Par chat

Chattez avec
Drogues Info Service

Par téléphone

Drogues Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour l'entourage Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

DENI TOXICO COMMENT ARRIVER A LIBERER LA PAROLE

Par Amandine77

72 réponses


Allegra - 26/07/2023 à 00h37

@Deg75

Pour le moment, tu es principalement dans la colère et l'incrédulité. Tu n'as pas à t'en vouloir de ne pas avoir vu. Contrairement aux idées reçues, un toxicomane ne se voit pas systématiquement. On peut en côtoyer tous les jours, au travail ou autres, et ne pas imaginer un seul instant qu'ils puissent toucher à la drogue. Certains arrivent à le cacher longtemps à leur entourage. Et l'image du toxicomane déglingué et titubant n'est qu'un cliché.

La façon dont tu l'as appris a été violente d'une certaine façon.

Il faudrait que tu arrives à vivre ta situation en ayant la tête froide. Essaie de nous en dire davantage sur votre situation actuelle. Est-ce que tu as eu des explications. Comment et pourquoi s'est il retrouvé dans la drogue ? Souhaite t il en sortir

Allegra - 27/07/2023 à 14h00

Coucou Cécile et Lemouvement

Je vous ai répondu. Mes messages apparaissent dans la page précédente.
J'espère que toutes les 2 allez bien ainsi que vos compagnons respectifs.

Lemouvement - 28/07/2023 à 21h05

Hello Allegra,
Merci pour ton message!
De mon côté, ça va. Du côté de mon compagnon, chaque jour de cette semaine a donné lieu à des prises de cocaïne en solo (sauf mercredi, car il était ko et il est resté à la maison toute la journée). Ce matin par exemple, il est rentré vers 8h du matin. J appelle cela des "disparitions" et j ai vu que d autres compagnes nomment comme cela aussi, ce qui m a donné le sourire. Dans ces moment-là c est zéro news, de tps en tps sous mon insistance, un petit "ça va" par sms, puis plus rien jusqu au sms qui indique son retour. Bref, grosse dégringolade de son côté cette semaine. Nous allons avoir une discussion dessus (là il dort), je ne sais pas trop comment la mener, mais je souhaite voir où il en est, où il pense en être, ce qu'il peut faire.
Concernant notre "parcours" dans son addiction, j'ai évidemment fait un condensé, mais tout cela a pris énormément de temps, qui se compte littéralementen années. Il ne m en parlais pas sur les premières années, impossible de lui faire sortir un mot dessus. Le déni a duré des années. Et comme j écrivais dans un autre post, je pense que mm en sachant le déni continue (sur l ampleur de son addiction) car au fond c est dur de réaliser ce que ça signifie vraiment surtout quand on n'a pas de solution toute faite. Le déni peut être protecteur (souvent d ailleurs?). Mais c est fatigant et je comprends Cecile, et je te comprends aussi sur ça. Idem sur ma souffrance, il ne disait rien et ne semblait pas se soucier plus que ça. Je ne pense pas qu ils aient de la place pr accueillir la souffrance qu ils font aux personnes qu ils aiment. Je ne souhaite pas savoir ce que c est, mais ça doit être très dur d être en obsession quasi permanente de recherche de drogue, puis en culpabilité après (d ailleurs il y a des temoignages forts sur le forum des consommateurs). Ca doit être dur une fois qu ils réalisent dans quelle situation ils sont, de se rendre compte qu ils n avancent plus dans la vie, qu ils ne maitrisent plus rien, et qu ils détruisent la vie et les personnes qu ils aiment ou ont aimé. Je ne pense pas que ce soit volontaire qd ils semblent nous ignorer, je pense que c est notre interprétation mais pas forcément la réalité. J ai beaucoup verbalisé ce que je lui donne, que je ne suis pas obligée de le prendre "bien" ni de compenser les conséquences, etc. J ai traversé pas mal de remouds en moi-même et j'ai fini par être sûre que je ne souhaite pas être entrainée dans du "down" pour qq chose sur laquelle je n'ai pas de maîtrise ni d'action possible. Et j'ai fini par arrêter d'attendre qu'il me parle ou me répondre. D'abord je ne suis pas psy ni thérapeute, pour avoir les bonnes questions, conclusions etc. Mon compagnon n'est pas qq un de bavard de manière générale, et il n'exprime pas non plus ses emotions etc. Donc j'ai compris que ce sont par les actions que je pouvais voir de quoi il se rend compte et ce qui lui importe. Même si petit à petit, il s est ouvert, ça n est jamais plus que 2 phrases. Ca a l air dur pr lui de parler, on dirait qu il est bloqué. Après il fait trouver le bon moment aussi, à son retour il est trop defoncé pr qu on en parle, et le lendemain au final moi je n ai plus envie de revivre ce qu il s est passé la veille. Puis je me dis que si ça se trouve, ça peut lui redeclencher l envie. Avant je passais bcp de temps à amorcer les discussions etc. Il sait que ça me fait souffrir, mais en mm tps cela ne l'empêche pas de refaire les mms plongées dans la cocaïne. Alors il faut travailler sur soi-même et ne pas attendre trop, ni plus. Donc aujourd'hui, quand il arrive à arrêter sa prise de drogue et qu il rentre à la maison avant minuit, et qu il me laisse le sachet, ça a du sens pour moi, autant que s il parlait. Evidemment c est assez rare que ça se passe comme ça, mais ça arrive et je prends cela pr un succès. C est arrivé ce lundi. Le mardi aussi il est rentré avant mais n a pas laissé de sachet. Hier soir évidemment rien de tout ca.
Après, si les choses doivent se passer, elles se passent et ça donne un argument de plus pour lui faire comprendre qu il n a pas la maitrise. Quand il dit qu il n a plus envie de cela, c est un succès aussi. Quand il dit qu il avait eu envie d en prendre mais que passée la 1ère trace ce n est plus un plaisir, et bien je trouve que c est un succès aussi.
Je raconte un peu tout cela pêle-mêle désolée si c est un peu désordonné. Côté psy, c était dans les premières années, après qu il commence à réussir à verbaliser qu il prend de la cocaïne ces soirs où il ne rentre pas. C est sur ma demande qu il a fait les démarches, donc peut-être aussi que c était trop prématuré, puisque ça ne venait pas de lui, mais j etais désorientée, complètement perdue, je pensais que le corps médical pourrait l aider. Tout cela pr dire que ça a dû être 5 consultations max, et plus jamais rien (et nous 2 avec le psy s est priduit 1 seule fois). Ils lui avaient donné des antidépresseurs qu il avait pris, mais au final ça ne lui allait pas, pr lui c était pas ca et il les a arrêté. Je pense qu il a eu raison d arrêter parce que ça le faisait surtout dormir, sans trop d effet positif. En plus cocaïne et antidépresseurs je suis pas sûre que ce soit un bon mélange.
Peur oui, j'ai souvent eu peur pour lui, qu'il lui arrive qq chose en lien, puis j'ai decidé de ne plus avoir peur (de manière générale dans la vie), ça génère trop d'emotions négatives, trop d'anxiété, trop de pensées sur des choses imaginaires pour l'instant. C'est pour cela que j'ai choisi de continuer, que ce qui m'importe c'est de le voir chaque jour, que c'est encore plus précieux ces moments où nous sommes ensemble. Il y a un côté insecurisant à ne pas savoir si je vais le voir au retour de nos journées de taf, mais qui est compensé par son amour en retour aussi. Et puis on a traversé toutes ces années, je souhaite tellement que cela serve à le libérer de son esclavage à la cocaïne. Malheureusement, je pense que pour lui ça devrait être abstinence totale, mais que pour cela il n est pas prêt...
Il faut avancer petit à petit. On a parfois l impression de faire du surplace, mais à l'intérieur du cerveau je pense que des portes s'ouvrent. J'ai décidé que si je ne peux pas changer la situation, je peux au moins changer ma perception de la situation, et la souffrance que j'y mets. J'apprends de nouvelles choses à travers cela.
Tu as vécu un rôle un peu "infirmier" avec ton ancien compagnon, je pense que l'affection est tjs là car tu sais ce qu'il vaut, tu connais une autre nature de lui et ça meurti le coeur de le voir comme cela sans pouvoir le faire changer. Mais je ne pense pas que ce soit de l amour de nature "amoureuse". Tu as été très forte, ça dû être vraiment difficiles comme moments, de le voir demuni physiquement, et peu à peu que l héroïne vous sépare.. J ai envie de te dire que tant qu il est en vie, il est important que tu arrives à trouver la sérénité en toi sur cette histoire, parce que lorsque surgit l irréversible (ce qu evidemment je n espère pas, et que je ne relie pas à son addiction, je dirais pareil si on parlait d une autre histoire), alors on fait face à une multitude de remords dont on ne se doutait mm pas. Tu as tout à fait le droit de ne pas en parler à ton mari, mais ceci fait partie de ton histoire. Ton mari t a connu à un autre moment de vie, mais tu as été marquée par cette histoire, négativement mais avec des apprentissages positifs aussi. En gros, cela a impacté ta personne, et c est cette personne qu il a rencontrée. Ce que je veux dire, c est penses à toi pour traiter cette histoire (parce que tu écris que par respect pr ton mari tu ne souhaites pas reparler à ton ex compagnon de tout cela), tu as déjà été "brimée" (c est un grand mot mais je ne trouve pas l image que je cherche) par tes parents au moment de la séparation puisque la drogue est un tabou, puis tu n as plus pu en parler jusqu à aujourd'hui, et tu te rends compte à quel point cela fait du bien. Moi aussi je m en rends compte en lisant tous vos témoignages poignants, et en vous repondant.

Cecile24 - 31/07/2023 à 06h48

Bonsoir Allegra,

J espere que tu vas bien. Désolée, ma collègue est en congés, je suis seule au bureau donc de grosses journées, le soir je suis extenuee... Plus qu une semaine à tenir ouffff

Heureusement que tu as re-publie parce que je n avais pas vu tes messages.

Tu as raison , il n a pas eu de cadre quand il était jeune , parents alcooliques. Il s est toujours débrouille seul . Très tôt, il est tombé dans la drogue ...

Effectivement, j ai vu un reportage où la dépendance était expliquée : des images d IRM cérébrale avec le cerveau d un dépendant et justement les effets de la drogue même chez un abstinent . Ca fait peur parce que c est la ou on voit que cette maladie est à vie finalement que juste 1 seule prise peut te refaire basculer. Et je ne pense pas que s il s en sortait je sois capable de revivre ou d etre toujours dans sur le qui-vive .

Ça devient de plus en plus dur pour moi de supporter tout ça, je m énerve très rapidement alors qu avant j arrivais à garder mon calme et je pense que ça n ira pas en s arrangeant... je me suis fixée de tenir jusqu aux vacances pour mes enfants en espérant qu elles se passent bien mais après je pense que je vais l affronter , lui dire tout ce que je pense sans filtre puisque lui ne se gêne pas pour me faire du mal .

Ah et je vois une psychologue demain , rdv rapide . J espere qu elle m aidera à passer le dernier cap !!!

En tout cas, je te remercie vraiment de ton soutien, je n ai pas l habitude qu on me fasse des compliments, ca me touche .

Je te rejoins sur le fait que 3 enfants et un travail c est épuisant mais je préfère ça qu être chez moi sans voir personne.

Ton congé se termine quand ? Ça te ferait un bien fou de reprendre. Désolée, je viens de voir que ton dernier a 1 an , tu peux peut être écourter ton congé ?

Concernant ton ex, tu as certainement un sentiment d échec comme dit Lemouvement mais aussi de relation inachevée, qui s est terminée brutalement... et puis le manque de réponses à tes questions n aide pas mais malheureusement comme tu dis tu n en auras jamais ... et il va te falloir faire avec .

Le psychologue est de ce fait plus que nécessaire, j espère vraiment que tu prendras rdv pour être aidée. Tu ne mérites pas de vivre avec ce poids et surtout même si tu arrives à passer outres sans aide , cela finira toujours par ressortir comme c est le cas en ce moment .

@Lemouvement,

Comme dis Allegra , ton homme fait des efforts certes il rechute mais il essaie quand même et ça ça montre qu il veut sans sortir !!! De plus, vous dialoguez et je pense que la communication sauve votre couple.

Pour ma part, il dis vouloir s en sortir mais ne fait rien pour et ça c est pour moi rédhibitoire car quand on a problème il faut savoir demander de l aide , surtout avec cette merde ...

Nous ne communiquons plus sauf pour se faire des reproches et donc finalement on ne s écoute même pas ...

Je te souhaite vraiment que ton homme s en sorte et que vous retrouviez une vie sereine , les efforts paient toujours !!!

@ Deg75,

Je me reconnais dans ton témoignage quand tu dis que les éternuements et le nez qui coule tu pensais que c était le COVID c etait pareil pour moi .

Ne t en veux pas , tu n as jamais ete confrontée à ça, comment tu pouvais savoir ... comme le dit Allegra, certaines personnes se droguent et cela ne se voit pas.

Pour ma part, ayant déjà été confrontée à ça, je me doutais bien qu il y avait quelque chose dans son comportement qui n allait pas même si pour moi c etait impensable qu il soit retombe la dedans, donc j ai cherché et j ai trouvé mais j aurais préféré ne pas savoir parce qu au moins tant que je ne savais pas il donnait le change . Ce qui n est plus le cas maintenant c est plutôt portes ouvertes sans aucune gêne...

J ai le même sentiment de dégoût que toi, les mensonges me sont devenus insupportables...

Essaie de prendre du recul, de voir s il est ouvert à la discussion, s il souhaite s en sortir avec les actes mais surtout est ce que tu es prête à te lancer dans ce combat avec lui avec tout ce que ca implique ...

Tu as moi qui a tout fait enfin je pense et malgré tout il est toujours dans son monde et cela nous coûte notre relation et Lemouvement qui fait tout également mais son couple est preserve mais le combat n est pas fini.

Sache en tout cas que cela est très dur à vivre et que ca apporte beaucoup de souffrance donc pèse bien le pour et le contre et protège toi surtout !!!

Bon courage a toutes et merci d etre la et d apporter vos témoignages.

Guerriere - 31/07/2023 à 10h29

Bonjour...
Dans mon cas être accompagné par des thérapeutes..de chrysalide m a permis de gérer mon stress face à l alcoolisation de mon ami..
Je lui ai dit comme je ne suis pas bien face â l alcool,je ne gère pas...
Il a accepté de voir l infirmier chrysalide...Il veut cesser de boire pour nous montrer que c est un gentil écolier...
Le mot est confiance .amour.
Mais le jour où la situation est trop invivable..il faut penser à nous..nos limites
Ma limite.ne pas le cotoyer quand il consomme ou qu il va consommer déraisonnablement
Petits pas par petits pas..
Ne restez pas seule face â cette maladie..entourez vous

Cecile24 - 31/07/2023 à 13h26

Lemouvement,

J espere que tu vas bien.

Tout ce que tu dis dans ton témoignage est tellement vrai. Certaines situations sont les mêmes pour moi .

Ou est ce que tu as trouvé les témoignages de consommateurs?

Chez moi, quand il ne travaille pas les journées tournent autour de ses consommations et les nuits également... il ne dort en général que 2 à 4 heures par nuit sauf le week-end où il dort jusqu'à 12 ou 13heures et mes enfants sont témoins de tout ça...

C est tellement triste de voir sa descente aux enfers et de constater que rien ne le fasse réagir...

Lemouvement - 31/07/2023 à 15h05

Hello Cécile,

Je vais bien merci.
Je suis contente pour toi que tu aies prochainement ton rdv psy. J espère que cela te fera du bien, et que ça te libérera de qq chose avant votre depart en vacances. En tout cas, que ça te permettra d être moins à fleur de peau ou sur les nerfs.
Pour les fils de discussion dont je parle, il est nécessaire de retourner sur la page des forums du site : https://www.drogues-info-service.fr/Les-Forums-de-discussion
Oui c est triste et c est dur. Il semble aveugle à ce qui se passe autour de lui, pr autant cela ne signifie pas qu il ne voit vraiment rien.
Lorsque vous serez en vacances il n aura plus accès à son/ses prosuit/s? Là où vous serez il sera coupé de ses contacts de consommation?

Cecile24 - 31/07/2023 à 21h31

Coucou Lemouvement,

Je suis allee à ma séance mais comme c etait la 1ere la discussion était plutôt centrée sur notre vie depuis notre rencontre il y a 20 ans jusqu'à aujourd'hui. La prochaine sera plus contributive je pense.

Ben ecoutes, l annee dernière il s est arrêté pendant nos vacances . Des le 3 ème jour, il n avait plus de produit et c etait voulu de sa part . Et franchement, il n avait pas galère , on avait passé de bonnes vacances mais une semaine après notre retour il a replonge ...

Cette année, je ne connais pas ses plans mais je pense qu il va retenter l expérience mais je ne suis pas certaine que cela fonctionne car je le trouve beaucoup plus atteint et même psychologiquement... il dit avoir hâte de partir en vacances...

On part à la montagne au grand air !!!

J ai l impression d avoir en face de moi , un cœur de pierre ... aucune émotion rien ... en tout cas avec moi ...

Il ne s excuse même plus tout est devenu normal , même quand il me dit " je vais fumer " ...

De plus, il ne se soucie de rien ... En fait, il a tellement l habitude que je gère tout que s en est devenu normal pour lui . A aucun moment, il se dit que c est dur pour moi . Il est très égoïste...

Je ne sais pas si la drogue peut altérer à ce point là façon de penser et d agir . Je me dis que quand même la drogue n excuse pas tout ...

Lemouvement - 01/08/2023 à 15h12

Coucou Cécile,

C est super pr la montagne, la nature cela fait toujours du bien.
Evidemment, je ne le connais pas, mais je pense qu il est sincere sur l attente des vacances, car probablement il sait que cela lui permet de mettre des distances avec sa conso. Le mien aussi dit qu il a hâte des vacances, que ça va faire du bien, et vu notre contexte je sais que c est en rapport avec l addiction.
Il est possible qu il ne se rende plus compte de tes efforts. De temps en temps, j ai cette impression aussi chez nous. Et du coup, je lui rappelle calmement ce que je fais, mes contributions / compensations pr ses manquements. Sinon ça passe en habitude. Le rappel fait du bien aux deux.
Je ne peux pas dire si vraiment le tien ne se rend plus compte de rien, ce n est pas parce que la personne ne verbalise pas que cela signifie qu elle n a aucune pensée ni avis de la situation.
Il est possible qu il soit complètement débordé intérieurement.
Cela peut paraitre paradoxal qu il te dise l air de rien qu il va fumer, mais n est-ce pas ce que nous leur demandons? Avoir de la sincérité sur les consommations.
J espere de tout coeur que les vacances vous seront bénéfiques. Peut-être qu elles te permettront de renouer une discussion avec lui pr savoir où il pense en être, et lui dire où toi tu en es. Peut-être même d envisager le après-vacances. Je ne dis pas d attendre un comportement précis de lui pendant ces discussions. Juste le cadre à la montagne et l arrêt forcé peuvent te permettre de refaire un point, plutôt que tu attendes que la coupe soit pleine. Pour toi et pour tes enfants.
Par experience, s il dit qu il n a pas de pbs avec la drogue cela ne sert pas d insister, ça va le fermer encore plus, et tu vas t énerver ce qui sera improductif. Je crois vraiment pr avoir lu des choses sur les addictions, que les personnes ne se rendent pas compte qu elles ont un comportement addictif. Aussi nous ne partageons pas tjs la mm définition de ce mot. Je pense qu il faut accepter leurs reponses dans un 1er temps, et par la suite elles peuvent évoluer. Il est important de remettre un cadre de confiance pour tenir ces discussions. En tt cas c est vraiment mon retour d experience, je pense que pendant pas mal d années je prenais pas vraiment en compte ses reponses ni ses silences car elles me paraissaient bien éloignées de la réalité (la mienne). Je pointais du doigt ses absences, qu il s en foutais de ci de ça, qu il s en foitais que j aille mal à cause de ça, que c etait une cata financière, etc. Ca n aidait pas car la culpabilité est souvent chez le consommateur mais elle est dure à exprimer. Aussi la honte empêche de dire certaines choses. Lorsque j ai mis un cadre bienveillant à nos discussions, lorsque j ai commencé à accepter ses silences (qui sont des fuites pr ne pas répondre, mais aussi des vraies reponses! On leur pose des questions difficiles à répondre aussi), alors les discussionsbont commencé à servir peu à peu. Ce ne sont pas des echanges très longs, il n a pas tjs des réponses pr tout. Mais petit à petit je vois qu il y voit plus clair aussi. Tout depend de la personnalité de ton compagnon aussi, perso j ai essayé d adapter mon comportement à son être pendant echanges. Aussi je me suis dit qu à sa place, après des sensations intenses vecues par la prise de drogue, j aurais besoin d un peu de douceur et de la tendresse. Je me suis dit que cela pouvait aussi empêcher que le contexte de la maison lui génère du negatif qui alimente le cercle vicieux de la cpnsommation addictive.
Par contre il est important que tu lui donnes ton point de vue et ta situation, si possible sans accusation. Peut-être aussi est-ce important d en savoir un peu plus sur sa fréquence de consommation et les produits qu il consomme. Mm si généralement les consommateurs répondent une quantité plus basse que la réalité, tu auras déjà un minimum.
On a vraiment deux mondes qui se confrontent et en fait on ne peut pas vraiment comprendre ce qu ils vivent (et je ne souhaite pas savoir, cela a l air très difficile. Je n ai jamais entendu parlé d addict heureux).
Bref je m étale un peu alors que tu n as rien demandé sur tout ça ×D
Je ne sais pas comment se passe le manque, s il est possible qu il en fasse.

Et @Allegra, nous n avons plus eu de tes nouvelles, j espere que tout va bien.

Répondre au fil Retour