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Forums pour l'entourage
Cocaïne, couple, mensonge …
Bonjour à tous,
Je parcours les forums depuis quelques temps maintenant et j’hésitais a écrire, mais je suis démuni, je n’arrive pas à faire face seul et personne dans mon entourage a qui en parler qui me comprendrais …
Voilà, cela fais 7 mois que je suis en couple avec lui, j’avais connaissance avant de nous mettre ensemble qu’il avait eu des addictions tel que l’herbe, le shit, ou bien la cocaine … mais d’après lui il ne prenait plus rien. Je suis une personne qui n’a jamais toucher à ce genre de drogue et je ne concevais pas être avec une personne accro à tous ça…
Quelques semaines ont passé et il avait repris progressivement la consommation de quelques joints le soir. J’ai passer l’éponge… loin de me douter qu’en réalité ça allait plus loin que quelques joints et qu’il prenait aussi de la cocaïne dans mon dos. Encore une fois, je n’en ai jamais pris de ma vie, ni même les personnes qui m’entour, je ne sais en aucun cas reconnaître les signes d’une personne qui en prend ! Sauf qu’un soir, il est rentré après une soirée et m’a réveillé en panique car son cœur s’emballait (il a des soucis au cœur qui sont sans doute liée à sa consommation mais je n’avait pas connaissance a l’époque que ses soucis ce sont provoqué dû à ça) de là il a du m’avouer par la force des choses qu’il avait taper ce soir là, je suis tombé des nues et je m’était promis de partir si jamais il prenait ce genre de drogue… je n’ai évidemment pas eu le courage de partir, car je me suis dit que partir serais le laisser dans une galère et je voulais l’aider à s’en sortir coûte que coûte !
Il m’a promis monts et merveilles, m’a promis qu’il arrêterais et se ferais soigner de ses addictions dont je n’avais pas connaissance (ou du moins pour moi c’était de vieilles addictions passer…) en effet durant quelques temps, il n’en a pas consommé, il s’est fait aider par un addictologue, j’étais ravie et je pensais l’avoir aider à se sortir de ça !
Mais cet été, un jour en rentrant du travail, j’ai trouver par terre chez moi ce qui pouvait ressemble à une « paille » j’ai commencer à me poser des questions, mais il m’a répondu que c’était à un ami qui était juste venu taper à la maison… ensuite un soir il a recommencer à me faire une crise comme quoi son cœur s’emballait, et là au pied du mur il m’a avouer en reprendre depuis 1 ou 2 jours. Une fois la crise passer j’ai essayer de comprendre pourquoi, qu’est-ce qui l’avait pousser à en reprendre, si il avait un mal être ? Si ça lui manquais ? Ou si c’est juste de mauvaise fréquentation ? Il m’a de nouveau promis qu’il arrêterais , qu’il voyait bien que cela nuisait aussi à sa santé ainsi qu’à son couple, ses relations avec sa famille etc… amoureuse, j’ai voulu le croire. Sauf que le soir même il a recommencer, et j’ai appris quelques jours plus tard qu’en réalité cela faisait plusieurs semaines qu’il en prenait régulièrement…
Non je ne suis toujours pas partie, car une partie de moi n’y arrive pas tout simplement, je culpabilise de ne rien avoir vu encore une fois, je culpabilise de ne pas arriver a l’aider a s’en sortir, j’ai mal de le voir se mettre dans des états comme çà, je ne comprend pas ce qui peut le pousser à faire ça sachant qu’il met sa vie en danger avec ces soucis de cœur ….
Durant un passage aux urgences , de peur que je parte (je pense) il a fait la démarche de demander un dossier pour une hospitalisation car il comprend qu’il ne s’en sortira pas seul. Le dossier est remplie depuis maintenant quelques semaine et il est encore poser sur la table. Son excuse aujourd’hui ? Qu’il connaît des gens qui sont parti en cure et qu’ils sont ressorti pire qu’en rentrant … je ne sais pas si je doit croire à ça ?
Au jour d’aujourd’hui, je vois bien qu’il continue à en prendre, il passe ses nuits à jouer à la console, la journée je n’arrive pas à le réveillé avant 14H (et encore), quand je ne suis pas à la maison le matin il a toujours une bonne excuse pour ne pas aller travailler et reste à dormir, il ne mange plus énormément, il se mouche constamment, je retrouve des petits grains blanc avec une forte odeur, sur la table sur salon, sur le canapé … et j’en passe des attitudes qui me mette la puce a l’oreille. Sauf que malgré tous ça, il ne m’avoue pas qu’il continue à en prendre. J’ai tout essayé, de m’énerver, d’aller dans son sens, de lui dire que si il en prend je dirais rien que je voulais juste être au courant mais rien a faire il ne crache pas le morceau…
Je suis désemparé car je ne sais pas quoi faire, je suis fatiguée psychologiquement de surveiller tous ces faits et gestes, d’un côté je me dis que si il lui arrive quelques chose c’est ça responsabilité il l’aura chercher, d’un autre j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose car je l’aime…
C’est entrain de brisé clairement notre couple, nous ne passons plus de temps ensemble, quand il est a la maison il passe son temps à dormir, là dialogue est rompue, c’est des engueulades tous les jours… nous n’avons plus de rapports sexuelle depuis 2 mois, qu’il n’arrive pas à justifier mis à part par « le problème c’est moi » , sa famille en a littéralement marre de tous ça et ont baissé les bras (ce que je peux comprendre car je suis entrain de les baisser aussi), sans parler des soucis d’argents, je suis seul à travailler et le peu de fois où il va travailler l’argent disparaît et il a toujours des bonnes excuses à ça !
J’ai l’impression de mettre battue pour lui, contre de la poudre et j’ai perdu, ça me brise mais je ne sais plus quoi faire pour ma santé mentale à moi. J’ai essayé de l’aider, mais moi je n’ai personne vers qui me tourner, qui pourrait m’aider, me comprendre, me conseiller…
Le peu de fois ou j’ai pu en parler, la réponse de mes amis est que je doit partir, oui, mais quand on est enfermé dans cet engrenage ce n’est pas facile de partir car j’aurais l’impression de l’avoir abandonné et enfoncer plus que ce qu’il ne l’ai déjà …
Il n’accepte aucun suivi psychologique. Ni même suivi addicto à présent
Je ne sais pas si il a conscience ce qu’il va réellement perdre, car je pense que son addiction est plus forte que ce qui l’entoure… je l’aime, je ne voudrais pas baisser les bras comme ça , mais je suis fatiguée de ses mensonges…
Je m’excuse du long message, mais si des personnes sont dans la même situation que moi, si elles pouvaient me donner des conseils, pour me préserver moi , je suis preneuse …
5 réponses
Bonjour Melouu,
Je souhaitais vous apporter qqs paroles de soutien.
Déjà vous dire que vous n êtes pas seule, et que vous faites bien de venir en parler ici, nous sommes plusieurs à connaître cette situation.
Évidemment, loin de moi l'idée de vous conseiller quoi faire par rapport à votre relation.
On finit par se trouver impuissant/e face à l addiction d une personne qui nous est chère. A cela, il est nécessaire (selon moi, ce n est que mon retour d expérience) de prendre un certain recul pr ne pas se faire ronger par l addiction de l autre.
Mais il me semble que vous en êtes au "début" (la "découverte "
, et à ce moment-là toutes les émotions sont mélangées en nous.
J ai longtemps aussi cherché à avoir des "aveux" sur la conso de mon conjoint, je me heurtais à des mensonges, je le prenais mal etc puisqu on m a éduqué en me disant le mensonge c est pas bien, blabla.
Aujourd'hui j ai bcp avancé dans tout ça, et j ai compris que le mensonge sert à protéger qq chose, pas juste à cacher.
Ce que j ai compris aussi, c est que puisque je sais, mm s il ment, je ne suis pas dupe. Lui il sait aussi sa conso, et il sait qu il ment à qq un qui n est pas dupe. Alors prquoi continuer à mettre (à perdre) de l energie a vouloir entendre de la bouche de l autre ce que l on voit clairement.
Selon ce que vous relatez de votre situation, votre conjoint ne va bien (il semble s être coupé du monde extérieur).
Peut-être que vous pourriez aborder la conversation en faisant part de votre inquiétude, et en lui faisant comprendre que vous savez pr sa conso.
Si vous lui montrez du rejet, il est fort probable qu'il niera. Ce sont des moments délicats, qui dependront de votre attitude (la double peine, on doit prendre des pincettes et faire preuve de psychologie alors que nous sommes à ce moment-là en forte angoisse liée à qq chose qui nous échappe mais dont nous avons conscience du pouvoir de nuisance), et qui dépendront aussi de ce que vous connaissez de sa personnalité (comment être pr qu il se sente à l aise et en confiance de parler).
Généralement, la honte les pousse au silence ou aux mensonges. Vous pouvez lui dire qu il n a pas à avoir honte, ça pourrait lui permettre de s ouvrir.
Aussi, tjs selon mon expérience, si la personne est de nature taiseuse, c est bien d avoir 1 "objectif" de la discussion, et non pas plusieurs (exemple : savoir où il en est, savoir ce qu il en pense, savoir comment il se sent...).
Encore une fois, c est à adapter en fonction de qui il est, et de qui vous êtes.
Perso, ce n est pas ce dont je parle à mes amis. Je pense qu on nous a un peu ancré dans l esprit "la droque c est mal, l addiction c est mal" et en conséquence, si tu vis ça tu dois fuir.
Je pense que ça dépend de la personne avec qui l on est, de ce qu elle est. C est ça qui donne envie de rester ou non.
Je modérerai mes propos en précisant que notre propre souffrance est à prendre en compte, il ne faut pas tout accepter coûte que coûte.
Vous en êtes au début, c est normal de douter et de paniquer.
J en ai passé des heures à avoir la boule au ventre, à me faire des noeuds au cerveau pr trouver des solutions, à lui proposer des solutions. Maintenant j ai compris que je peux "l'accompagner", le soutenir, le rassurer, l alerter qd ça dérape etc, mais je ne peux pas "faire" pour lui. Ca nous parait pourtant simple à nous,qui ne sommes pas dans le rouage de l addiction, mais évidemment ça n est pas si simple, il n y a pas de bouton "ON/OFF", et ça demande bcp de temps et de patience.
Votre couple tournera beaucoup autours de ça, et si vous souhaitez "préserver votre couple", c est à mon sens important de continuer de voir l autre sous un autre prisme que celui "d'addict", de continuer à le voir comme on le voyait quand on ne savait pas (évidemment, dans les cas où son comportement ne change pas. Il y a des témoignages où les personnes addict deviennent méchantes, agressives etc).
Vous n'avez pas perdu.
Bonjour Lemouvement,
Ta réponse m’a interpellé car j’essaie justement de garder cette image de lui que j’aime tant, de ne pas rester bloquée sur son côté sombre. Seulement je suis complètement perdue avec la limite, qui est propre à chacun. Confrontée au regarde des autres, à la honte, au secret et mensonge que je dois formuler à nos proches, nos enfants. Je le protège, je lui en veut terriblement ça, car il valide. Je porte un poids énorme qui n’est pas le mien, j’en parle à mes amies proches, car je crois au fond que je cherche une approbation. Qu’on me dise « c’est pas si grave » « c’est rien », je l’homme qu’il est à côté, je suis tiraillée. Mais je vois aussi les dégâts, l’angoisse, les répercutions sur nous. Quelle est la consommation de compagnon ? Je n’arrive pas évaluer celle du mien, il brouille les postes, minimise ou nie carrément. Je deviens folle par moment.
Merci par avance
Hello Sophia,
Déjà nous n avons pas d enfants, donc je n ai pas de partage à faire sur des idées de discussion avec eux, etc, en fonction de leur âge.
Que faut ton compagnon (quelle drogue , quelle fréquence selon toi, est-il absent etc?).
De mon côté, il continue d en prendre et il n est pas du tout dans une phase positive, mm si paradoxalement il s exprime bien plus sur le sujet (qqs reponses, pas non plus tput un livre, haha!). Il a verbalise le fait qu il a un "problème " mais ne parle pas "de dependance" ni d addiction. Il aimerait ne pas en prendre tout seul. Il estime aussi qu il a l intention d en prendre, en tt cas qu il met en place des choses dans le but de me "contourner" (ne pas me dire qu il en gardé, aller retirer plus d argent en prévision pr en acheter,...) mm si c est pas aussi clair que ça dans son esprit. Il dit qu il a besoin de voir un psy, mais il faut tomber sur un bon.
En gros il est en arrêt depuis 10 jours et doit reprendre le taf semaine prochaine. Je m etais dit que c était une bonne chose pr lui, faire une pause, tout ça. J avais bien senti qu il était sur une phase dépressive, mais comme expliqué, je ne me bats plus pr la "vérité". Je sais qu à 1 moment donné, un fait incontestable viendra la révéler, et tant pis si la situation n a pas pu être évitée, alors qu elle aurait pu l être.. bref
Évidemment, ils sont pleins de rebondissements et...ça n est pas du tout reposant pr lui ni pr moi 
il en prend tous les jours depuis son arrêt, il arrive à ne pas être à l apprt quand je rentre du travail, etc. Habituellement, pour répondre à ta question, les prises en solo c est tous les 2 jours, voire 3 jours, avec prises "festives" (donc en soirée avec d autres personnes) les weekend.
Ce que tu souhaites entendre auprès des autres, tu peux le trouver en toi. C est à toi de considérer si c est grave, ou pas si grave, etc.
Perso ça m a grave appris plein de choses, et qq part encore plus sur savoir gérer ses émotions, celles qui m appartiennent, celles qui ne m appartiennent pas. Savoir réagir à ma propre colère, savoir qu elle ne me fait pas avancer, mais que derrière il y a bien qq chose qui m énerve, mis qui n est pas ce qui ressort.
Grâce à tout ça, j ai découvert les applis de relaxation, d affirmation positives, et c est vraiment un plus qu on soit dans notre situation ou non.
La vie est éphémère dans tous les cas.
S il veut mentir il mentira et c est se battre contre un moulin que de vouloir faire dire la vérité à un menteur.
Je ne sais pas la personnalité de ton compagnon, et sans vouloir généraliser, je pense que l attitude mensongère se renforce face à l autre. C est le mm principe qu un enfant qui ment, il va pas avouer son mensonge sous prétexte qu on lui demande de dire la vérité. Et quand bien mm il le ferait, rien ne garantit qu il l a vraiment dit. Je pense que l orientation à prendre c est plutôt à quoi ça ME servirait, et servirait tout court qu il dise la "vérité ". Et ce à quoi ça servirait, est-ce que je peux l obtenir sans avoir la "vérité " de sa bouche. Le mensonge ça me parait hyper complexe... il y a aussi le fait que, la personne ne dit pas, mais ça ne veut pas dire qu elle n est pas lucide sur elle-même... on interprète bcp trop le mensonge, c est pr ça que moi je laisse tomber cette partie, cela ne m a rien amené, au contraire, ça m a pris bcp trop d énergie pr aucun impact positif. Depuis que j ai changé sur ça et que je lui ai fait comprendre que de tte façon je sais, et qu il peut mentir s il souhaite je m en fous, et bien il s ouvre plus. On ment parce que l autre va avoir des réactions dont on a peur. Si on voit qu il n y pas avoir peur, on perd une raison de mentir. Bref je m étale un peu mais j ai grave appris sur le mensonge ^^
Il n y a pas de honte à avoir. La honte c est le regard des autres qui le fait sentir, basée sur du jugement, en soi-même ça n existe pas. Tu as le droit de choisir de dire, par contre une fois dit, la réaction des autres ne t appartient plus. C est propre à chacun, pr ma part je préfère compter sur moi et sur mes propres ressources intérieures.
Perso je n ai jamais eu de jugement sur les personnes en addiction, et ce bien avant ma propre histoire.
Si ça n est pas ton poids, alors...pourquoi le portes-tu?
C est un peu de la provocation ma phrase, parce que je comprends très bien, je suis passée par là. Et un jour j ai compris et fais en sorte de mettre une distance avec cette chose qui n est pas de mon fait. E. Gros, je pense que ça peut se résumer à : j ai accepté la situation + j ai accepté mon impuissance.
Je ne sais pas où ça ira, et ça c est le propre de la vie. On ne peut pas la contrôler. Par contre tu peux changer ta perception des choses. A mon avis, tu devrais prendre le temps de t interroger vraiment sur la situation, te comprendre toi-même vis-à-vis de la situation.
J’ai écris un long message j’ai un doute sur l’envoi, oups
Bonjour Sophia,
Malheureusement oui, votre message ne nous est pas parvenu.
Pensez à sauvegarder ce que vous avez écrit dans le presse-papier de votre ordinateur ou de votre mobile ou sur un éditeur de texte avant de cliquer sur "envoyer".
Le modérateur.
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