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Par Profil supprimé

70 réponses


Profil supprimé - 03/03/2015 à 13h39

bonjour,
je peux comprendre que pour qq'un qui vit ça de l'extérieur ça parait dingue de se mettre dans une situation de dépendance. le problème c'est que quand on commence on pense qu'on va gérer et que ce sont les autres qui sont accro etc... mais quand on se rend compte qu on l'est, il est trop tard. enfin si il ne consomme que depuis qq mois, il peut encore s en sortir sans trop de mal, c est un mauvais moment à passer mais peut être que ça lui servira de leçon pour ne pas y retoucher. de toute façon l'effet produit par l'héro pendant une relation sexuelle, c'est les premières fois mais ça ne dure pas .... même en augmentant les doses ça fini par ne plus avoir cet effet, enfin d'après ce que j'en sais, donc si c est ça seule motivation, ça ne durera pas. enfin je l espère.
pour en revenir à votre incompréhension, dites vous que c est comme de boire un verre pour être moins timide, par exemple, mais c est clair que ça ne résoud pas le pb essayé de ne pas trop jugé la drogue est un piège tout comme l alcool et suivant l'environnement, si on a beaucoup de consommateur dans son entourage, et/ou des problèmes, des complexes, ou autre, c'est d'autant plus difficile de resister. même si ce n'est pas une excuse, disons qu'il peut y avoir des circonstances atténuantes. ne soyez pas trop dur l'important c est qu il en sorte, et qu'il ne soit pas seul car c est le meilleur moyen pour qu il plonge. , enfin voilà bon courage en tout cas à vous et à lui .

Profil supprimé - 03/03/2015 à 15h21

a mon tour micropousse de te donner mes encouragements pour toi et la volonté et la décision que tu as prise d'arréter.oui tu es courageuse d'"affronter ce mal qui te ronge tu le gagneras mais cela sera difficile je n'en doute pas.
Et en plus tu travailles et tu es seule?? bon comme la miss qui a répondu slpdaoyd....tu as un soutien de plus avec moi.Tu as fais le choix de te sevrer racontes nous pourquoi comment un jour on décide que ça suffit.....si tu veux bien si je ne te brusque pas.

Tu es l'espoir de la victoire sur cet enfer que vous vivez.sincèrememtent a toi

Profil supprimé - 03/03/2015 à 18h04

tu sais je crois que juste après avoir pris conscience qu'on est accro, la première réaction que j ai eu c est de m'enfoncer et puis arrive le moment ou tu te dis bon et maintenant comment on gère ? et puis on s appercoit vite que ce n'est pas gérable enfin pas facilement, il faut mentir, cacher, trouver l'argent, se priver de beaucoup de chose pour entretenir les consos, bref ça devient vite une contrainte (une de plus comme si on en a pas assez de celles que la vie nous imposent ?! ) et puis le plaisir se transforme en manque et ensuite on consomme pour etre bien physiquement et mentalement, plus pour "s'amuser" et ça va très très vite, donc on sait très vite que la seule solution et de s'arréter. la première fois j'ai tenu assez longtemps, mais c'était dur, ensuite j ai vu une psy, que je ois toujours, apartir de mon ème sevrage, avec traitement, la aussi j ai tenu pas mal de temps .... et puis j'ai replongé encore deux fois.... à chaque fois mes périodes de conso sont plus courtes et cette fois au niveau quantité j'ai réussi à ne pas augmenté j'ai même un peu réduit et j'essaie de consommer juste pour ne pas être en manque, en attendant de pouvoir faire mon sevrage. mais j'angoisse, car je sais que si j'y arrive, cette fois je suis seule et ça va être plus difficile de tenir bon .... enfin on verra de toute façon je ne peux pas continuer comme ça je passe à coté de ma vie et je ne le supporte plus, même si j ai beaucoup de mal à m'en passer je crois encore malgré tout que je peux y arriver. j'espère sans rechute cette fois mais je sais que c'est jamais gagné, j'essaie de ne pas trop me mettre la pression et d'être possitive, de me faire de nouveau ami, qui ne sont pas consomateurs, même si ça non plus ce n'est pas simple. et j'essaie de ne pas passer mon temps à déprimer je me force à sortir je m'accroche au boulot, ça me demande des efforts beaucoup d'effort et je ne réussi pas tous les jours mais j'essaie.... et je viens lire les temoignages pour me sentir moins seule.... alors merci biz

Profil supprimé - 04/03/2015 à 09h23

merci pour ton message. Il y a que peu de temps que nous sommes au courant de cette addiction là pour notre fils.Cela fait une dizaine d'année qu'il consomme d'autres drogues.On a tout fait pour qu'il arrète tout mais il ne voulait pas il disait c mon choix c ma vie.

Aujourd'hui il ne gère plus de la meme façon puisque son comportement a changé.Je ne l'ai pas vu la semaine dernière quand il nous arrivé en pleine nuit.Mon mari était allé le récupérer a plus de 40 kms en pleine nuit il appelé au secours.Je me lève trop tot pour l'avoir vu et il est reparti le soir avant que je ne rentre.

son frère l'a vu en manque et il lui est rentré dedans quand son comportement et son manque faisait la différence quant a la compréhension qu'on essaie de garder pour ne pas rompre le lien.

Son frère voulait s'entretenir avec lui car le dialogue est plus que difficile avec nous.Pour te dire on a de plus en plus de mal a suporter ce changement il va dans le mur il y est c dur de ne rien faire.

Aujourd'hui que faire????
Cela fait un mois qu'il n'a plus d'eau chez lui a cause d'une fuite.Un mois avec ce que l'on peut imaginer.On ne l'a pas dépanné depuis il habite a 130 kms de chez nous.Aujourd'hui on a décidé qu'il fallait encore l'aider.Monter reparer la fuite est ce que ca va l'aider ???? est ce qu'il faut le laisser pour qu'il réagisse ???? est ce que le soutenir autant ne fait il pas l'effet inverse ???

Qu'en penses tu???

Profil supprimé - 04/03/2015 à 21h26

Bonsoir à vous,

A micropousse, je voudrais dire qu"en te lisant, j'ai la sensation qu'il y a vraiment chez toi la volonté de passer à autre chose et que je pense que tu réussiras, même si ce n'est pas facile, puisque tu affrontes ça toute seule.
Tu vas sûrement passer par des moments très durs mais ta détermination semble être là.
Alors fonce.
Je voudrais te donner un conseil que j'ai donné à mon fils le jour où il m'avait dit "Maman je veux sortir de là pour mes enfants".
Prends une feuille de papier et un crayon.
Tout en haut tu écris : Qu'est-ce que je veux ?
Et puis tu écris ce que tu veux mais surtout, tu l'écris au présent, à la première personne du singulier et (très important) la phrase doit être au positif.
Par exemple il ne faut pas écrire "il ne faudrait plus prendre de drogue" mais il faut écrire "je suis libérée de la drogue".
C'est ce qu'on appelle la pensée créatrice. Notre cerveau est capable de créativité si on le laisse faire mais il ne gère pas le négatif (le terme "ne", il zappe)
Dire : "je ne prends plus de drogue" il l'interprète à l'envers.
Et puis les pensées s'effacent, les écrits restent.
C'est juste scientigiquement prouvé. Alors essaie, tu veux ?

A violette, je voudrais dire que depuis des mois et des mois, nous avons toujours courru au secours de notre fils car, comme toi, on avait peur. Peur qu'il fasse une bêtise, l'irréparable.
Je ne te dis même pas les kilomètres qu'on a fait, après avoir été sortis du lit en pleine nuit pour lui porter secours.
On s'est détruit la vie. Ca n'a peut-être rien à voir mais mon mari a été victime d'un AVC récemment et comme il n'a absolument pas le profil à risque, les médecins ont finalement déterminé que le stress a été un facteur déclenchant indubitable.
Alors il a fallu quand même qu'on prenne cela en compte et qu'on envisage de voir les choses autrement.

Tout ce que tu feras pour l'aider ne l'aidera pas dans ces conditions. Il faut être un peu plus ferme, même si on ne sait pas si les évènements te donneront raison, sache que si tu continues comme ça, c'est voué à l'échec.

On a peur, je sais. J'ai eu très peur. Je suis loin d'être sereine, je sais qu'il est toujours fragile mais aujourd'hui je l'aide vraiment, pas comme avant. Je l'aide sur le chemin de la réussite, pas pour amortir sa chute.

Bon courage à toutes les deux.
Je vous embrasse




Profil supprimé - 05/03/2015 à 18h44

ok je comprends. c ce qu'il me raconte il semble etre dans la phase que ce n'est plus que de l'amusement...

micropousse

Tu te bats aujourd'hui pour retrouver l'indépendance vis a vis du produit.J'ai lu que tu affrontais seule puisque ton ami ton mari n'est plus a tes cotés.Dis nous si c pas indiscret si lui aussi était consommateur????Je me dis si oui est ce possible d'arréter ensemble ne valait il pas mieux q'uil soit ailleurs pour combattre? ou bien il n'etait pas consommateur et alors ?? peux tu nous en dire plus
C difficile de soutenir quand on ne connait pas les gens.

Pour spy... je savais bien que notre situation de parents de ces jeunes là n'étaient pas unique c la première fois par contre que je dévoile le sordide de la situation car il faut vivre ces moments là pour etre compris.Les conseils c bien les jugements qui vont avec c difficile a gérer la situation est bien assez compliquée et tant qu'on le vit pas on ne peut pas comprendre.

Toi aussi tu as passé Ses accidents de la vie en sautant dans ta voiture en pleine nuit au pire pour faire parachute pour que ça lui fasse moins mal sur c point il serait peut etre judicieux qu'il puisse lire mes messages pour qu'il comprenne ce que c pour les autres.Il semble que ce soit normal pour lui mais pas normal pour nous.

Il y a peu de temps que nous savons cette addiction de plus.
pour moi, pour nous celle de trop.Je lacherai prise comme avec les autres pour mieux suporter l'insuportable mais comme les autres addictions il me faut passer d'autres émotions et surtout que je ne m'inquiète pas tout le temps.

Depuis on a passé d'autres épreuves puisqu'hier il nous appelle d'une chambre d'hotel en manque sans substitut il a mal il veut arréter il y a les douleurs mais aussi grosse fatique et toux , toux crachats il se vide.Tout pour qu'il me dise quel hotel pour qu'il accepte que je vienne.
Direction hotel, le 15 qui n'enverra jamais aucun medecin de l'après midi .............alors j'ai téléphoné à l'association d'aide pour les personnes comme je l'avais recherchée dans la réponse que le modérateur m'a faite mais la aussi j'ai parlé longtemps avec eux et la démarche n'était pas celle que je croyais il fallait attendre une prescription du médecin qui devait intervenir pour soulager et après aller dans ce centre de soin pour commencer une démarche entourée et et et .....

Il n'y va pas il n'est pas prèt trop tot il dit qu'il continuera le subutex qu'il a trouvé depuis pour mieux suporter il dit que dans trois semaines si il tient ce sera moins dur psychologiquement.
Je reste ferme quand a refuser de le plaindre je lui dis que c vraiment bien si il y arrive mais seul .......on verra bien ce quil se passe dans une heure demain et et et comme vous on verra bien.....
Il faut qu'il sorte de cette merde.


Spy Quand ton mari a fait un avc a t il pu amorcer une compréhension a t il pu se positionner en tant que protecteur vis a vis de son père de toi sa mère de ce que vous avez fait pour lui ou n'a til jamais pu remarquer que ses parents n'étaient pas que des super héros ????

ces hommes qu'on a mis au monde ont ils un problème identitaire ????sont il des petits garçons dans des corps d'hommes ou bien des personnes plus fragile ou bien n'ont ils pas cultivé un certain pouvoir narcissique egoiste sur leur proche ????

On ne veut pas etre des super parents invincibles prèts a tout.Heureusement que j'en ai deux qui vont bien qui sont responsables sinon personne ne pourrait retirer cette culpabilité que j'ai ressenti des années.

Merci a vous deux j'aime bien me confier et lire vos messages
Bisousssss

Profil supprimé - 05/03/2015 à 21h36

Mon mari n'a toujours pas fait le deuil de cet AVC.
Il ne comprend pas et malheureusement, il en veut à notre fils qui , selon lui, en porte en partie la responsabilité à cause de ses dérives.

Mais ça, je le laisse le traiter avec son psy. Je n'y peux rien, là non plus.

Bien sûr ce n'est pas facile au quotidien. Toutefois, j'ai beaucoup d'espoir de les voir tous les deux redevenir un père et un fils.

Moi j'ai compris beaucoup de choses en peu de temps. Je suis toujours aussi forte, je ne baisse jamais les bras. Mais autrement.

Jusqu'ici je me démenais, je faisais passer toujours les autres avant, je m'oubliais.

Aujourd'hui je suis toujours aussi présente quand on a besoin de moi mais je pense aussi à moi et finalement, c'est beaucoup plus efficace.

C'est une question d'état d'esprit. Ca ne s'explique pas vraiment, ça arrive c'est tout.

J'ai 58 ans, j'aime mon fils, sa commpagne, mon mari et mes petits enfants et j'ai enfin compris que je ne suis pas EUX.

Profil supprimé - 07/03/2015 à 18h29

C le point le plus vrai :je ne suis pas eux.et pourtant...

Tu as raison j'y arriverai aussi quand j'apaiserai seulement ma propre peur je croisElle me ronge le coeur cette peur elle envahie mon cerveau.

ce matin une autre émotion a pris le dessus sur d'autres.Après l'incompréhension, la tristesse, les larmes, la colère s'est emparée de moi.

Il voulait que l'on garde un lien moi autant bien sur.
mais sans nouvelles depuis la veille après la journée passée a me démener a lui trouver un médecin urgentiste dans un hotel uen autre dimension quand meme, très impersonnelle une chambre d'hotel pour une crise de manque je n'aurais pu que le voir a la télé pas vivre ca pour mon fils le travail laissé pour le secourir a son approbation et ma demande c vrai.
il est reparti a plus de 130 kms il m'appelle enfin j'entendais bien quil était pas clair et qu'il n'avait aucun problème tout allait bien...... ce n'"était pas naturel....Comme il ne se rend pas compte des peurs qu'on a tous pour lui j'ai pété un cable contre luiJe lui ai crié son insouciance face à notre inquiètude il ne voit que lui il se fiche de nos émotions ou il ne se rend pas compte des dégats colatéraux.

A l'hotel il ma montré combien il avait besoin de chaussures je lui ai dit que je voulais qu'il me démontre a son tour combien on était important nous aussi pour lui et pour que je me rende compte des efforts qu'il me dit vouloir faire pour se sortir de cette merde symboliquement je ne veux plus le voir s'il ne change pas de chaussures.Je lui ai dit que ces chaussures sont a l'image de son cerveau de ce qu'il fait de son corps.

Sil veut changer sil veut arréter sil veut etre crédible sil ne cherche pas que notre compréhension sil ne cherche pas seulement a tout manipuler autour de lui pour se rassurer il doit le prouver et ca commence par le regard qu'on porte nous sur lui.La drogue ne s'arretera pas demain ok je veux bien mais reprendre gout a la vie un minima commence par son aspect exterieur le confort dans ses spieds pas les miens ....c important aussi.

Et ce n'est pas moi qui ferai leffort de les acheter.

Il me dit tout oublier. J'en ai rajouté une couche tu as un corps de 26 ans mais a l'intérieur quel age tu as ??? tu oublies tout dépeche toi de te rendre compte avant que tu n'oublies qui tu es.


slpda..... Comme si c'etait pas suffisant avec ton fils l'avc de ton mari .....il s'en remet mais tu dois affronter aussi cette responsabilité là ....... c trop énorme .....s'il dit que c la faute de votre fils du coup c toi qui prends aussi quelle souffrance tout cela tu es forte tu dois toujours comme moi lutter pour amener l'équilibre dans ta vie car il te menent la vie dure tout les deux du coup....

Chez nous si notre fils est comme ça mon mari dit que c ma faute.... c pas mieux....... si je l'avais laissé .......tu parles.......
Tu as 58 ans moi 48 je continuerai a chercher une vie plus sereine je temps passe ......pourvu qu'a la fin de ma vie je ne me rende pas seulement là compte que j'ai été très heureuse sans le savoir .....puisque je les ai avec moi malgrés tout......




Profil supprimé - 07/03/2015 à 23h44

Bonjour,

Je viens de lire vos témoignages et veux m'associer aux encouragements pour micropousse et son combat pour sa vraie liberté.

J'ai mon fils de 22 ans qui est addict au canabis. Ce n'est pas une drogue "dure", mais chez lui, ça l'a conduit à faire une bouffée délirante aigue et à être hospitalisé sous contrainte en HP en novembre dernier. Il est sorti trop tôt, mais j'ai accepté pour le sortir de cet horrible endroit et qu'il puisse être avec nous à Noel.
Toute la famille l'a chouchoutté pendant 2 mois jusqu'à fin janvier.

Là, il a été suivi au CMP de notre ville et la psy qui n'avait pas lu son dossier et n'avait pas compris que cela faisait 2 mois qu'il était sorti de l'hosto, lui a dit tout l'inverse de l'hopital : on réduit tes médocs au lieu de maintenir le cap, je ne te vois qu'une fois tous les 15j au lieu de toutes les semaines et tu peux retourner en cours alors qu'il ne lui fallait aucun stress...

Résultat : angoisse de l'échec, à nouveau contact avec des potes qui fument, banalisation de la psy qui le trouve très bien et pas malade du tout et il est entrain de replonger dans la consommation de cannabis avec en plus un déni absolu de la gravité de la Bda, un déni de consommation/addiction et le risque surajouté maintenant d'une pathologie mentale

Je suis très en colère car comment proposer de résoudre un problème d'addiction alors que pour lui il n'y a pas de problème
Je commence à voir apparaitre les symptomes de pathologie mentale du mois de novembre.
Micropousse, merci d'avoir dit que la prise de conscience passait par une replonge ... J'espère que c'est ça pourqu'il réalise, qu'il accepte et qu'il se soigne.

Tenez bon micropousse et suivez les conseils de pensée créatrice et POSITIVE de slp !!



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