Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Vos questions / nos réponses Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Panique

Par Profil supprimé

Bonjour, premièrement, merci pour vos réponses, votre soutient est très apprécié. Votre dernière réponse me fait un peu paniquer, est-ce qu'à cause de cet événement ma vie est fichue, j'ai moins de chance d'accéder à mon emploi de rêve, etc.? Quand vous dites d'aller rencontrer des spécialistes, de qui voulez-vous parler? quand vous parlez de coma, est-ce que vous parlez d'un taux d'alcoolémie supérieur à 4,0mg/100ml? De plus, d'autres personnes ont consommé le joint et plus que moi, selon les témoignages du lendemain, je n'ai pris que 2 pof... Donc eux-aussi devrait être touché par la substance, mais dise que non, ils étaient correct. Est-ce que je pourrais avoir perdu le controle des muscles de ma langue lors de mon sommeil (le cas quand l'alcoolémie dépasse 4.0mg/100ml)? Selon mes souvenirs et des témoignages, y-a-t'il une facon d'éloigner le coma éthylique? et finalement, si c'est le cas et que je suis rendu légume, si je fais un test un que j'ai perdu des capacités cognitives, est-ce que c'est réversible ou j'aurai juste le diagnostique?

Mise en ligne le 07/05/2014

Bonjour,

Consommer comporte toujours des risques. Et nous ne sommes pas tous égaux devant les produits ; certaines personnes sont plus sensibles à certaines substances, que ce soit pour des raisons biologiques ou parce qu'elles sont plus vulnérables à ce moment de leur vie. Il n'est donc pas possible de déterminer un seuil de consommation d'alcool à partir duquel on tomberait dans le coma, cela varie pour chacun et selon les périodes de la vie. De la même façon, le fait que vos amis ne se soient pas sentis affectés en fumant du cannabis n'indique pas que cela ne soit pas nocif.

La multitude de questions que vous vous posez traduit une véritable anxiété pour vous aujourd'hui. Certes, vous avez pris des risques ; mais visiblement, vous êtes toujours là aujourd'hui et vous avez la capacité de penser. Donc votre vie n'est pas fichue et vous n'êtes pas "rendu légume". 

Les spécialistes que nous vous conseillons de rencontrer sont des médecins addictologues, psychologues et travailleurs sociaux. Ils pourraient vous aider à faire le point sur vos consommations, vous informer sur leurs risques, et vous accompagner dans votre réflexion autour de leur place de votre vie aujourd'hui. L'idée d'un bilan n'est pas forcément de faire un diagnostic mais d'avoir une base pour vous proposer si nécessaire une prise en charge adaptée à votre situation et à vos désirs.

Nous vous avons déjà indiqué des numéros de téléphone pour prendre contact avec des professionnels si vous le souhaitez. Nous vous invitons également à nous contacter par tchat (depuis notre site internet) si vous souhaitez approfondir ces échanges. 

Cordialement,

Retour à la liste