'apaisement temporaire dans les consommations, mais qui fasse également souffrir son entourage.

Il est difficile de prédire le comportement et le savoir-être d'une personne qui arrête des consommations régulières. Il lui faut souvent une phase de réapprentissage des émotions sans le produit. De plus, lorsque le produit avait une fonction pour un individu, il lui faut parfois se tourner vers d'autres choix individuels (activités, sport, créativité...).

Si votre conjoint souhaite effectuer une démarche d'aide à l'arrêt ou de modification de ses consommations et de soutien, il peut se tourner vers des structures nommées Centres de Soin d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA). Les consultations individuelles se font dans un cadre confidentiel et gratuit, sans jugement des professionnels qui y exercent. L'équipe est généralement composée de médecin addictologue, psychologue, infirmier.

Les CSAPA ont également pour mission de soutenir l'entourage en difficulté, notamment lorsque le consommateur refuse ou ne se sent pas prêt pour une aide extérieure. L'équipe de professionnels connait bien la souffrance et le sentiment d'impuissance de l'entourage. Elle peut proposer un espace de parole, de soutien et de conseils pour des personnes dans votre situation.

Si cette piste vous intéresse, vous trouverez en bas de réponse un lien pour effectuer une recherche de CSAPA dans votre périmètre géographique.

Si vous souhaitez une orientation affinée ou échanger davantage sur votre situation, n'hésitez pas à contacter un de nos écoutants. Nous sommes accessibles 7J/7J, par téléphona au 0800 23 13 13 (appel anonyme et gratuit) de 8H à 2H du matin ou par le Chat de notre site Drogues Info Service du lundi au vendredi de 14h à minuit et le samedi et le dimanche de 14H à 20H.

Bien cordialement.