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sevrage buprenorphine

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Bonjour, Après environ 2 ans d'héro je suis passé à la buprénorphine il y a environ 2 ans. J'ai commencé à 6mg (en me faisant violence...) et j'ai diminué jusqu'à être aujourd'hui à 0,6-0,7mg/j. J'ai décidé que ça suffisait, je veux me sevrer de cette merde (qui m'a quand même sauvé la vie je dois le reconnaitre) et je suis donc allé voir mon médecin pour organiser le sevrage. Je suis en Martinique et ici l'héroïne et très rare et la toxicomanie tourne quasi exclusivement autour du crack. Mais elle a pris le temps, m'a écouté, s'est plongé dans son vidal et m'a sorti une liste de médicaments assez conséquente. Lexomil et stilnox pour les très mauvais moments et du catapressan que j'ai demandé car il semble faire des miracles chez certaines personnes. Mais il y a d'autres choses, notamment un antidépresseur (Ixel) pour 3 mois... Mais je ne suis pas dépressif, au contraire, je me sens plutôt bien en ce moment et c'est pour ça que j'ai décidé de le faire maintenant. Je ne veux pas me sevrer par épuisement psychologique de cette conso mais afin de pouvoir envisager la vie autrement, librement) J'ai peur que ça finisse par me rendre dépressif quand il faudra l'arrêter... (alors que malgré toute les épreuves que j'ai traversé, je n'ai jamais été dépressif et encore moins suicidaire, ça me ferait vraiment chier de le provoquer) Donc pour le moment je le prends pas (elle m'a conseillé de commencer 10 jours avant le début du sevrage) et le garde en stock si vraiment je vois qu'après le sevrage j'arrive pas à remonté la pente mais je veux à tout prix éviter d'accrocher à une autre molécule... Le plus étrange sur cette ordonnance et qui m'amène vers vous c'est la natrexone. Dans la notice il est écrit à ne pas prendre en cas de dépendance aux opiacés (je sais que la bupré n'en est pas un au sens strict) et je sais que c'est utilisé dans les sevrages ultra rapide sous anesthésie. Je vais faire ça chez moi, est-ce que ce protocole peut être supportable ? Je suis plutôt séduit par l'idée d'avoir un produit pour déclencher le sevrage et pas avoir à attendre 3 ou 4 jours que le truc monte en puissance et "nettoyer" plus rapidement les récepteurs mais est-ce je risque pas de partir dans un syndrome tellement rapide et violent que je n'arrive pas à le supporter ? (le but c'est de réussir, pas de souffrir...) Ou est-ce que je me trompe totalement et que ça ne déclenchera rien avec la buprénorphine et que ça permettra juste de raccourcir le temps du sevrage et me protéger d'éventuelles rechutes ? Donc est-ce que je prends des risques en ne prenant pas l'antidépresseur ? (pour moi la dépression inévitable que ça va provoquer est artificielle et passagère) Et est-ce que le protocole naltrexone + catapressan est faisable à la maison ? Merci !

Mise en ligne le 27/01/2014

Bonjour,

Les questions que vous posez sont trés "techniques", ou plutôt à caractère médical .. Comme vous, nous sommes un peu "surpris" par la "batterie" de médicaments proposés par votre médecin. Etant donné que vous n'êtes plus qu'à 0,6 / 0,7 mg de buprénorphine, il nous semble qu'il n'y a pas, à priori, de difficulté particulière de passer de ce dosage très faible à 0 mg sans que cela vous fasse courir de risques ..

Toutefois, ces questions dépassent notre champ de compétences et nous vous invitons vivement à prendre un autre avis auprès du centre dont nous faisons figurer les coordonées en bas de message. L'équipe de professionnels qui intervient sera certainement à même de vous renseigner. La prise en charge y est anonyme et gratuite, n'hésitez pas donc à les appeler.

Cordialement.

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


Unité Soins Ambulatoire site de l’hôpital Clarac de Fort de France

Avenue Pasteur
Hôpital Clarac - Bâtiment 20
97200 FORT DE FRANCE

Tél : 05 96 59 25 98
Site web : www.chu-martinique.fr/
Accueil du public : Lundi au vendredi de 8h30 à 17h00. Possibilité de rendez vous en soirée jusqu'à 19h00 pour l'acupuncture.
Substitution : Suivi et délivrance de traitement de substitution aux opiacés pour les patients suivis.
Centre : Hébergement thérapeutique: ouvert 24h/24h
COVID -19 : Accueil avec respect des gestes barrières.

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